108 retours de spectateurs de « la force des gueux » en 2011

 
Après « La  force des gueux, nous avons posé nos questions à nos spectateurs. 108 nous ont répondu. Voici en brut leurs réponses.
 
Nos questions tout d’abord, les réponses après :
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
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D’abord les 18 réponses sur papier le 15 janvier au soir

 
1
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 j’avais entendu parler du théâtre-forum. Aujourd’hui j’ai vu comment ça marche et à quoi ça sert.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 pas vraiment
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 en forum, l’intervention de la jeune femme lors de la réunion pour se préparer à séquestrer le patron
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?  non la colère est déjà là
augmente votre espoir que les choses changent ? Oui ça donne des idées et du punch  
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  non car pour moi cette envie existe déjà 24h /24h. mais elle conforte cette envie
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 les travailleurs sociaux
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 le théâtre est un bon outil pour que els gens fassent du braim strorming sur els vrais sujets et échangent des idées et des envies d’agir sur les vrais sujets. C’est une façon de réintroduire du vrai débat et un vrai débat démocratique et un vrai échange d’idées et de savoir faire entre les gens.
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2
 
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 la fin plus poétique que ce que j’avais vu précedemment
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ? 
 
organiser, hiérarchiser les colères et les espoirs
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 
Point de levier pour les gueux que nous sommes tous
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 que fabienne est excellente dans sa conduite de la mise en avant des problématiques
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3
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 le croisement des idées qui peut changer une scène : et si ça s’était passé autrement… Ca peut se passer autrement
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
  pas vraiment. Ca m’a fait réaliser à quel point l’expression de la colère n’est pas « préjudiciable » si elle débouche sur la mise en marche
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 La scène des caissières. La réunion du personnel, les intérimaires à qui on dit qu’ils ne font pas partie du personnel : un écho fort de mon vécu. Effet miroir. Et puis dans le forum, la reconstitution de la prise d’otage du directeur
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 aucune
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?  non
augmente votre espoir que les choses changent ?  heu… oui et non 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  Me renforce dans la conviction que els choix professionnels que je suis en train de faire peuvent « à mon échelle » permettre de changer les choses, ou du moins de ne pas contribuer à renforcer la situation actuelle
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 classe moyenne qui se réveille…presque
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 il faut qu’on rencontre, qu’on s’entre-voit, qu’on s’entre-parle, puis qu’on fasse quelque chose ensemble… mais vite… et c’est long
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4
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 l’action Citizen
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 la cassage des pauvres car j’ai aimé les réactions lors du forum
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
aucune 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?  oui 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  oui en diffusant les infos et les spectacles de NAJE et autres (top théâtre par ex
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 beaucoup de personnes sont au courant de ce qui se passe mais n’osent pas ou ne savent pas comment s’y prendre pour trouver et appliquer les solutions
Autres commentaires : J’ai revu avec un plaisir immense tous les acteurs professionnels ou non de la compagnie
 
5
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 oui qu’un centre social est apolitique
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
la pauvreté est un cercle qui engendre plus d’inégalités mais elle peut engendrer de la richesse, celle d’être conscient, de réfléchir et d’être acteur. Tandis que le confort endort 
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
la supermarché qui permet une action efficace, collective 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 les assistantes sociales : les solutions individuelles dépendent trop de la personnalité pour qu’elles fonctionnent. Pas vraimetn de solutions proposées, plutôt des agressions
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  Ce spectacle augmente ma colère mais les solutions proposées n’augmentent pas vraiment mon espoir. Ca me donne envie d’aller plus loin, je sens qu’il y a du travail derrière
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 je ne suis aps dans cette classe car je n’ai jamais subi ces inégalités, j’ai une palce favorisée
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 bousculé
Autres commentaires :
 
 
6
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 qu’il ne faut pas oublier les combats pour les droits qui se font dans les institutions
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
  la scène avec la congolaise : Citizen et Congo
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 la scène du responsable des sous-traitants de ménage d’une brutalité peu explicite
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  agir, ce n’est pas seulement dans des actions. C’est aussi dans des attitudes relationnelles, un rapport au quotidien, à soi, aux autres et dans son travail.
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Je suis aujourd’hui de la classe moyenne mais je ne l’ai pas toujours été
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 la vitalité d’une belle troupe de théâtre force le coup de chapeau et donne envie de le proposer dans d’autres circonstances
Autres commentaires : 
 
 
7
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Oui qu’il faut s’y mettre et être opiniatre car les résultats sont longs à obtenir 
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 non car j’ai déjà une longue réflexion sur ces sujets
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 la scène d’expression des pauvres où ils trouvent encore moyen de s’exprimer avec le la poésie (Prévert ?)
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 Quand le directeur de la boite de nettoyage licencie les CDD car c’est vraiment l’aboutissement d’une injustice
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?  non elle est déjà là
augmente votre espoir que les choses changent ?  oui 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  oui
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 je suis plutôt une privilégiée
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 Ca vaut le coup d’y croire
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8
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 Ils peuvent s’unir et rester vigilants et sur le pied de guerre
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
  les témoignages individuels au début, l’émergence de voix individuelles avant de se retrouver ensemble dans un mouvement commun
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 la banque
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?  oui car il y a une vraie conscience. 600 personnes qui se réunissent dans un théâtre un samedi après-midi pour se battre et un refus d’être abrutis et abattus, c’est porteur d’espoir 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
ceux qui restent et gardent les yeux ouverts
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 collectif
Autres commentaires : 
 
9
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 Oui la marche des centres sociaux, la technique d’annualisation des heures de travail, le moyen de pression sur la banque en ouvrant des comptes
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 Non ça confirme ma vision, l’étoffe en exemples
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 la fille de Citizen et la femme congolaise. Ca pointait la naïveté de ceux qui ne savent pas face à quoi il se confrontent. Bien joué. Humour fin qui pointe comme il faut
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 La scène finale de marche vers le public, un peu trop pathos. Pas besoin, l’émotion est là depuis le début
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  Oui
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Place volonté tente de faire lien avec les différents groupes. Garder une distance critique. Ne pas s’inscrire dans un groupe mais dans plusieurs
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 envie d’agir de manière profonde
Autres commentaires : félicitations pour la mise en scène. Magnifique engagement. Peut-être trop de sujets traités, envie de plus de profondeur et de faits sur un ou deux sujets/scènes
 
 
10
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 Vivre de l’intérieur certaines situations terribles (horaires/enfants par exemple dans le magasin
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 Me rappelle à quel point tout est compliqué qaund on est du mauvais coté de la barrière
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 les congolais pour l’absurdité de décider pour les autres. La banque pour le pouvoir individuel, dès qu’il s’organise à quelques uns
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?  oui
augmente votre espoir que les choses changent ?  bof 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  oui en rejoignant peut-être d’autres collectifs
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Le cul entre deux chaises
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
  On peut tous faire quelque chose
Autres commentaires :  le théâtre est en soi l’objectif car pouvoir dire son chagrin, sa colère, sa frustration, sa souffrance est déjà forme de révolution
 
11
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
C’est important de se mettre ensemble pour lutter contre les injustices mais en ayant toujours le soucis du plus pauvre et du plus vulnérable 
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?   De voir toutes ces personnes qui se mettent ensemble, aussi avec les assistantes sociales qui sont solidaires des pauves
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 solidaire des gueux ; militante de la lutte contre la misère
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 encouragée à continuer à lutter aux cotés des très pauvres et à utiliser le théâtre-forum et la discussion associée.
Autres commentaires :
 
12
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 je ne connaissais pas la CITIZEN ni le mouvement des AS du 93
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 Elle m’encourage à continuer grâce au public et aux acteurs qui cherchent un monde juste
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 la femme qui parle au jeune placé à l’aide sociale qui veut voir son père. C’est très rare qu’on parle du placement (150 000 jeunes en France)
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ? Pour moi, la colère fait « changer els têtes » mais ne va pas assez loin. C’est « la justice au cœur » qui, dans mon expérience,  fait bouger 
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 En chemin pour rejoindre les plus exclus, ceux qu’on qualifie de « irrécupérables »
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 je pense à un proverbe africain « quand deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre le plus »
Autres commentaires : j’ai été impressionné par l’énergie des acteurs et la qualité de leur jeu. La scène du « film » au centre social  est très bien vue et bravo pour l’humour
 
 
13
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 oui des solutions collectives pour avancer, changer, évoluer, croire, se battre, s’exprimer
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 oui, disons plutôt qu’elle renforce une volonté de combattre ces inégalités sociales et de prendre plus en considération ceux et celles qui nous entourent
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 Centres sociaux : cuisine ou marche ? je m’y suis sentie concernée, travaillant moi-même dans un centre social. Les problématiques soulevées sont mon quotidien et ce pour quoi je me bat. Bien amenée et bien réelle malheureusement.
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 Les scènes avec les sous-traités qui étaient virés : violente et pour moi dure à accepter en tant que telle dans la vie réelle
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  Plutôt que de la colère car je préfère rester lucide pour agir et ne pas me noyer dans les sentiments bien que les prenant en compte
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
utopacteur
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 Réfléchir collectivement pour agir localement afin de changer globalement
Autres commentaires :
 
 
14
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 la colère est la base de la mobilisation collective, la lutte contre la misère intéresse : théâtre rempli à 700 personnes pour en discuter, bravo
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
  la banque HSBC
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 Le centre social
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?  non
augmente votre espoir que les choses changent ?  oui 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  En cherchant de quelles informations je dispose qui seraient nécessaires aux autres et les transmettre 
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 les classes sociales apparaissent quand les inégalités sont fortes, j’espère n’appartenir bientôt à aucune classe sociale
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 les idées sont là, il n’y a plus qu’à…
Autres commentaires :
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Que l’on devrait pouvoir se passer des aides de tout poil si salaires en conséquence 
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
assistants sociaux 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?  oui 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  oui, partage d’actions collectives
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 gueux possible. Issue d’une famille de gueux
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 dubitative, indignée toujours toutefois
Autres commentaires :
 
 
15
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 celle des travailleurs sociaux, quel rôle et en quoi le travail social est apolitique !!!
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?  oui
augmente votre espoir que les choses changent ?   oui
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  oui
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Moyenne, non assumée 
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 Bouleversée et pleine d’espoir, là colère et la force est présente
Autres commentaires merci
 
 
16
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 oui comment se passait un théâtre-forum
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 non
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 la scène des travailleurs sociaux que j’ai trouvée juste
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?  non plutôt mon désespoir
augmente votre espoir que les choses changent ?  oui 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  oui mais comment ?
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 celle des assistantes sociales impuissantes, classe moyenne, coupable
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 j’en sors secouée
Autres commentaires : 
 
 
17
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
les façons collectives de réagir à cette précarité, le travail de la marche sur les 4 axes : peur inutilité impuissance et solitude 
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
oui arrêter d’être condescendant sur la « pauvres », leur permettre de s’organiser (marche…) 
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 la marche et les discussions avec le Conseil Général, l’action Citizen dans la banque
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?  oui 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  oui
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 classe moyenne solidaire des plus démunis, de tous els sans
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 besoin de se mobiliser comme citoyens consom’acteurs pour faire bouger de l’extérieur quand les gens ont trop peur
Autres commentaires :bravo, c’était très remobilisant  
 
 
18
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?la marche des centres sociaux
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
¬e travaille à la Croix Rouge…
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
¬es entretiens individuels avec les travailleurs sociaux qui montrent l’impuissance des AS et le manque de moyens
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ? oui
augmente votre espoir que les choses changent ?je ne sais pas
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ? oui mais collectivement
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?travailleurs pauvre
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ? Ïe ne suis pas la seule a être décue par le fonctionnement de la politique soicale
 
Autres commentaires : merci
 
 

Ensuite les réponses arrivées par mail 

 
1
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 renforcement du sentiment de vigilance (ne pas lâcher)
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 Travailleurs sociaux (j’en suis) et centres sociaux
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?  oui
augmente votre espoir que les choses changent ?  oui 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  oui en s’unissant
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 classe moyenne
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 comment faire venir ceux qui ont besoin d’entendre le discours (nous étions déjà convaincus)
Autres commentaires : merci
 
2
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Oui, je pense. Qu’il y aura des moyen d’agir à notre portée dès que l’occasion s’en présentera mais surtout dès qu’on sera prêts, pour ceux qui ne sont pas déjà à fond dedans et qui veulent aussi être heureux et/ou se préserver.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Je ne crois pas, ou pas vraiment. Disons que j’avais peut-être oublié que l’on peut aussi ne pas manger à sa faim, en plus de devoir vivre avec des douleurs dentaires faute de n’avoir pas de quoi payer une couronne.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
La réunion du personnel. Parce que c’est pour moi la clef de voûte de ce système d’exploitation de l’homme par l’homme. Ou en tout cas c’est là que l’on voit le mieux la façon dont tout est imbriqué. Aussi peut être les travailleurs sociaux, et la façon dont ils véhiculent les messages annhilants du système, même pas toujours par conviction mais souvent parce qu’eux aussi doivent se défendre et que ça ne trouve pas d’autre voie de réponse. Ou la scène de la jeune de la Citizen et de la réfugiée politique, parce que ça montre aussi qu’il n’est pas si simple d’agir sans tomber dans des manipulations qu’on ne maîtrise pas si facilement et que les deux personnages sont vraiment superbes et justes. (et c’est une réalité, quoiqu’on dise sur le fait que c’est un argument pour tuer l’engagement, je sais maintenant pour l’avoir éprouver qu’il s’agit aussi de mettre en place des astuces pour s’en prémunir quand on veut s’exposer dans « l’action »)
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 La scène des gueux. A cause du mode d’expression. Parce je crois qu’il est moins percutant que s’il misait sur la sobriété. J’ai un exemple qui me reste en tête, qui sans être vraiment représentatif peut être appliqué à plein plein d’autres moments : il s’agit de la réfugiée politique. Quand elle raconte son histoire, tout à la fin, la phrase  » et je ne sais toujours pas ou est mon fils ». La première fois qu’elle dit cette phrase à la toute fin, c’est un coup de fouet tranchant. Pour que ça le reste, il fallait qu’elle s’arrête là. Les deux ou trois autres fois ou elle le dit voudraient nous toucher et n’y parviendront jamais aussi bien que cette première fois, parfaite de sobriété, ou elle se tourne vers son interlocuteur (et ça marche à la perfection et pourtant ce n’est pas nous, et c’est bien comme ça) et ou elle conclu, presque un ton plus bas, pour nous projeter dans le silence et la résonance de cette réalité) pour nous asséner ce coup final.
Cette volonté de pleurer mieux pour faire pleurer mieux contre-carre même la brutalité de la vérité nue. Dans la vie, quand on se « lâche », c’est pour nous soulager nous. Il arrive que ça permette de faire levier devant la tortionnaire de Pôle emploi qui croit qu’on abuse de son système ou que ça fasse entendre raison à la nana du bureau des attributions HLM, qui a perdu notre dossier, qui dit ne rien pouvoir faire et qui s’est jurée de ne plus jamais se laisser attendrir, mais à quel prix et de toute façon ça marche encore moins bien quand on peut s’apercevoir que c’est un « lâchage » utilitaire. Je dirais que quand ça marche, c’est parce qu’on entrevoit la force de la réalité nue au travers, je dirais qu’on peut transmettre cette réalité dans toute sa force sans, et sans doute mieux puisque sans parasites. Je me trompe peut-être, en tout cas c’est vrai que c’est très difficile à faire, mais c’est un pari déjà réussi dans ce spectacle à plein d’autres moments.
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ? _Non, je ne crois pas mais je suis sûre que c’est parce que pour ma part j’ai déjà touché le fond de ma colère.
 
augmente votre espoir que les choses changent ? Il est à son comble, mais le désespoir aussi
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ? Je ne crois pas non plus parce que je me le suis en quelque sorte déjà projeté. Mais il donne un peu plus de lumière sur bout du tunnel derrière lequel se trouve « mon engagement »
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Je pensais en faire partie avant de venir voir se spectacle. Je n’en suis plus très sûre à présent.
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Ce n’est qu’un début, et la colère aussi, puisqu’il faudra la dépasser pour s’entendre, mais quel début!
 
Autres commentaires :
 Manque à aborder la pression à l’engagement, que j’ai souvent vécu, moi, comme une oppression, peut-être une oppression auto-infligée, au moins en partie, mais dont je suppose du coup qu’elle doit laisser d’autres potentiels volontaires de l’autre coté de la vitre.
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Appris, peut-être pas. Conforté, certainement : Vous contribuez en effet à me conforter dans mes convictions et dans le fait que ce que l’on tente est légitime!
Je le dis d’autant plus que nous sommes en plein mouvement COLLECTIF actuellement et que devenues gênantes, j’assiste à de véritables tentatives de déstabilisation, de discrédit de la part de nos chefs (des anciennes AS, c’est terrible).
Elles tentent d’individualiser nos positions et n’hésitent à proférer des menaces.
 
3
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Oui : il faut vraiment qu’on pousse les collègues qui n’en sont pas convaincues à associer les usagers à nos mouvements!!!!
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
La première : celle du travail et de l’exploitation : peut-être parce que je suis en pleine réflexion sur l’organisation du travail, le management. J’ai trouvé BOULVERSANTE entre autre la scène de l’employée qui appelle sa mère, puis son ex, puis une copine pour faire garder ses enfants (j’en ai pleuré même pendant la représentation). Les patrons sont excellents dans leurs rôles.
C’est primordial à mon sens de déconstruire le dicours idéologique sur le travail et les menaces qui pésent sur les salariés.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Aucune!
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ? OUI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
 
augmente votre espoir que les choses changent ? OUI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ? OUI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Comment? Bah je crois que je fais déjà pas mal syndicalement (dur, dur d’ailleurs de résister au sentiment de peur… : je sais que je suis repérée par les chefs comme une dse « meneuses » du mouvement, j’en tire (avouons-le) une certaine fierté mais en meêm temps j’ai très peur du conflit, dse retombées, et j’ai du mal à « désobéir », ayant toujours appris, depuis ma plus « tendre » enfance, à obéir!!!
Mais….agir autrement, ce serait de vous rejoindre, si c’est possible! Comment ça se passe concrètement????
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
On va dire « classe moyenne », je gagne 2 fois le smig, j’ai jamais été au chômage…par contre, j’ai élevé seule mes 2 enfants : la domination masculine, je connais et la double, voir triple journée de la femme, je sais clairement ce que cela signifie!!!
Mais je dirais que je suis dans le camp des dominés (pas franchement friquée, obligée de travailler pour vivre, dans un 3 pièces avec une demande de mutation depuis plus 6 ans…).
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
J’en sors avec une énergie décuplée et avec l’envie de vous rejoindre!
 
Autres commentaires :
C’était vraiment super!!!
Merci à toutes et tous pour ce spectacle génial!!!
Et franchement, je n’ai pas trouvé que c’était féroce, la scène des TS, j’ai déjà entendu pire….malheureusement!
A côté de ça, y’a des AS vraiment géniales. Moi, ce que je peux en dire, c’est qu’il m’a bien fallu quitter le secteur parce que ça devenait insupportable. Et c’est bien parce que j’ai regagné en « disponibilité » intellectuelle que je me suis mise à relire (plutôt que de regarder de grosses conneries à la tv), à militer politiquement et syndicalement…
1000 merci pour ce que vous faites et qui maintient l’espoir d’une transformation (radicale) de la société!!!!!!!!!!
 
 
4
 
Ce que j’ai appris, ou plutôt réappris :
 Les pauvres en prennent plein la figure, de mépris, de méfiance.
 
Ce que cela modifie dans ma manière de voir :
les pauvres peuvent désarçonner 2 fois (c’est un peu comme la double peine !) : ce qu’ils vivent est in-supportable (par eux)… et leur « plainte » est souvent in-supportable (par la société). Cela renforce à mes yeux la nécessité pour la société de vraiment partir de ce qu’ils vivent… et de ne pas laisser leur « plainte » s’exprimer brut de fonderie sans « stratégie » co-construite, sinon on les envoie aussi dans le mûr. La souffrance est l’arme des pauvres… mais pas s’ils sont seuls !
 
J’ai aimé beaucoup de scènes…
la justesse du questionnement interne au centre social… (pour moi, une des meilleures en recherche de leviers d’action, car on tombe un peu moins dans le cliché (avec lequel j’ai toujours du mal !) selon lequel il y aurait des bons et des méchants
– Adrienne et la congolaise et la citizen : cette scène m’a touché aux larmes, sans doute parce qu’à Nancy, Christian, du Congo Kinshasa, est arrivé en France (avec de faux papiers pour pouvoir fuir de chez lui où il était en danger de mort) il y a plus de 3 ans, à 16 ans, a été maltraité par l’Etat français, et ne sait toujours pas où sont ses parents ni s’ils sont vivants, et réciproquement. Sans doute aussi parce qu’il y avait Perrine ! Et pour la force de leurs propos :  la force de la naïveté,  la dignité dans la souffrance, la pertinence de la recherche de fraternité…
– Artistiquement, j’ai adoré toutes les « photos », parfois vivantes, de la marche, présentées au centre social
– Et la marche finale, lente, déterminée, ensemble : tout un symbole, plus qu’un symbole.
– Ah, un coup de coeur particulier aussi pour la jeune femme à la voix douce et à la démarche pas facile (jusque dans cette marche finale, où le soutien par les mains est à la fois si réel et si symbolique) : quand la faiblesse, par son humanité, nous emporte de toute sa force…
 
Ce que j’ai moins aimé : la caricature du patron, la caricature de Pôle emploi… : bien sûr tout est « vrai », trop malheureusement vrai. Mais dans l’affrontement entre bons et méchants, je constate que ce sont les plus faibles qui en payent encore le prix…
 
Ce spectacle n’augmente pas ma colère. Il augment mon souci de mieux savoir entendre la colère et de savoir à la fois (c’est complexe) ni la minimiser (ou la relativiser, la canaliser etc…), ni la laisser se déverser « telle quelle » dans des relations sociales sans inventer des cadres et des processus pour qu’elle soit positivement entendue comme une contribution pour une construction d’améliorations… : en ce sens, cela touche mon envie d’agir pour faire changer les choses, par des affrontements respectueux et non méprisant, des oppositions qui conduisent à des co-constructions plutôt qu’à des séparations…
 
Par rapport aux gueux, je suis un riche financièrement, culturellement (avoir des clés dans la société), relationnellement, mais un riche ami des gueux, parce que j’ai beaucoup de considération (individuelle et collective) et je l’espère pas de condescendance.
 
En une phrase : s’unir est une nécessité, se haïr ne conduit pas à la fraternité, et sans fraternité pas de monde meilleur.
Et en une question (de longue date et pour longtemps !) : comment conjuguer la nécessité de s’affronter et de s’unir ?
 
Autres commentaires :  merci ! Merci aux 43 et aux 700.
 
Je t’embrasse, Fabienne !
Ta manière d’animer conjugue (je le savais !) la force de tes convictions (qui sont aussi du vécu réel, même si ça ne se voit pas en public), le respect de toutes les interventions et de tous les intervenants, et le refus de solutions simplistes. Chapeau !
 
 
5
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
que la peur , le sentiment d’inutilité, d’impuissance sont des freins à l’action collective
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 oui, elle fait prendre conscience qu’on peut arrêter de subir nos existences et reprendre du pouvoir sur celle-ci, notamment à travers le collectif
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 celle du centre social, pour son réalisme, son côté comique et absurde à la fois, elle met le doigt sur une réalité et elle amenée de manière intéressante…
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 celle des travailleurs sociaux, je pense pas que je l’ai moins aimé, mais c’est celle qui m’a le plus dérangée, moi même travailleur social, ça fait mal d’entendre que certains d’entre nous sont comme vous le décrivez dans le spectacle, c’est pas une découverte car on en voit des gens qui dysfonctionnent dans leur boulot, et puis on est tous, chacun à notre place, pris dans des dilemnes, des contradictions pas toujours faciles à résoudre….mais ça n’empêche que ça fait mal d’entendre des gens dire qu’ils ressortent cassés d’un rendez-vous avec une assistante sociale alors que ça devrait être le contraire, c’est grave….et puis je me suis dit aussi que notre métier souffre déjà d’un tel manque de reconnaissance publique, que j’espère que les gens ne sont pas ressortis du spectacle en se disant que les travailleurs sociaux sont tous des cons qui n’ont rien compris…
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ? NON
 
augmente votre espoir que les choses changent ? OUI
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 OUI…en faisant du théatre forum par exemple, en montant des projets collectifs dans le cadre de mon travail, en participant à la prochaine marche, en ne nous laissant pas faire aussi dans le quotidien, en essayant de surmonter la peur et le sentiment d’inutilité que je peux ressentir des fois…
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 je crois pas trop aux classes sociales, j’ai pas tellement envie de m’identifier et me ranger dans une classe,  ça ne fait qu’enfermer et diviser les gens….quant à ma place dans la société, ouhou, grande question, j’espère que j’en ai une et que je peux contribuer, humblement, à faire bouger des petites choses, j’espère parfois être un petit grain de sable  qui fait s’enrayer les rouages de cette grande mécanique et pas un agent de contrôle au service de l’etat, c’est pas toujours évident.
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 ensemble on est plus fort
 
Autres commentaires :
merci pour ce que vous faites
 
 
6
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
oui j’ai appris pas mal de choses notament sur des aides qui existent dans d’autre département, comme la participation sur les paniers AMAP
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
oui ca me remet en question dans ma pratique et ca me rappelle quelques principes de bases, qui sont toujours bons à rappeler.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi  
Celle qui m’a le plus fait réfléchir est celle des « méchants » 🙂 TS sur leurs pied d’estale.  Sinon symboliquement j’ai beaucoup aimé celles ou les « gueux » avançaient doucement vers nous.
J’ai aussi bcp apprécié celle sur la citizen qui montre la force de la collectivité et qui donne un exemple très concret
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
il n’y en a pas une que j’ai moins aimé mais peut-être que celle des centres sociaux aurait pu aller plus loin
 
Est ce que ce spectacle :
 
augmente votre colère ?
non mais ma motivation à ne pas me laisser faire par les pouvoirs publics et la société de contrôle
 
augmente votre espoir que les choses changent ?
oui
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
oui, en parlant de votre compagnie et de votre spectacle et en étant encore plus impliqué dans mes propos dans les groupes de TS et de réflexion que je fréquente
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
comme me battant, je suis AS, pour que les gueux retrouvent ou qu’on leur redonne leur dignité humaine
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
j’en ressors remotivée et en ayant nourri ma réflexion.
 
 
7
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
Oui, j’ai pu me mettre à la place de gens qui sont précaires, qui ont des galères, qu’on dit « assistés » et qui fréquentent les pôles emplois, les travailleurs sociaux… etc etc J’ignorais qu’il existait des centres sociaux, d’ailleurs je vois mal encore qu’est-ce qu’on fait dedans.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 
 Oui, j’ignorais qu’il y avait autant de colère ; j’ai changé dans ma façon de voir car j’ai un sentiment de fraternité qui s’est amplifié. Ça m’est moins étranger.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 La scène du début où on voit le « ballet » des gens qui triment
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 Rien de particulier
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
oui, ça l’entretient
augmente votre espoir que les choses changent ?
 oui, mais y a du boulot ; je suis justement en recherche de moyens d’unions et du sens de direction ; ce genre de soirée aide
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
augmente, non mais elle conforte. Comment ? je ne sais pas encore ; créer un ilôt (un centre, une maison) en communauté où il existe des valeurs de respect, de paix, d’harmonie, de sobriété, en lien avec la nature et d’autonomisation progressive du système ; Sinon, soigner toutes les couches sociales dans mon futur métier de kiné (CMU, donner des heures de gratuit par semaine) ; participer à la création d’un centre solidaire de santé dans des zones défavorisées… Essayer graduellement de cesser d’alimenter le système…
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Je suis issu d’une famille plutôt aisée, plutôt gaucho, plutôt intello. J’aurais bientôt un métier (kiné) pour lequel je n’aurais pas de soucis de chômage. Je suis donc pour l’instant un étudiant occidental privilégié. J’ai un manque de croyance dans le système économique, qui définit les échanges, qui eux-mêmes jouent en grande partie sur les liens que les individus de la société ont entre eux. Je n’ai donc pas de sentiment d’appartenance pour ce système et cherche des voies pour m’en extraire (décroissance ?)
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 J’en sors réchauffé, galvanisé et enrichit du partage !
 
Autres commentaires :
J’ai été frappé par l’importance que la colère  a prise dans les impros. Je trouve la colère saine parce qu’elle permet de s’affirmer et de se positionner ; de se dire un moment donné « ah non là ça va pas du tout ! ». mais je trouve qu’elle n’est qu’un premier pas et certainement pas une solution. Quand elle est entendue, accueillie par un entourage réellement bienveillant (comme ça a été le cas hier soir), elle permet la reconnaissance de l’injustice et l’apaisement mais elle ne peut être seule moyen d’action. J’ai particulièrement peur des colères de groupes, car quand on est plein à crier et à s’énerver en même temps sans s’écouter, on fait parfois des choses horribles sans s’en rendre compte. De plus elle est assez improductive car -par exemple- se défouler contre une assistante sociale ne change rien à la situation et au contraire, crispe, cristallise, coupe les liens humains et ferme les portes. Et puis, mine de rien, on peut réussir à dégoûter 1/ l’assistante sociale qui essaie de faire son mieux son boulot 2/ le mec qui s’est fait pété les vitres de sa voiture dans une manif de gauche 3/la caissière du supermarché que l’on agresse parce qu’on a décidé de ne pas payer lors d’une action collective … etc etc    
 
8
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
je n’ai pas appris sur les différentes situations individuelles, mais la mozaïque des difficultés abordées rend compte de la précarité croissante en France.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 
Même si on le sait dans un coin de nos têtes, on se rend vraiment compte que la pauvreté est subie, que les intéressés ne veulent plus quémander, demander la charité aux AS ou autres travailleurs sociaux, il faut retrouver sa dignité et que les politiques gouvernementales changent leur vision sur les pauvres : elles refusent « l’assistanat » mais l’encouragent finalement….
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 
Ce qui m’a le plus intéressé est en lien avec mes pratiques professionnelles :
 
– La scène des centres sociaux.
Ayant travaillé en partenariat avec de telles c, j’ai été confrontée lors de la pièce à ce constat : on veut aider les gens (faire avec et pour), mais finalement, on ne leur donne pas une vraie place dans les instances de décision, et il est effectivement tellement plus facile de faire des ateliers cuisine…
Anciennement directrice d’une association d’aide à l’intégration des étrangers, je n’ai pas réussi à faire intégrer des usagers au conseil d’administration (le président me disait qu’il ne fallait pas tout mélanger…).
– Les incursions sur les travailleurs sociaux
Le difficile constat de l’impuissance par manque d’effectifs et de lourde charge de travail, malgré le plus souvent de la bonne volonté…
Je travaille dans un conseil général et vois de près les tensions au sein de l’action sociale. Je m’interroge cependant sur la méfiance parfois exagérée des travailleurs sociaux ; les logiques budgétaires et administratives ne sont pas forcément un mal, elles permettent aussi d’éviter les abus (dépenses inutiles des deniers publics) et de rendre un meilleur service à l’usager (amélioration des organisations et des réponses à l’intéressé).
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
RAS
 
Est ce que ce spectacle :
 
augmente votre colère ?
oui
augmente votre espoir que les choses changent ?
joker ! oui, mais il y a beaucoup à faire…
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
oui, déjà en conservant une « éthique » de vie quotidienne (respect d’autrui, comme dire bonjour à la femme de ménage des bureaux, aider un étranger analphabète à retirer de l’argent au distributeur). Après, accorder plus de temps à des actions collectives.
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 
Classe moyenne limite bobo parfois, mais impliquée dans les questions sociales par mon travail et mes centres d’intérêts.
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 
les précaires, accompagnés/soutenus par les non précaires, doivent se réunir et peser sur la vie politique.
 
 
9
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
Oui, sur une façon collective et tout à fait convaincante de créer une oeuvre théâtrale.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 
 Non, pas vraiment.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 
 J’ai aimé particulièrement deux scènes, pour des raisons différentes: la dernière pour la beauté et l’inventivité de la mise en scène et du jeu; la première pour sa grande pertinence dans le contexte d’aujourd’hui.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
 La gentille animatrice et la Congolaise: elle est drôle, très bien jouée, mais d’un autre registre (pas de dimension collective) et assez loin du réel, il me semble.
 
Est ce que ce spectacle :
 
augmente votre colère ?
pas en soi, non
 
augmente votre espoir que les choses changent ?
Oui, au moins momentanément, car j’ai vécu  un de ces rares moments de synergie des volontés qui permettront de faire bouger les choses le jour où ils se multiplieront. Et que ça reste imprimé dans la conscience.
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Je ne crois pas, l’envie d’agir m’habite depuis longtemps.
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 
 A la place de ceux qui n’ont pas encore connu la pauvreté, qui pourraient la connaître un jour, mais que la pauvreté révolte surtout pour ce qu’elle dit des inégalités de notre société.
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 
Que j’ai vécu un moment de fusion de l’art et de l’action politique exceptionnel.
 
Avez-vousappris quelque chose et si oui quoi
? oui,des choses même un peu « techniques  » sur la sous traitance, certaines conversions de CDD en CDI, et, avec « les lunettes » le truc des assistantes sociales qui compensent l’absence d’allocation sur un poste en constituant un dossier de demande de prestation sociale sur un autre. Aussi, l’annoce de la constitution du collectif d’assitantes sociales, justement.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 
Ca ne modifie rien. Mais ça me conforte dans ce que je sais ou dans ce que je ressens déja. J’ai essuyé, il y a peu, dans mon collège, l’abandon de collègues qui avaient cossigné un raport, rédigé par moi, mais concocté à partir des doléances de tous  sur une classe difficile où l’on enjoignait où nous enjoignions à la direction de prendre des mesures de discipline inexistantes jusque là. Pendant la réunion avec la principale du collège, il n’y a que moi qui ai commencé à parlé. Ils ont tous gardé le silence, m’obligeant à me taire à mon tour pour ne pas m’exposer inutilement et passer pour le trublion de service. Il y a même eu trahison, car j’ai appris récemment que certains de ceux qui avaient cossigné ce rapport et lettre de revendications (demande d’une commission de discipline) se sont retractés auprès d’elle en lui disant que je leur avais forcé la mlain.
Inutile de vous dire que vos mises en scène de la peur qui paralyse les gens et les rend passifs et complaisants m’a beaucoup parlé, et a réveillé en moik une souffrance  et une certaine amerume qui, de toute façon, n’était pas éteinte..
Toutefois, justement, votre spectacle enraie un peu un sentiment diffus de désillusion, de résignation, voire de légère déprime. C’est donc bien, quand même, dans ce cas là, une certaine modification de ce que j’avais en moi en arrivant au centre culturel.
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi  La scène de la dame congolaise avec la jeune fille travailleuse sociale ou « humanityaire. Elles jouaient toutes les deux admirablement bien, et elles étaient, chacune dans leur rôle, criantes de vérité.
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ? Les scènes avec les travailleurs dans le fond, et les gens couchés sur la scène. Mais je ne sais pas trop pourquoi. Peut être parce que je voudrais penser qu’ils ne sont pas comme ça dans la réalité?….Leurs propos me paraissent un peu outrés, voire caricaturaux. Je veux bien croire que certains peuvent réagir comme ça, mais je suis un peu gêné que vous présentiez comme général. Mais je n’ai jamais vraiment eu affauire à eux pour mon compte personnel, et c’est vrai qu’en Sarkozie les agents de police  deviennent de plus en plus des agents de répression au service du pouvoir en place. alors, pourquoi pas les fonctionnaires des autres catégories.
 
Est ce que ce spectacle : augmente votre colère ?
 
 Non, pas vraiment, par cequ’elle est déja là, et qu’elle est déja très grande. Mais cela ravive ma conscience de l’aggravation actuelle de l’injustices et des inégalités sociales. Ca me renvoie aussi à l’exhoratation de l’admirable Stéphane Hessel: ‘Indignez vous »; Donc, votre spectacle n’a pas augmenté ma colère, mais il nourrit mon sentiment de la nécessité de la révolte, sentiment proche de la colère. et elles  sont toutes deux des vertus quand elles sont sous tendues  par un sentiment de fraternité humaine.
 
augmente votre espoir que les choses changent ? 
 
L’espoir, pas vraiment, compte tenu de la hargne, du cynisme et de la féroce conscience de classe de la grande bourgeoisie qui nous gouverne, qui mène le monde, et du peu de perspectives quye, malheureusement la gauche nous laisse entrevoir, à cause de ses divisions et des pesanteurs dont elle n’arrive pas à se dépêtrer alors que 2012 se profile. Mais l’espérance, oui, beaucoup. Le nom de votre compagnie théatrale et beaucoup des parole prononcées sur scène (entre autres par la petite dame boulotte à la queue de cheval, bien sympathique et pleine de punch) me réinstallent vraiment dans ce sentiment d’espérance, que je n’ai vraiment abandonné, d’autant que je suis croyant (chrétien). Et, dans un contexte sombre comme celuji d’aujourd’hui, espérance ne peut que rimer qu’avec résistance. c’est ce que votre spectacle exprime d’un bout à l’autre.
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Oui. Ca me renforce dans l’idée de bien tenir les engagements qui sont déla les miens, même s’ils sont limités: syndiqué au SNES et dans le comité d’orga du Cercle de Silence de Parie (comme et avecx Marie Odile Mougin, qui nous a chaudemebnt recommandé de venir voir « La force des gueux ») Un 3è engaement, c’est mon métier. J’ai de plus en plus envie d’aider les enfants dont j’ai la responsabilité scolaire et qui sont en situation d’échec dans ce domaine à cause du sinistre et du sabordage dument programmé de l’Education Nationale.
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 
 Entre les deux. Entre les gueux et les nantis, n’ayant ni l’aisance financière qui pourrait me donner une mentalité de possédant ni le poids de la précarité et le spectre de la pauvreté qui accapareraient toutes mes pensées et toute mon énergie, et me clouerait dans un sentiment de peur et d’impuissance., et sans doute avec la place d’un « passeur », d’un « relais », d’un intermédiaire, dont la situation économique et sociale (fonctionnaire de l’enseignement public) peut lui permettre de s’engager et faire profiter les plus démunis que lui de son bagae culturel et intellectuel et de la conscience civique et politique et civique que ça lui a donné (la chance d’avoir pu faire des études, qui plus est de sciences humaines (Je suis professeur d’histoire et géographie et éducation civique).
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Ce théâtre forum a été un peu une piqûre de rappel à ma conscience politique et  citoyenne. 
 
Autres commentaires :
 
Sans que ça enlève quoi que ce soit à la valeur et au bienfondé de cette démarche à la fois artistique, politique (au meilleur sens du terme) et citoyenne qui est la vôtre, j’ai souvent  l’impression, pour avoir déja assisté à des choses comparables, que ce type de manifestation théatrale, qui se veut explicitement d’éducation populaire attire surtout en fait un public d’intellectuels, de gens pas forcément très nantis financièrement mais se situant, culturellement au moins, dans la classe moyenne. Je le dis d’autant plus facilement  que je fais moi même indiscutablement partie de cette catégorie!… En tout cas, si cette impression m’a bien été confirmée par l’observation des personnes qui étaient dans la salle , par contre, je n’ai pas  ressenti pour autant une ambiance par  trop « BOBO, que ce soit  sur scène, ou que ce soit dans le public, « . Et, pour moi, faire cette constatation revient à faire un compliment.
J’ai même eu l’impression que, aussi bien dans la salle que sur scène,il y avait un certain nombre de personnes de milieu populaire (l’adolescente et la dame un peu agée pour les lunettes), même si elles étaient probablement minoritaires.
En tout cas, je n’ai jamais l’impression que cette soirée était un rassemblement de ces gens « de la France du milieu » quyi critiquent à bon compte la France d’en haut, et viennent à des manifestations comme celle ci se donner bonne conscience en jetant sur la France d’en bas un regard de commisération plus ou moins condescendant. Je l’ai vu assez souvent, et ce n’est pas du tout l’impression que j’ai eue hier.
Encore merci, pour la vérité et l’authenticité qui émananait de tout ce théatre forum, où les acteurs très bien joué d’un bout à l’autre. .
 
 
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 Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
Il faut, en tant que spectateur susceptible d’intervenir, penser à l’improvisation, mais aussi préparer, avant la séance, son intervention.j’étais intervenu à « La parole errante ». A cet égard, un court entracte aurait permis de réfléchir à des interventions plus élaborées).J’aurais ainsi répondu certainement positivement à cette question.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 
 Des thèmes abordés (les horaires décalés par exemple) auraient pu être développés; le thème du logement était absent (voir plus loin « dans notre spectacle… »).
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi?
 
 en forum,  la « séquestration » de l’employeur est spectaculaire (c’est le théâtre de la vie) et il est simple de s’en souvenir.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
 Je n’ai pas compris ce que faisaient les personnels d’entretien en levant des balais : nettoyer des vitres? Un geste de militant politique m’a fait penser au fait de coller des affiches,mais cela ne va pas du tout avec le contexte…
 
Est ce que ce spectacle :
 
augmente votre colère ?
non (je suis déjà révolté)
augmente votre espoir que les choses changent ?
oui
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
oui. Je suis un militant politique (Parti de Gauche) dont les idées sont exactement les mêmes que celles que ce théâtre veut faire passer. C’est une heureuse complémentarité d’un militantisme politique traditionnel.
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 
Pour le logement (cela pourrait être un thème d’un futur théâtre de NAJE -réquisition des logements vacants surtout à Paris… surfaces minuscules…prix prohibitifs…éloignement du centre-ville…cages d’escaliers avec squatteurs et odeurs…-), je peux être un « gueux ». Pour mes études et mes voyages, je peux me qualifier de « BO – BO » (bourgeois bohème sans être bourgeois)…
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 
un fidèle reflet de la société et  une initiative innovante qu’il faut poursuivre  (la Mutualité  – avec micros  –  ou le théâtre Déjazet près de la République à Paris)
 
Autres commentaires :
j’ai apprécié la sollicitude employée  (envoi d’un plan). Cependant, utilisant le bus venant de Montreuil, j’ai constaté que le point de ralliement n’était pas clair : 10 , rue Joliot-Curie alors que le numéro le plus proche sur un mur est 44 (à revoir pour une éventuelle autre fois).Le chauffeur du bus n’avait pas de plan de Chelles: il a fait demi – tour, il a dû demander son chemin… (il est vrai que c’est difficile à trouver, mais raison de plus pour qu’il ait un plan).
Au fond de la salle, la sonorisation n’est pas bonne et j’ai perdu quelques phrases.
 
 
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Avez-vous appris quelque chose ? :
 
OUI !…Que le théâtre peut donc être un espace…de revendication !!
 
Est-ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ?
 
Non, chacun de nous a cette capacité de révolte contre un système qui nous broye…
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 
La scène où chaque « gueux » va ouvrir un compte dans la banque et fout ainsi le bordel…
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée ?
 
Celle pourtant remarquablement mise en scène des assistant(e)s socia(ux)les : trop manichéenne à mon goût
 
Est-ce que le spectacle :
 
Augmente votre colère ?   
OUI
Augmente votre espoir que les choses changent ?
 OUI
Augmente votre envie d’agir pour changer les choses ? OUI…En essayant de developper  le « dessin de reportages » que je fais depuis deux ans
 
Dans quelle classe sociale vous rangez-vous :
« Classe intermédiaire de l’artiste indépendant d’extrême gauche, c’est-à-dire naviguant parmi les classes, précaire sans être « pauvre », témoin plutôt qu’acteur, pauvre parmi le nantis et privilégiés que je peux cotoyer, riche de liberté d’expression parmi les pauvres matraqués…Aucune place réelle donc, sur un strapontin dans un coin, pour témoigner…
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ?
Ragaillardi et régénéré !…
 
Autres commentaires : MERCI POUR CETTE EXPERIENCE INOUBLIABLE !
un grand bravo et merci pour ce fabuleux moment !!!!
des rires, mais aussi un bon coup de pouce pour poursuivre le « combat »
ce spectacle sera-t-il rejouré prochainement ? si oui, où ???
cordialement
 
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
J’ai surtout pris connaissance des mouvements d’organisation des pauvres, qui permettent à des personnes socialement déclassées de revendiquer leur accès à une citoyenneté digne. Il s’agit de mouvements sociaux intéressants face à la déploration médiatique de l’abstentionnisme aux élections. La seconde partie  sur le théâtre forum m’a permis de constater l’intérêt de cette forme de théâtralité partagée avec une mise en jeu de propositions pour tenter d’infléchir des rapports de domination oppressants. Celle-ci éveille une réflexion critique dans la salle, suscite des émotions fortes quand les spectateurs-acteurs exposent leurs blessures de vie et permet de faire circuler une énergie entre le plateau et la salle, qui peut nourrir des espoirs dans l’action collective. Elle engage aussi un débat sur la part de la responsabilité individuelle, mise en avant par une logique libérale, et celle des déterminants sociaux et économiques, sur laquelle insiste la pensée marxiste, pour expliquer les conditions de la pauvreté et ses possibilités de transformation.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 
 La soirée insiste sur les modalités de contrôle social, mises en œuvre par les entreprises à la recherche de gains de productivité dans les services et des travailleurs sociaux. Elles sont indiquées comme la principale source de la misère sociale tandis qu’une ouverture est dessinée avec l’organisation de mouvements collectifs destinés à modifier le regard social porté sur les pauvres et permettre à des personnes de retrouver une place plus digne dans la société. Si la dénonciation du contrôle social m’était assez familière, les expériences relatées de mouvements sociaux de pauvres ont modifié dans une certaine mesure ma représentation de la passivité politique des personnes en situation d’exclusion sociale.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 
 La scène que j’ai préférée est le tableau du dialogue entre Adrienne et la Congolaise. La rencontre de deux univers culturels, portée par deux femmes de génération différente, était touchante et hilarante. La naïveté jouée par Adrienne, jeune militante partie en mission pour organiser une communauté inconnue, et la mise en dérision de cette démarche par l’actrice congolaise, plus âgée, qui s’est livrée à une improvisation dans sa langue natale, comprise par une partie des spectateurs, ont fait émerger une scène d’une force comique et politique extraordinaire.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
 La scène que j’ai le moins aimée d’un point de vue artistique est celle du cassage des pauvres. Le travail d’enquête a été utilisé de façon très sélective pour retenir des verdicts humiliants pour les pauvres en les sortant de leur contexte afin de présenter les travailleurs sociaux comme des inquisiteurs, vêtus de noir, alignés debout comme des rapaces face à des victimes assommées en étant assises. La scène déshumanise à dessein les rapports entre les travailleurs sociaux et les pauvres afin de représenter une relation de persécution._Je reconnais néanmoins que cette caricature très réductrice force les traits pour permettre de dégager une intelligibilité des rapports de contrôle social (un peu comme les idéaux types de Max Weber mais à la puissance 10 !). Elle a constitué un support très productif pour le travail de théâtre forum. Les témoignages les plus émouvants de spectateurs-acteurs sur leurs blessures ont eu lieu à ce moment. Fabienne Brugel a de très bonnes qualités d’écoute pour accompagner l’empathie qu’on peut ressentir à l’égard de cette exposition de fragilités humaines (à l’inverse du parti pris caricatural dans l’écriture, qui pousse à une indignation). Le théâtre forum permet ainsi de faire circuler une énergie et des émotions entre tous les participants, comédiens, spectateurs qui interviennent ou non.
 
Est ce que ce spectacle :
 
augmente votre colère ?
 
non
 
augmente votre espoir que les choses changent ?
 
un peu dans les possibilités des actions collectives, qui peuvent modifier un rapport de forces trop défavorable
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 
par la réflexion sur les conditions de l’exclusion sociale, l’équilibre entre la liberté individuelle et les déterminations sociales. Elle est susceptible d’alimenter l’envie de participer à des mouvements collectifs, fort ancrée dans mon passé mais avec un bilan nuancé en étant persuadé que chacun construit aussi sa destinée sociale (les avancées dans ma carrière ont été le fait de mon travail personnel mais je reste persuadé de la nécessité de participer à des mouvements collectifs, qui sont néanmoins dévoreurs d’énergie, comme la lutte contre le CPE ou le mouvement des enseignants-chercheurs)
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Selon l’INSEE, j’appartiens à la catégorie des « cadres et des professions intellectuelles supérieures ». Je n’oublie pas mon origine populaire et me situerais du côté des classes moyennes dans les rapports au pouvoir tout en bénéficiant d’une forte autonomie dans mon travail. Je consacre mon énergie au service public pédagogique et à la recherche.
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 
 Le paradoxe entre la caricature artistique du spectacle et l’activation d’émotions réflexives par le théâtre forum
 
Autres commentaires :
 
 Un intérêt pour le travail qui associe les amateurs et les professionnels. Les inégalités de jeu sont flagrantes pour les amateurs avec des moments très forts quand une émotion ou un état est porté par la personne (ex. la Congolaise avec Adrienne ou l’expression véhémente de la colère qui permet de tenir debout) et des moments plus nombreux de sur-énergie, de voix mal placées. La mise en scène de Fabienne Brugel permet d’offrir un cadre régulateur pour permettre la représentation d’images collectives, qui compense les éventuelles faiblesses de jeu et sauvegarde la dignité des amateurs sur le plateau.
 
 
13
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
Oui. Toutes les situations d’oppression mises en scène sont connues de tous, mais font partie du quotidien, et subissent l’indifférence. Quand le projecteur est braqué sur elles, on les voit différemment, on les appréhende différemment. En fait je n’ai pas appris, j’ai réappris. 
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 
Avant samedi soir 18h, la pauvreté, les inégalités sociales, font partie des éléments contre lesquels indirectement je travaille chaque jour (enfin j’essaye). Je travaille dans l’éducation populaire, et je la conçois comme un moyen servant à atteindre une fin : celle de la transformation sociale, et l’abolition de ces inégalités sociales. Si dans le quotidien je suis donc théoriquement consciente des questions de pauvreté, le spectacle m’a sans doute rapproché émotionnellement des personnes en souffrant en augmentant mon empathie, ma colère, et donc ma capacité de réaction.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 
S’il faut en choisir une, je dirais celle des centres sociaux. Tachant de réfléchir au renouveau de l’éducation populaire, à sa repolitisation, c’est exactement contre la situation décrite que je tente de m’inscrire. La situation décrite est ridicule, mais terriblement réaliste. Vous avez réussi à pointer ce qui est rouillé dans l’éducation populaire, de manière simple et drôle !
 
Bon et puis aussi, tant pis ça fait deux, des travailleurs sociaux oppresseurs/opprimés. On se rappelle que ce ne sont pas sur eux qu’il faudrait passer notre colère, mais avec eux…enfin bon dans l’idéal quoi !
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
La fin…je l’ai trouvée un peu trop tendre, trop poétique. Je m’attendais à quelque chose de plus énergique.
 
Est ce que ce spectacle augmente votre colère ?
 Oui. Elle l’augmente dans le sens où on y trouve de l’assurance, en se disant que même si personne autour de nous ne semble s’offusquer d’une situation, on n’est pas pour autant seul à vouloir la dénoncer. Je ressors du spectacle la colère renforcée.
 
augmente votre espoir que les choses changent ?
Mon espoir est toujours le même, mais le spectacle à contribuer à l’attiser.
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Il n’a pas augmenté mon envie d’agir, il est toujours le même, bien présent. Par contre il augmente mon potentiel d’actions, contre le militantisme béat. Il me renforce dans l’idée qu’il nous faut être créatif et stratégique dans nos actions pour que les choses changent. On y retrouve de l’énergie pour s’y mettre. Je pensais cependant qu’on allait faire preuve de plus de créativité dans les solutions trouvées face aux situations d’oppression mises en scène. Ça restait pour la plupart des solutions proposées, des propositions d’action déjà connues.
 
 Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
J’ai 23 ans et j’étudie en alternance. J’ai le temps de me consacrer à la militance, à penser des moyens d’action, à travailler en collectif, parce que mes besoins premiers peuvent toujours être satisfaits.
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
« Les pauvres c’est moche, ça pue, c’est con et ça rapporte pas de pognon ».
Autres commentaires :
Merci.
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Oui, j’ai appris que des sociétés pouvaient licencier en utilisant la sous
traitance, ce que je pensais impossible.
J’ai appris aussi que des gens pouvaient devenir absents au monde car ne pouvant
plus le regarder sans lunettes.
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de
voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des
inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Oui, cela rend présent à l’esprit que ce qui pour nous représente juste un coup
supplémentaire désagréable mais supportable peut se révéler un handicap total
pour des « gueux »
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
J’ai été trés touché par la scène mettant en scène la réfugiée congolaise et la
jeune femme de l’association dont je ne me souviens plus le nom.
Parce qu’elle est trés contradictoire.
Dans un premier temps on est agacé par la prétention de la jeune femme à vouloir
aider quelqu’un sans connaitre sa vie.
Puis on est touché que sa volonté d’aider se transforme et aboutisse à quelque
chose à force d’écoute.
Enfin, on est placé devant la contradiction du recours à la violence (les armes)
parceque c’est la volonté des éxilés.
J’ai trouvé également que les 2 actrices étaient formidables.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Peut-être le grand magasin.
Les méchants sont trés méchants, les victimes sont trés gentilles….
 
Est ce que ce spectacle :
 
augmente votre colère ?
Oui
 
augmente votre espoir que les choses changent ?
Au fond oui, parce qu’il a eu lieu.
Et aussi grace aux « maximes »  sentiment d’impuissance, d’inutilité, peur et j’ai
oublié la 4 eme qui s’adressent aux sentiments de chacun d’entre nous de manière
personnelle.
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Oui, en m’engageant politiquement.
J’ai il y a longtemps milité contre la grande pauvreté au sein d’ATD.
J’ai cependant cessé au bout d’un certain temps car j’avais la curieuse
impression de faire la charité. C’est un engagement qui m’a paru à l’époque trop
fort pour moi.
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les
gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou
comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Je ne suis pas un gueux.
Je fais partie de ceux à qui le système profite à peu prés autant qu’il y
contribue, même
si depuis quelques années j’ai l’impression de moins profiter et de plus
contribuer.
Je pense qu’il existe également une classe sociale qui profite de manière
éhontée sans du tout contribuer.
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment
vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 
J’en ressors assez tourmenté. Une part de moi voudrait soulager, une autre tout
changer (ce qui n’est pas la même chose)et est peut-être contradictoire.
J’espère seulement que cette hésitation ne sera pas prétexte à ne rien faire.
 
 
Autres commentaires :
« Entre le puissant et le faible, c’est la liberté qui opprime, et c’est la loi
qui affranchit »
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Que l’on peut et doit mutualiser nos combats et que c’est la seule voie à suivre. Vous donnez clairement des  pistes de solutions possibles, plus lisibles pour moi cette fois-ci que d’habitude..
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ? 
On apprend toujours quelque chose avec votre équipe mais le plus important c’est de « faire comprendre »que le pauvre ou le laissé pour compte  n’est pas toujours l’unique responsable de son état et qu’il serait bon qu’il comprenne qu’il n’est pas coupable seul, qu’en plus de la précarité, on leui assène la responsabilité de sa pauvreté.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 Les Congolais par sa drôlerie de départ et la profondeur de l’abime qui suit
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?  Aucune
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
 ma hargne
augmente votre espoir que les choses changent ?
 oui, heureusement
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
en allant justement à la base, vers ceux qui souffrent et qui ne savent pas comment sortir de leur culpabilité, ne pas être leur voix mais leur donner la possibilité de donner de la voix eux-mêmes. Mais ce sont souvent les plus difficiles à mobiliser car on ne sait pas trop comment y aller…
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Gueux et fière de l’être ce qui suppose le refus de la corruption par le système même si financièrement on y laisse des plumes (mais la richesse de l’humain n’est pas son compte en banque !). Même si , vis à vis de la famille et des copains, les prises de position sont douloureuses et porteuses de fissures profondes. La vraie famille n’est-elle pas celle du coeur ? Facile à écrire mais pas facile à mettre en adéquation !
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 qu’il ne faut pas perdre espoir car « le monde » commence à bouger dans ses fondements ; c’est encore peu visible mais la « lame de fond » s’alimente ; je souhaite que bientôt elle se gave.
Autres commentaires :
C’est encore une fois du BEAU TRAVAIL, DE LA BELLE OUVRAGE et même si je connais déjà beaucoup de sujets, vous m’apportez à chaque fois, non seulement votre énergie et votre amitié, mais une façon différente de prendre les problèmes, de les décortiquer, de les détricoter puisque les histoires ont été vécues de l’intérieur._Ce n’est pas que du « y’a qu’à, faut qu’on…). Avec vous, on va au coeur du coeur, aux racines, à l’humain. Et à chaque fois ma sensibilité est touchée ce qui me permet de m’indigner encore plus fort et de continuer ma résistance et le « petit » combat que je mène._Ce n’est pas facile de trouver, d’inventer des solutions pour aller au devant de…mais, aider à la prise de conscience, c’est ce que nous nous souhaitons tous : éveiller la conscience, remettre l’humain debout, sortir de nos peurs, de notre culpabilité pour qu’après, debout, nous puissions nous joindre à tous ces « gueux debout ».
« Aider » ce n’est pas non plus « faire à la place de »
Et, chacun dans notre région, dans notre famille, dans nos activités, dans nos combats, c’est à nous d’éveiller le désir de changement.
GUEUX DE LA TERRE, UNISSONS  -NOUS !
On m’a traitée de Gueux une fois dans ma vie, c’était il y a plus de dix ans, aux portes de Monaco où nous manifestions contre les paradis fiscaux et, venant de ce « suffisant en imper maxi, chaussures luxe et 4X4 Jeep », ce : « Vous n’êtes que des gueux ! » , chargé de mépris,  m’est arrivé comme le plus beau compliment que l’on pouvait me faire.
J’ai été un peu longue…._Toute mon amitié, mon affection  et ma fraternité à cette magnifique « équipe ». A bientôt j’espère
Je vous aime
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Oui. A quel point le métier d’assistante sociale s’est dégradé.
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Cela ne change pas fondamentalement ma manière de voir « les pauvres ».
 Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 La sous-traitance : sujet crucial,  bien traité, bien mis en scène !
Le gars qui fête son anniversaire au cocktail ! Vive la débrouille, vive la désobéissance !
La banque, parce que la fin est positive, donne de l’espoir.
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
oui, parce qu’il fait un bon tour de la question, et rappelle que rien ne s’arrange et qu’il faut des efforts démesurés pour obtenir un minimum.
augmente votre espoir que les choses changent ?
 oui, quand même !
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 oui, parce qu’on se sent moins isolé, inutile, et qu’on a moins peur ensemble !
Agir par les mouvements associatifs, l’éducation, la transmission aux jeunes qu’on peut agir et garder l’espoir.
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Je ne me défini pas actuellement dans le groupe des « gueux », mais ils sont mes frères, et surtout mes sœurs, et je ne perds jamais de vue que nous sommes tous sur le fil, et aussi tous dans le même bateau…
 Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
On sort du spectacle tout remonté par l’énergie qui s’en dégage, et par l’émotion qu’il suscite.
C’est surtout des femmes qui ont réagi.
Autres commentaires :
 Un étonnement en ce qui me concerne : dans la scène de la sous-traitance, j’étais tellement paniquée (comme les personnages) de ce qui se passait, que je n’ai même pas pensé aux délégués, aux  syndicats (pourtant il y a quelques temps maintenant, j’avais fondé une section, mis en place des représentants du personnel, et avec mes copines on avait obtenus pas mal de choses !).
 
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Bonjour,
 
Je ne connaissais pas votre compagnie avant de recevoir un mail m’informant du spectacle –
Il y a plusieurs mois donc, j’ai regardé brièvement l’intitulé de votre pièce et le caractère « engagé » de la démarche m’a intrigué puis attiré –
J’ai donc presque naturellement exercé la démarche pour assister à la soirée du 15 janvier à Chelles – Sans chercher à en savoir davantage entre temps…
 
Tout d’abord, j’ai été agréablement surprise et vous remercie, non seulement de la qualité du spectacle mais aussi pour le jeu des acteurs, formidable..Merci pour cette belle soirée.
 
J’ai été très suprise du caractère interactif de la pièce – Je trouve cela excellent de lier le public aux textes de la pièce afin que ce dernier réagisse ou donne explicitement son avis. Très surprise de la spontanéité du public aussi…sauf s’ils connaissaient déjà la démarche et qu’ils avaient préparé leurs interventions..
 
Donc si j’ai apprit quelques chose à travers votre pièce, ce n’est pas dans le contenu – Ce sont des situations sociales que je suis amenée à cotoyer et rencontrer dans le cadre de mes activités…Mais sur la forme : cela donne quelques idées….!!
 
Comme je vous l’ai indiqué donc : engagée moi même, mon regard sur la situation d’un pan de notre société ne m’a pas explosé en pleine tête – Les situations de précarité, les situations de pauvreté, les difficultés dans le monde du travail, le pouvoir d’achat sont autant de sujets qui me sont, hélas, familiers..Moi même, j’ai traversé une enfance avec des besoins, où mes parents ne mangeaient pas à ma table, le chômage de mon père puis la maladie de ce dernier, etc..
 
De manière générale, le spectacle ne m’a pas appris à me mobiliser ou à prendre conscience de l’environnement social, dans lequel j’évolue – (Très peu pour moi la théorie économique de Friedman qui domine le Monde et qui nie la personne au profit des profits!) –
 
 En même temps d’adopter des postures quotidiennes, qui à mon echelle effectivement, semble peu de choses.
Toutefois et par exemple (vous faire la liste entière serait vain tant il y en a) : vous ne me verrez jamais prendre mes timbres dans un distributeur dans un bureau de poste; vous ne me verrez jamais à une caisse automatique mais toujours préférer attendre un peu plus mais avec une personne au bout; vous me verrez préférer prendre mon essence à uns station service avec des gens et non pas en 24/24; vous me verrez choisir mes produits d’alimentation courante en fonction, très souvent, de la provenance; j’ai boycotté Lu. J ai boycotté Total.etc etc etc…Je boycotte les TF1 et autres chaînes de ce type….etc….
 
Je n’avais pas à être convaincue quant au fait que la solidarité, une société fondée sur le collectif et non sur l’individualisme fait avancer les choses et bouger les mentalités.
Sauver le service public par exemple comme nous avons été amenés à le faire et le sommes encore aujourd’hui (je pense à La Poste)..Très mobilisée pour faire signer, etc.nécessite du nombre et ce toujours plus..
 
Même si je suis née en 1975, je relis les dispositions du CNR de 1945 avec délectation tant ce conseil avait posé les fondements des besoins de solidarité entre les citoyens – Avais senti l’urgence (mais est ce étonnant après les drames qu’ils avaient vécu) de plus d’Humain.
Ces notions sont indispensables et je regrette que le régime de la V eme république n’ai pas été adapté puisque ces institutions là ne peuvent permettre aux théories de la gauche de prospérer….
 
Nous avons besoin donc de prendre le pouvoir; prendre le pouvoir pour modifier les institutions; mais prendre le pouvoir, c’est aller voter –  Prendre le pouvoir, c’est inciter les gens à voter et faire voter – Car ce sont, aussi,  par les urnes que les choses peuvent changer – J’ai regretté que l’on ne les évoque pas-
Le Droit du travail est malmené car les dispositions législatives l’ont fait regresser…c’est trop court et pas assez rigoureux de vous l’écrire ainsi mais la représentation syndicale qui défend les salariés, les inspecteurs du travail sont lourdement attaqués….Un parlement à gauche serait donc rassurant…etc etc etc…!
 
Une autre remarque : les collectivités territoriales à gestion de gauche aujourd’hui demeurent au moins jusqu’en 2014 (date de l’entrée en vigueur de la réforme) les remparts pour protéger – Or, même si les textes se veulent porteurs, je n’ai retenu que des attaques à leur encontre…C’est leur faire un « procès » assez déséquilibré je trouve – C’est un sentiment que je vous livre non pour remettre en cause le bien fondé des messages véhiculés par votre pièce et la grande qualité des textes (je trouve qu’il devrait en avoir plus des compagnies comme la votre) mais si votre envie est de délivrer des messages, faites attention à ce qu’ils soient justes…J’ai trouvé dangereux de nier que par la démocratie, on peut aussi changer les choses – Les actions collectives, ce sont les élections aussi.Et tous les élu(e)s locaux ne sont pas des nantis insensibles:-))!!
 
A chaque échelle, à chaque démarche..la capacité de bousculer les mentalités est possible..Ce sont aussi bien des « petites » actions quotidiennes, que d’occasions à ne pas manquer de ne pas fermer sa « gueule »..de ne pas faire semblant de ne pas voir et d’agir, d’agir toujours –
 
Je retiendrai donc cela : la force du collectif…à suivre chez vous et ailleurs….
Et merci encore pour cette soirée,
 
j’ai omis ceci :  deux scènes particulièrement appréciées :  la jeune qui rencontre une « congolaise »…et celle où tous les services sociaux sont mis en ligne…
 
Bien cordialement,
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
J’ai appris comment on traite les pauvres dans les centre d’accueil sociaux. Il semblerait que l’on ait créer  ces centres pour faire croire que l’on s’intéresse aux précaires, mais en fait on culpabilise ces pauvres gens. Cependant, mon côté positif me porte à croire qu’il y a aussi des personnels compétents et humains dans ces structures d’accueil.
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 Cette pièce n’a éclairée davantage sur des situations que je connaissais déjà et appuyé là où cela fait mal. Cela m’a confirmé  dans l’idée qu’il est grand temps de se réveiller pour que les choses changent.
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi     ?
 Les tableaux des marcheurs étaient amusants, et symboliques d’une entraide qui peut gagner du terrain.
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 La scène au super marché était une bonne idée mais un peu confuse, peut-être un peu trop de monde sur scène ?
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
Oui bien sûr d’ailleurs je n’étais pas la seule dans le public.
augmente votre espoir que les choses changent ?
 oui j’ai un petit espoir lorsque je vois que la salle de 700 places était pleine
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 Personnellement telle une fourmi je m’investis dans mon quotidien en aidant autour de moi soi les collègues soit les amis en difficulté et parfois en discutant j’arrive à impliquer d’autres personnes.
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Issue d’un milieu ouvrier j’ai cotoyé la pauvreté, à force de travail et avec un peu de chance je fais à présent partie de la petite classe moyenne. Chaque jour je constate la misère autour de moi et j’ai conscience de ma position de privilégiée.
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 Beaucoup de personnes pensent qu’il y a trop de miséreux et que l’on ne peut rien faire pour eux car ils sont trop nombreux. Lorsque l’on me dit cela je raconte toujours cette petite histoire :
2  hommes se promènent sur une plage à marée basse. Il y a des centaines d’étoiles de mer échouées sur le sable. L’un des hommes se baisse et remet le maximum d’étoiles dans la mer. L’autre lui demande :
– « Pourquoi fais-tu cela c’est bien inutile, elles sont trop nombreuses tu te fatigues pour rien »
L’homme lui répond :
– « Bien sûr je ne peux pas toutes les sauver, mais en sauver une c’est déjà beaucoup »
Autres commentaires : 
Bravo à la Compagnie NAJE pour votre travail et votre courage.
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
Je n’ai pas forcément appris beaucoup de choses.
Mais cela m’a permis de lier certaines situations entre elles et ainsi d’organiser ma compréhension des choses, en particulier autour du rôle que l’on fait jouer aux intervenants dits sociaux, agents pole emploi, assistantes sociales, educateurs, centre sociaux et maisons de quartier…
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Oui, surtout dans la compréhension de la résignation qui peut s’abattre sur certaines personnes, en tant que victimes ou comme complices non-volontaires des injustices.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
J’ai beaucoup aimé la scène au sein de la grande surface, précise dans le processus de division/pression/chantage/exclusion, qui permet pas mal d’entrées pour rompre avec la fatalité de ce processus.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Je ne sais pas,
 J’ai du l’oublier
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
Oui
augmente votre espoir que les choses changent ?
oui en appuyant sur les aspects modifiables de ces processus qui se voudraient aussi légitimes qu’inévitables.
et en voyant que nous sommes nombreux à vouloir les modifier réunis dans une même salle.
 
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
J’étais déjà assez chaud je vous l’avoue, difficile d’augmenter indéfiniment.
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Ma classe est le prolétariat puisque je n’ai que mon travail pour vivre.
 
Travailleur précaire du spectacle, militant communiste et donc internationaliste, papa vigilant quant à l’évolution de l’école dans les quartiers populaires… sont des manières susceptibles de définir ma place dans société.
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 L’envie que ce spectacle soit vu largement, que les interrogations et les actions qu’il suscite soient largement partagées.
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
oui, les réductions des paniers AMAP pour les personnes percevant le RSA, certaines choses dans le fonctionnement des sous-traitants, la marche effectuée en France
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 
Plutôt confirmé des choses que je connaissais déjà. Je suis éducatrice spécialisée et je dois dire que j’ai reconnu beaucoup de chose contre lesquelles je me bat notamment les réponses des travailleurs sociaux, le système social en lui même, le manque d’écoute, les personnes reçues à la chaine, le manque de prise en compte d’une réalité globale.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 
La première m’a beaucoup plus par l’esthétique des corps et du mouvement
La scène des rencontres avec les travailleurs sociaux pour la question qu’elle pose, pour qui et pour quoi travail t-on?
La scène dans la banque, j’ai trouvé ce moyen d’action génial!
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
La scène de la « recherche de congolais », je n’ai pas bien compris quel était le but de cette association.
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?
oui par les pistes de moyen d’action concrètes, le fait de se sentir moins seule à avoir envie que les choses changent.
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
oui, malgré tout par le travail social, participer a des actions qui mêlent l’art et l’appropriation de l’espace public et continuer a me former en théâtre forum
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
classe moyenne essayant de penser et d’agir pour un autre système de société
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 le théâtre forum est décidément un outil formidable
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
J’ai forcément appris quelque chose, seulement  je ne le sais pas encore.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Oui ! J’ai découvert le syndicat des gueux.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
La scène sur la marche avec le centre social.
Dans cette scène, j’ai pu clairement remonter au système.
Je suis sortie du cadre de l’individualité que peuvent parfois imposer certaines scènes,
pour voir que dans une politique répressive et d’exclusion comme est la nôtre, la prise de conscience et surtout de position de chaque acteur de ce « système » est vitale.
et puis je l’ai trouvé  magnifique.
 
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
   La scène avec les congolais.
  Je ne l’ai pas comprise je crois et je n’ai pas réussi à l’intégrer au spectacle.
  Le début avec la Sityzen et la jeune femme puis par la suite avec les contenners d’armes. Je n’y ai pas vu la position de Naje.
  Ensuite le témoignage de cette femme était pour le moins perturbant a mes yeux car elle est passée du témoignage au jeux théâtral du coup …
  il y avait pour moi comme    un non sens.
  Dans toute cette scène je n’ai pas réussi a comprendre la finalité de la chose.
  Mais bon, on discutera si j’ai raté un truc.
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
Non la colère est le sentiment vital de la survit pour moi.
Plutôt ma prise de conscience et ma peur.
 
 
      Augmente votre espoir que les choses changent ?
      Oui de voir une colère sourde montée ne serait-ce que sur un plateau de théâtre, est quelque chose que je ne peux enregistrer que    comme de l’espoir.
 
         augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Non, honnêtement cela n’augmente pas mon envie d’agir cela la conforte et me fait réfléchir sur la pertinence de mes engagements.
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Gueux
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Ce soir je ne me suis pas sentie du mauvais côté, c’est pas tout les jours !
 
Autres commentaires :
Un plaisir grands de retrouver mes ami(e)s « Najiens » et  » Najiennes!!! »
Un grands bravo aux comedien(nes).
Heureuse de vous connaître.
 
22
 
Bonjour Fabienne,
Encore merci pour ce forum de samedi dernier, je reviens vers toi, pour savoir si nous pouvons avec les auditeurs du cnam toi et d’autres personnes du spectacle « la force des gueux » organiser une rencontre -échange autour de cette expérience un lundi soir en janvier au cnam ?
Encore merci pour ce forum de samedi dernier, je reviens vers toi, pour savoir si nous pouvons avec les auditeurs du cnam toi et d’autres personnes du spectacle « la force des gueux » organiser une rencontre -échange autour de cette expérience un lundi soir en janvier au cnam ?
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ? 
 Nous avons découvert le théâtre forum et son fonctionnement. 
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ? 
Non 
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ? 
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ? 
augmente votre espoir que les choses changent ? 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ? 
 
Le développement de la misère d’une partie des populations n’est qu’une conséquence logique du développement des richesses d’une autre partie. L’augmentation des inégalités sociales n’a donc rien d’étonnant. ll est important de désigner le bon oppresseur… 
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ? 
 
Du coté des gueux… 
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ? 
 
Lutter, lutter et lutter… 
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
– Ensemble on est plus fort, c’est vrai que l’entreprise individualise et isole pour mieux contrôler les individus.
– tour de passe-passe administratif (ne pas payer son gaz et son électricité pour se payer des lunettes)
– le rôle des centres socio culturels, ce fut pour moi une vraie découverte et c’est un combat que je vais mener….
 
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 non j’ai conscience de cette maltraitance car mon vécu m’a conduit à me confronter et à gérer des injustices administratives (mari noir, enfants métisses)
Mes parents paient des impôts (peu) ma mère a 400 euros de retraite, mon père 800 euros, ils sont propriétaires mais avec les charges de chauffage ma mère par exemplaire ne peut pas se payer le dentiste et elle mange à présent du pain de mie, c’est toujours très angoissant pour elle de devoir changer ses lunettes, ils sont trop riches pour être pauvres et trop pauvres pour être riches, vivent à la campagne, ne chauffe pas toute la période d’hiver car n’ont pas les moyens de remplir la cuve à mazout pour assurer le chauffage jusqu’à la fin de l’hiver, ils alternent avec la cheminée et chauffe un peu au bois. Mes grands-parents vivaient mieux en  ayant moins de moyen.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 balayeurs et sous traitance et sans papier : m’a rappelé un livre de bernard Friot sociologue qui a écrit un livre sur les retraites dans lequel il explique qu’il y a une politique de la précarisation  avec les emplois jeunes, à partir de 58 ans en moyenne les gens se retrouvent au chomage et particulièrement les femmes. cela signifie qu’entre le moment où vous êtes sans emploi et le moment où vous avez droit à la retraite il y a un no man’s land. Cette période de no man’s land va durer plus longtemps puisque l’âge de la retraite a été reculé. Cela signifie que l’on va créer des emplois vieux, subventionnés eux aussi et que c’est au bénéfices des employeurs et donc des actionnaires. De même il y a une politique des sans papiers afin de baisser le coût du travail du travail.
Vous avez parlé des intérimaires, des cdd, des sous traitants mais vous avez oublié les stagiaires qui sont à présent remplacés dans les entreprises par les alternants. C’est une nouvelle génération de précaire. Ces jeunes sont embauchés pour 2 années, souvent on les met en lieu et place de CDD, CDI, intérimaires et ils sont en fait peu formés. Leur coût est pris en charge à 100% par l Etat par le biais de cadeaux fiscaux aux entreprises , ils ne coutent rien à l’employeur. Je suis moi-même tutrice d’un alternant dans un grand groupe. La direction générale a fixé à 3500 sur 2 ans le niveau d’embauche de ces jeunes, et a tapé du point sur la table l’année dernière car nous n’étions qu’ à 1500. Les financiers comptent sur cette manne pour baisser les coûts salariaux.
Les écoles qui gèrent ces alternants font payer cher leur formation et s’enrichissent sur le dos de ces jeunes qui doivent payer leur formation. C’est machiavélique.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 pôle emploi : pas assez fouillé, savez-vous qu’à pôle emploi il n’y a même pas de toilettes…..
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?  non
augmente votre espoir que les choses changent ?
 oui car solidarité est possible
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
oui je vais d’ailleurs travailler en détachement syndical pour aider les collègues et qu’ils se sentent moins seuls et moins isolés. Rompre la solitude et l’isolement qui peut être mental et pas seulement physique c’est déjà faire un pas vers la lumière.
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ».Etvous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Je me définis comme quelqu’un de nantis dans la mesure où je n’ai jamais été au chomage, où j’ai assez de connaissance pour me défendre , j’ai fait des études, j’ai accès à la connaissance, des professeurs m’ont appris à penser par moi-même et mon éducation à garder l’estime de moi-même.
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 J’en suis sortie revigorée et pleine de courage pour me battre  contre un supérieur hierarchique qui me harcèle et devant des maltraitances faites aux individus qui se multiplient et sont infligées par des gens ordinaires qui pensent que c’est leur devoir, leur métier d’appliquer des règlements sans penser aux conséquences humaines. Je me dis que j’ai bien raison de ne pas baisser les bras à mon niveau et qu’il faut toujours résister à la pensée unique et au consensus mou que je honnis.
 
Autres commentaires :
 Le cas des sans papiers n’a pas suscité de réactions, je n’ai moi même pas de solution sur le sujet. Je m’interroge, que faire ?
 
 
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Bonjour,
 
Je vais trouver un moment pour répondre à votre questionnaire.
J’ai vraiment beaucoup apprécié votre travail et les alternatives proposées lors du forum ont suscitées de nombreuses discussions tout au long de mon retour en rer sur Paris avec d’autres spectateurs que je ne connaissais pas auparavant ! (C’est la première fois que cela m’arrive en sortant d’un théâtre!)
 
J’espère vivement pouvoir vous rencontrer et pouvoir savoir comment vous en êtes venue au théâtre-forum.
 
26
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Que l’on oublie sans cesse la force du collectif et que l’on passe plus de temps à se battre contre nous mêmes (plus précisément les schémas reçus et autres »flics de la tête »)qu’à lutter efficacement contre les injustices.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Je ne pense pas
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi:
 La scène avec la Congolaise car j’ai partagé d’intenses émotions avec beaucoup de spectateurs qui sont passés d’un quasi fou-rire aux larmes et c’est ce partage que je viens chercher dans un spectacle en général et dans cette forme de théatre c’est un fabuleux outil puisque l’essentiel du public vient « reprendre des forces » pour mener des luttes .
  Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Le poème de Michaux à la fin , la scène qui précède me suffisait, j’aurais aimé rester sur cette marche des pauvres. Bien sur,à la relecture (puisque nous avons pour la première fois la joie de pouvoir relire!) c’est très beau mais dans le fil du spectacle ça m’a gênée..
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
Plus exactement la ravive
augmente votre espoir que les choses changent ?
Oui car des actions réussies étaient présentées, ça fait du bien de voir que ça existe!
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
En étant plus attentive aux mouvements collectifs naissants
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Comme beaucoup de gens qui ont un boulot et, de plus, dans un pays riche,je me range dans la classe »moyenne »tout en étant solidaire de ceux qui vivent dans une grande précarité car consciente que la frontière est très mince puisqu’un accident de la vie fait vite basculer de mon « statut » au leur!..
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Ca fait du bien de se sentir utile aux autres en les rejoignant!
 
Autres commentaires :
j’ai beaucoup apprécié la variété d’émotions véhiculées par ce spectacle
 
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1 : Ce que j’ai pu apprendre ? Rien sur l’essentiel, si ce n’est que visualiser sur scène la galère de la sous-traitance et de la précarité des salariés, donne une dimension particulèrement insoutenable à la situation.
         2 : Question lancinante : suis-je ou non une privilégiée ? Où je me situe par rapport à ceux qui ont plus, qui ont moins ?  Je suis une hôtesse de l’air retraitée qui a élévé seule sa fille en se battant pour qu’elle ait le maximum de chances…Recevoir de plein fouet la souffrance de l’exploitation et de la précarité ravive un questionnement permanent: comment s’investir si ce n’est  par des gestes quotidiens pour soulager les charges de travail, sourire, un mot compatissant, une piécette dans le métro, un panier le jour de la banque alimentaire…le problème de l’augmentation de la précarité lié à l’émergence des pays anciennement assimilés au tiers monde, le brésil, la chine, l’inde…comment rétablir une meilleures égalité de l’emploi et des salaires face à l’angoisse du chomâge et la normalisation de la sous-traitance ? Et quand on espère pour son enfant une bonne situation pour qu’elle ait un confort de vie égal à celui que vous lui avez assuré jusqu’à présent, à quel part d’égoisme céder sans triomphalisme ?
   3 :  Il m’est difficile de sélectionner une partie plutôt qu’une autre, mais il y a eu une scène révélatrice pour moi, celle des assistantes sociales et personnel de l’ANPE, surtout à la lumière des débats autour des intervenants montrant leur impuissance faute de moyens financiers, et qui m’a rappelé un film remarquable dont j’ai oublié le titre, documentaire sur l’impuissance du personnel face à la situation dramatique des demandeurs d’asile.
  4  : Ce spectacle a-t-il augmenté ma colère ? Il a surement ravivé ma mémoire ! et réactivé une forme de sensibilisation à la question ; renvoyée à Brecht et aux profondes interrogations suite à la désillusion de ce qu’ont  été les espérances communistes. Et fait remonter une forme d’angoisse pour l’avenir de nos enfants, au sens large du terme.Et l’avenir du monde occidental.
5  :  Je me situe à priori dans la masse de la classe moyenne ; cette masse agissante dont le nombre  a dans le passé fait plier le gouvernement – le CPE – qui dont la mobilisation récente n’a pas fait reculer la réforme des retraites…
6  :  A la suite du spectacle, j’ai d’abord ressenti une forme de soulagement probablement lié au phénomène de catharsis inhérent au théâtre. Une espèce de joie collective peu à peu dissipée au profit de l’angoisse…mais la réactivation d’une forme de solidarité sociale même si elle ne m’avait jamais complétement quittée.
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
    Non, rien que je ne sache déjà mais ce n’est pas le cas  pour tout le monde et bien que je sois loin de me considérer  comme  connaissant à perfection tous les aspects de l’exploitation
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
  Elle ne fait qu’accentuer  l’aversion que j’ai pour cette  société se considérant comme l’unique et la seule possible
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi  :
 J’ai beaucoup aimé celle de la recherche du congolais perdu qui m’a fait beaucoup rigoler, et aussi les photos tableaux de la marche.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
  Je ne vois pas, peut-être certaines références  à Bhopâl et à un certain pacifisme de bon ton.
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
  C’est bien possible
augmente votre espoir que les choses changent ?
 oui, le fait de vous voir tous réunis  pour faire quelque chose d’utile  et cela en même temps  que   le peuple Tunisien a pu secouer une crapule  bien qu’il en reste encore beaucoup d’autres qui n’ont que le mot démocratie à la bouche.
 augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  
 Oui;      le comment c’est le plus compliqué de la chose, mais les actions peuvent varier selon les moments et le événements.
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?      ouvrier aux portes de la retraite
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 Je dirais qu’il est possible de faire de « l’art » sans pour autant y faire rentrer les lieux-communs et les valeurs de l’estéthique en vogue.
 Autres commentaires :
       Je vous encourage à continuer
 
29
 
je retiens l/histoire des lunettes  qui ma beaucoup touchée  espérons qu/il   y aura  un changement en 2012
 
30
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
les actions les plus éclatantes ne sont pas forcément les plus efficaces! je le savais déjà ,mais,cela fait du bien de se le réentendre dire sous cette
 forme.
 
 Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 non, car elle avait déjà beaucoup changé à la lecture du livre « quai
 Ouistreham »
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
dans le centre social  l’animatrice qui apprend à cuisiner le lapin!
1er volet: »..non mais c’ est ahurissant:  aller dans un centre pour apprendre à cuisiner un lapin…et puis, enseigner ça!…il y a des choses tellement plus importantes!!.. Ridicule, dérisoire!!… »
2eme volet:un homme monte sur scène: il invite les manifestants qui ne s’étaient pas fait entendre du centre social- méfiance, peur-à venir manger le lapin!!!…pour discuter  de leur lutte et soudain le contacte va se faire..et le lapin sert de relais à deux groupes qui s’ignoraient!!
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
aucune
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
non
augmente votre espoir que les choses changent ?
oui
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
je ne peux pas répondre, je ne sais pas.
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
je ne sais pas
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
plus j’ avance dans la vie plus je découvre ,émerveillée, la puissance  que recèle un être humain
Autres commentaires :
ET MERCI POUR CETTE SOIRÉE!
 
31
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
J’ai découvert une nouvelle forme d’action collective qui me paraît très intéressante.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 Non.
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
J’ai été très touchée par l’intervention d’un homme dans la deuxième partie (« pourquoi tu veux retrouver ton père? »), c’était criant de vérité et d’émotion, je suis admirative de la capacité de certaines personnes à se mettre à nu devant tant de monde.
 Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
Non.
augmente votre espoir que les choses changent ?
 La mobilisation des acteurs et des spectateurs, l’alchimie qui a lieu au moment du spectacle et du « débat » ensuite augmentent mon espoir, oui, parce que c’est déjà de l’action collective et que cela montre une forte mobilisation citoyenne dont je doute souvent.
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 Cela me rappelle le pourquoi de certains de mes engagements et me permet de tenir bon, de ne pas perdre le cap, que ce soit dans ma vie professionnelle ou personnelle.
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Je me sens dans les deux camps. La position sociale est très relative : face à une personne SDF, je suis une nantie. Face à un grand bourgeois, face au gouvernement, je me sens parfois assez « gueuse », plus par le mépris qu’ils semblent ressentir à notre égard que par un sentiment d’infériorité de ma part. Je me sens du côté des gueux à chaque fois que je me trouve dans une situation où quelqu’un d’apparemment plus puissant que moi cherche à en profiter à mon détriment (employeur, administration, force de l’ordre, supérieur hiérarchique…).
 Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
  J’ai envie de continuer les combats que je mène au quotidien et de les approfondir, de ne pas oublier la force que l’on peut avoir lorsque l’on se regroupe.
 Autres commentaires :
BRAVO et j’espère que vous pourrez continuer aussi longtemps que vous le souhaitez!
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 On voudrait bien y croire à la Force des gueux. Si on voulait faire des références, on citerait John Gay, Berthold Brecht, Kurt Weill et Benjamin Britten qui ont fait une place à ceux que d’ordinaire on enferme ou on criminalise. Si on voulait rester en France, on appellerait à la rescousse Jean Valjean, Gavroche et Fantine. Car au moins, ces Misérables là ont laissé un nom. Ils sont entrés par effraction dans la littérature qui comptait jusque là plus de princes que de manants. Aujourd’hui, encore, sur les écrans, ils sont rares les héros qui se lèvent à 6 heures et prennent le RER.
 
            Les Gueux qui ce soir-là nous ont parlé avaient travaillé d’arrache pied pour dire ce qu’ils avaient à dire, montrer ce qu’ils voulaient montrer. Ils étaient caissières de supermarché, SDF, réfugiée politique, usagers de centre sociaux, travailleurs sociaux plus ou moins compatissants, plus ou moins engagés, balayeurs, vigile, retraités, responsable associatif qui-ne-veut-pas-faire-de-politique, marcheurs pour la dignité, hommes et femmes de ménage, enfants sans parents ou parents privés d’enfants, employés de banque. Il manquait bien quelques renégats, quelques cambrioleurs, mais il ne faut pas être trop regardant. Ils ont dit leur colère et leur indignation, leur difficulté, leur fatigue. Mais aussi leur capacité de contourner, de bricoler, de résister. Et encore leur espoir qu’il y a toujours quelque choses à tenter.
 
            On pourrait parler de performance réussie, d’éclairage qui habillait le plateau comme un décor, de la beauté du diaporama vivant, parfois même sonore, de la belle mise en espace, des références à Prévert et à Michaux, de l’énergie des comédiens qui faisaient « compagnie », car ce n’est pas le salaire qui définit le métier. On pourrait discuter de la pertinence des tableaux qui se sont succédé, y en avait-il un de trop ? Fallait-il évoquer plus l’économique ou, au contraire, ne pas autant s’appesantir sur le traitement social de la pauvreté ? Les enchaînements étaient-ils pertinents ? Le texte sonnait-il juste ? Le niveau de langue était-il pertinent ? Fallait-il faire plus long ou plus court ? Les acteurs avaient-ils le ton juste ?
            Je laisse ces questions à ceux qui voudraient parler de la Force des Gueux comme d’un spectacle ordinaire, encore que je ne sache pas vraiment ce qu’est un spectacle ordinaire et ce que le Théâtre, de l’Opprimé ou du Dominant, ce que l’art en général doit nous dire ou nous montrer. Je n’ai guère de compétence en Esthétique.
 
            Quand les lumières se rallument, quand on est sur le fil entre le théâtre et la vraie vie, quand il n’y a plus de frontière entre la scène et la salle, c’est autre chose qui s’opère. Le spectateur peut devenir auteur. Deviendra-t-il acteur en sortant du théâtre ? Le directeur du supermarché verra-t-il s’organiser sous ses yeux un collectif qui empêchera les licenciements et la sous-traitance ? Y aura-t-il 20.000 personnes à la prochaine marche de la dignité ? Le port des lunettes sera-t-il ajouté aux droits constitutionnels ? C’est tout cela que le public, qui n’est plus une masse informe, mais un groupe d’hommes et de femmes, doit venir dire en scène. Comme un canevas sur lequel chacun pourrait sur-broder avec une couleur distinctive. Jusqu’à ce qu’on se sépare dans une chaleur singulière qui irradie jusqu’au train du retour.
 
            Oui, on voudrait y croire à cette force des Gueux, à cette énergie du théâtre qui renoue avec l’agora ou avec le forum, avec cette parole qui serait distribuée. Pourtant, on n’y arrive pas. Il y a trop d’images de misère réprimée ou passée sous silence, de luttes qui n’aboutissent pas, de pauvres qui meurent trop tôt, d’émeutes de la faim qui ne remplissent pas les ventres de ceux qui manifestent, de dictateurs qui meurent dans leur lit quand on voudrait qu’ils payent les dommages commis. Nous, nous avons de la chance, nous vivons dans un pays riche ou la pauvreté est encore un peu scandaleuse, où l’Etat se parfume de Providence. Mais comme disait Georg Simmel, « Il apparaît clairement que le fait de prendre aux riches pour donner aux pauvres n’a pas pour but d’égaliser les positions individuelles, pas plus, même dans son orientation, que de supprimer la différence sociale qui sépare les riches de pauvres. Au contraire, l’assistance se fonde sur la structure sociale, quelle qu’elle soit ; elle est en contradiction totale avec toutes aspiration socialiste ou communiste, qui abolirait une telle structure sociale. Le but de l’assistance est précisément de mitiger certaines manifestations extrêmes de différenciation sociale, afin que la structure sociale puisse continuer à se fonder sur cette différenciation. Si l’assistance devait se fonder sur les intérêts des pauvres, il n’y aurait, en principe, aucune limite possible quant à la transmission de la propriété en faveur du pauvre, une transmission qui conduirait à l’égalité de tous. » (Les pauvres, 1908).
 
            Peut-être que je me laisse dominer par un de ces sentiments dénoncés l’autre soir : la peur, l’impuissance, le découragement… Peut-être que je suis trop sensible ou trop cynique et que l’exercice du Forum me plonge dans la perplexité. Mais la puissance d’évocation de ces scènes montrant le monde comme il va m’a plus plongée dans la tristesse que permis de croire que l’espoir ne m’a pas encore abandonnée. Quoi qu’il en soit, un de vos but est atteint, sans doute, car ce qui s’est passé samedi soir laisse une vraie trace qui ne disparaît pas une fois la nuit passée.
 
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Bilan de trois personnes d’un groupe ATD avec des phrases qui viennent de militants et d’autres de volontaires :
 
avez vous appris….
j’ai éé étonné qu’il y ait autant de monde à ce rassemblement et donc interessé  (volontaire)
non car la vie actuelle (la misère) progresse et ce n’est pas demain que ça finira parce que je la vis et que je l’ai vécue ( militant)
 
scène la plus aimée
celle des travailleurs sociaux parce qu’elle me touche le plus et qu’elle suscite des réactions ( volontaire)
la même car elle montre le décalage entre la « vocation » et la « motivation » que pourrait avoir cette profession et la réalité dans le contexte de produire des résultats (volontaire)
 
augmente votre colère
oui pour les trois
 
augmente l’espoir
oui pour les trois
 
envie d’agir
oui en multipliant ce genre de spectacle pour cultiver notre indignation et travailler ensemble des réponses et même créer un lobby puisque maintenant tout marche par lobby (volontaire)
je n’arrête pas(militant)
est ce quece genre de production pourrait être télévidée pour toucher plus de monde??? (volontaire)
 
votre classe sociale
je me dirais ami des gueux et cela doit aller jusqu’à la compromission c’est à dire perdre sa crédibilité comme eux ils en ont besoin pour exister et pouvoir s’exprimer ( volontaire)
gueux ne me plait pas c’est trop vulgaire je dirais plutôt délaissé ou laissé pour compte on ne t’écoute que d’une oreille ( militant)
en lutte avec eux mais dans un croisement des savoirs plutôt que dans un affrontement ( volontaire) et dans une écoute publique de leur parole comme dans l’université populaire quart monde ( volontaire)
 
cette soirée
j’ai été étonné qu’il y ait tant de spectateurs mais ce n’est pas évident du tout pour tout le monde de prendre la place d’un acteur il faudrait plusieurs soirées comme celle là pour entrer dans cette pratique ( volontaire)
pendant le moment où nous devions intervenir je me suis apperçu que certaines personnes étaient déçues de ne pas le faire et on avait l’impression que c’était les mêmes ou des personnes prévues à l’avance qui intervenaient (militant)
très forte mais trop rare bien que je sache tout ce qu’il faut de force pour créer cela ( volontaire)
 
autres
 
quand on vend une boisson 2 euros les deux gobelets est on vraiment contre la misère!!! ( militant)
 
voilà très en retard les réactions pas de tous  merci encore de tout ce travail
 
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Encore merci pour votre travail et l’énergie qu’il va nous donner pour poursuivre.
Je te fais un retour mi-personnel, mi-collectif (nous avons fait un temps de retour à 8-10 lors d’une rencontre hier).
Une question : après diffusion de votre travail sous forme de livres, est-ce que vous pensez faire un pdf du spectacle ? (question intéressée qui nous permettrait une diffusion large)
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
OUI, notre collectif a développé des outils de revendication et d’action collective en direction des collectivités locales.
Par contre, la question des travailleurs précaires et des liens avec le monde de l’entreprise est peu évoqué alors qu’il y a là un levier de changement majeur. De plus nous avons à mobiliser des travailleurs précaires en plus de militants et de personnes vivant dans la marginalité.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi 
Celle des assistantes sociales car elle décrit une réalité qu’il est essentielle de transformer, en alliance avec les personnes, et souvent en opposition avec les logiques des institutions.
Celle des centres sociaux, bien évidemment, car l’effet miroir était réussi et nous encourage à poursuivre dans la transformation de nos associations pour quelles soient en phase avec les enjeux de pauvreté et AVEC les personnes concernées.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Je vois pas, j’ai trouvé la logique d’ensemble réussie et chaque scène faisant partie du tableau.
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 OUI, OUI et OUI avec des remarques pour pondérer :
 » Heureusement, ça ne m’a pas mis plus en colère, je le suis déjà assez, mais ça a renforcé mon espoir et mon envie »
 » Oui, mais la pauvreté rend fou également (dans le sens du trouble psychologique) »
« On a besoin de ces trois éléments pour avancer »
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 
Autres commentaires :
– La question de la séquestration de patron est bien et à interroger le principe de non violence que nous avons posé dans notre collectif.
– Le temps où nous avons fait forum était super intéressant (et chapeau pour la réalisation avec une salle de 700 personnes).
– Beaucoup nous on dit avoir trouvé la soirée super et le spectacle pas du tout long (ce qui peut être interprété comme étant différent d’autres spectacles que les personnes avaient vu)
– Une personne du collectif est sortie de la salle parce que « les situations représentées étaient trop proches de ce qu’il vivait et que c’était trop dur à supporter »
 
 Amitiés
 
 
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bonjour,
 
nous avons vraiment aimé votre
présentation, d’ailleurs même un résident du palais du peuple est monté sur la
seine pour témoigner contre les injustices sociales, et contre le travail
émiété et précaire. je vais remplir le questionnaire et je vous en remercie
encore une fois de votre invitation. nous serons très reconnaissant si vous nous
invitez à d’autres présentations. merci NAJE , et merci la compagnie
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
– Les 4 démons qui nous empêchent d’agir : très utile d’en être conscient lors de prochaines actions. ?
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ? ?
– Non ?
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
– Au début de la scène qui se déroule dans un centre social, quand les animateurs affirment qu’ils font de l’éducation populaire, j’ai cru que la scène se déroulait dans un centre social autogéré en Italie. J’ai vite déchanté… Franche rigolade.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
– La première scène, sur la gestion des salariés dans une enseigne de la grande distribution. Pour avoir soutenu des salariés en lutte dans une enseigne de la grande distribution, je ne suis convaincu par aucune des interventions de la salle. Et je n’ai rien de mieux à proposer. Quel démon que le sentiment d’impuissance…
Néanmoins, je pense qu’il s’agit de la partie «dure» de la force des gueux – la machine à fabriquer des gueux – et qu’il faut effectivement commencer par cette scène.
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
– Non
 
augmente votre espoir que les choses changent ?
– Non
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses et comment ?
– Oui. 2 pistes :
1/ En tant que client de la grande distribution, être à l’écoute de ses salariés pour les soutenir quand ils souhaitent passer à l’action.
2/ En tant que militant d’un collectif de chômeurs et précaires, j’ai jusqu’à présent rarement rencontré lors de nos actions des travailleurs sociaux qui admettent leur rôle de contrôleur social, même s’ils sont plus ou moins conscients de ce rôle. La situation ambigue dans laquelle ils se trouvent entraîne des dépressions, des arrêts maladie, des démissions,…
Le collectif des travailleurs sociaux de Seine-Saint-Denis me semble une initiative intéressante pour faire bouger les lignes. Et peut-être agir ensemble localement…
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous rangez vous ? ou comment définiriez vous votre place dans la société ?
– Petite bourgeoisie de province déclassée
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
– Seule l’action collective permet éventuellement d’obtenir quelque chose. Je dis «éventuellement», car les avancées obtenues par une action collective peuvent être remises en cause très rapidement.
 
Autres commentaires :
– Ma compagne, qui est travailleuse sociale en Seine-Saint-Denis, a trouvé que le côté « il y a les bons gueux et les méchants travailleurs sociaux » ne reflétait pas nécessairement la réalité. La situation n’est effectivement pas toujours aussi tranchée. Je pense en particulier à des travailleurs sociaux qui envoient des gueux à notre collectif lorsqu’ils se sentent impuissants devant une situation très dégradée.
A développer.
 
36
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Oui, je n’étais pas au courant de la marches des centres sociaux ni de Citizen.
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Disons que le théâtre a le pouvoir de toucher au coeur.
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
Pfff, toutes, je crois bien. Celle des travailleurs sociaux, celle des centres sociaux, celle du supermarché…
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 S’il faut en choisir une, ce serait celle de la banque, d’ailleurs, je l’avais oublié.
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
L’entretient.
augmente votre espoir que les choses changent ?
Oui
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Oui. Ne pas canner, ne pas flancher, ne pas se résigner.
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Classe moyenne qui peut encore se soigner les dents et s’acheter des lunettes. Et qui se sent plus proche des gueux que des bourgeois. Les droits ne peuvent exister que s’ils s’appliquent à toutes et tous.
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 J’en sors revigorée.
Autres commentaires :
 Bravo à toute la troupe et continuez !
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
ELLE M’A REMIS DANS LE CONCRET DE CE QUE çA PEUT ÊTRE DE NE JAMAIS AVOIR DE QUOI FINIR LE MOIS
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 
CELLE DES CENTRES SOCIAUX, CAR ELLE MONTRE TRÈS BIEN L’ALTERNATIVE QUI SE POSE À CE GENRE DE STRUCTURES : GÉRER LA PAUVRETÉ OU LA COMBATTRE
ET CELLES DE LA CITIZEN, CAR ELLE MONTRE COMMENT DES GENS DÉTERMINÉS, EN DÉVELOPPANT CLAIREMENT DES LOGIQUES D’ORGANISATION DES OPPRIMÉS, PEUVENT COMMENCER À CHANGER LES CHOSES ET À OBTENIR DES VICTOIRES
J’AI AUSSI BIEN AIMÉ LES DEUX POÈMES
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
C’EST PAS VRAIMENT QUE JE L’AI MOINS AIMÉE MAIS JE TROUVE QU’ON MET UN MOMENT, AU DÉBUT DU « CASSAGE DES PAUVRES », À COMPRENDRE QU’IL S’AGIT DES TRAVAILLEURS SOCIAUX.
 
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Est ce que ce spectacle :
 
augmente votre colère ?
 
augmente votre espoir que les choses changent ? OUI
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 OUI
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 CLASSE MOYENNE
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 
J’EN RESSORS A NOUVEAU CONVAINCU QUE C’EST LA QUESTION CENTRALE DU CHANGEMENT DE SOCIÉTÉ À RÉUSSIR… ALORS QU’IL M’ARRIVE DE L’OUBLIER
 
Autres commentaires :
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Oui, j’ai entendu parler pour la première fois de la Citizen et de la méthode de Saul Alinski. Cela me donne envie d’en savoir plus à ce sujet. J’ai également découvert ce qu’était le théâtre forum. Merci Olga !!
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Oui dans la mesure où même si l’on se tient informé c’est toujours la vision du « dominant » qui est la plus largement diffusée. Ce type de spectacle a le mérite de rétablir l’équilibre des points de vue.
Je suis assistante sociale travaillant avec un public toxicomane la plupart en grande précarité et je dois dire que la question des inégalités sociales m’apparaît d’autant plus forte chez ce public dans la mesure où leur dépendance fait peur. Dans l’imaginaire et les représentations sociales la personne toxicomane est perçue très négativement que ce soit par les institutions et même par certains professionnels. La question de l’hébergement est la plus difficile, il faut être clair le 115, en autre, ne veut pas de toxicomanes. J’ai eu à soutenir une famille dont le père est un ancien usager sous traitement de substitution, il occupe un emploi en intérim, possède des papiers tout comme le reste de la famille. Cette famille rentre dans les critères du solibail géré par le 115, on a bataillé juste pour avoir le service et exposer la situation. La personne du 115 nous rappelle et nous dit «  mais je connais votre structure vous vous occupait de toxico ? ah bah c’est même pas la peine les associations, car c’est les associations qui décide de faire rentrer les familles dans le dispositif ou pas. Elles n’en voudront pas de cette famille, ça sert à rien de présenter leur dossier ; Et puis comment ça se fait qu’ils n’ont pas vus d’assistante sociale de secteur et l’aide sociale à l’enfance, ya quand même un enfant dans l’histoire ».
Alors n’oublions aucun gueux !! Ce témoignage aurait eu toute sa place dans le tableau intitulé le « cassage des pauvres ».
 
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
J’ai aimé l’ensemble du spectacle mais les interventions et interactions avec le public sont les moments que j’ai le plus apprécié notamment la scène reprise avec le patron du magasin et le centre social. On se rend compte que ce n’est pas si simple d’agir et qu’il est nécessaire d’inventer ensemble pour avancer. L’utopie collective est également une partie à laquelle j’ai été sensible.
 
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
 non
augmente votre espoir que les choses changent ?
 oui
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
oui cela augmente mon envie d’agir déjà au sein de ma profession en favorisant le travail collectif et la force du groupe. Dans ma vie quotidienne en sensibilisant le maximum de personne dans mon entourage, en les invitant à découvrir le théâtre forum que la plupart ne connaissait pas tout comme moi.
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Nous sommes des gueux c’est évident. La classe moyenne est celle qui est amenée à disparaître si rien ne bouge. Je crois qu’il ne faut pas oublier que nous avons un pouvoir de cosomm’acteur mais parfois on se sent découragé et on peut être tenté de baisser les bras. Ce n’est pas toujours évident de se dire qu’on peut se mobiliser. Ce genre de rencontre donne de l’énergie.
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Un souffle de liberté qui donne l’énergie de se battre !!
 
 
Autres commentaires :
En fond de salle on n’entendait pas les interventions des spect’acteurs, c’est dommage car nous avons raté des échanges probablement intéressants.
 
 
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bonjour,
 
Nous avons vraiment aimé votre
présentation, d’ailleurs meme un résidants du palais du peuple est monté sur la
seine pour témoigner contre les injustices sociales, et contre le travail
émmiété et précaire. je vais remplir le questionnaire et je vous en remercie
encore une fois de votre invitation. nous serons très reconnaissant si vous nous
invitez à d’autres présentation. merci NAJE , et merci la compagnie°°
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Première chose : l’aspect théorique du spectacle. C’est à dire que j’avais lu le théâtre de l’opprimé avec beaucoup d’intérêt mais avec du mal à comprendre la pratique des écrit d’Augusto Boal. J’ai pu vérifier grâce au spectacle, cette mise en pratique et son intérêt. C’était formidablement vivant.
Seconde chose et même si on le sait, c’est toujours bien de se le rappeler : on réfléchit mieux à plusieurs. Bref on est moins cons à deux.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 
Je pensais avoir justement une certaine « empathie » pour la pauvreté et je me suis rendu compte que certaines inégalités mises en évidence dans le spectacle ne me sautaient pas au yeux à première vue. Tout ça pour dire, que le spectacle m’a aidé à aiguiser mon sens critique et me rappeler de pas endormir ma colère.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
Je dégage une scène en particulier car vous le demandez mais j’ai apprécié l’ensemble du spectacle et justement sa cohérence. La partie sur les assistances sociales et les centres sociaux m’a particulièrement fait rire. Authentique et vivante.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
Je dois dire que non. Pas plus pas moins.
augmente votre espoir que les choses changent ?
Oui très certainement. La pensée collective du soir m’a donné de l’espoir et fait apparaître un dispositif d’échange pour faire émerger des solutions.
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses et comment ?
Ca augmente ma curiosité. Agir oui sans savoir vraiment comment et dans quoi s’inscrire.
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
En marge à tendance gueux.
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 
Le théâtre est une arme.
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Oui, que l’on pouvait pratiquer du théâtre de l’opprimé à 700 !!!!
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Cela donne de l’espoir car montre des pistes de lutte possibles et surtout que tout le monde ne baisse pas les bras. Les colères sont de plus en plus criantes, au fur et à mesure que se creusent les inégalités
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 La scène du supermarché et ce qui a suivi avec le public. Toute la parcellisation des tâches et l’éclatement des salarié-e-s a été très bien mis en scène je trouve et montre combien il est difficile de créer des conditions collectives de luttes. Les propositions jouées ensuite ont été super !!
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
La reprise de la scène du rendez-vous avec l’AS pour une question de lunettes… Nous sommes repartis dans des stratégies individuelles de face à face qui n’ont pas apporté de pistes de luttes collectives. On peut toujours tricher ou contourner les règles individuellement, il faut le faire, mais il était plus pertinent ici de réfléchir aux luttes de classes à mener.
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Il n’augmente pas ma colère mais l’entretient. J’ai toujours l’envie d’agir et j’ai besoin de carburants comme cette soirée là. Elle me confirme aussi les atouts et les limites (si l’on s’en tient à du développement social sans remise en cause des responsabilités structurelles de la misère, sans volonté de changement social) des centres sociaux.
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
D’origine gueutique, je suis aujourd’hui un gueu+
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 Colère, espoir et lutte de classes !
 
Autres commentaires :
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Oui j’ai appris des choses, notamment sur la marche des centre sociaux qui a eu lieu dans certaines régions de France. Je ne connaissais pas du tout cette manifestation.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Oui cette soirée a modifié ma façon de voir les choses. Elle m’a permis de me rendre compte que personne n’est à l’abris de la pauvreté, que les situations de précarité peuvent arriver à tout le monde.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
La scène que j’ai le plus aimé est celle dans le magasin, au moment de la convocation de la réunion du personnel. Ce que j’ai le plus aimé, c’est quand celle-ci a été rejouée, pour montrer qu’il y a toujours la possibilité d’avoir des moyens de pression.
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 La scène que j’ai le moins aimé est celle avec les travailleurs sociaux, car même si elle part de situations réelles, j’ai eu moi-même à contacter des travailleurs sociaux, notamment une assistante sociale, et celle-ci a fait beaucoup.
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
Ce spectacle augmente ma colère, et aussi mon sentiment d’impuissance.
augmente votre espoir que les choses changent ?
Ce spectacle n’augmente pas mon espoir que les choses changent.
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 Par contre oui, il augmente mon envie de faire changer les choses, en effet. Je ne dis pas qu’il me fera changer les choses de manière radicale mais petit à petit. En adressant un sourire à celui qui en a besoin par exemple, en recyclant plus souvent les choses que j’estime ne plus avoir besoin en les mettant dans les relais vêtement par exemple et en apportant mes appareils ou meubles aux Emmaüs, je pense que changer les choses ça passe aussi par changer ses habitudes de consommation. En faisant ce que je disais plus haut, d’une certaine manière, on participe au circuit de l’économie sociale et solidaire, on participe à la réinsertion des gens, si petite soit-elle. Je ne promets pas de m’engager en tant que bénévole dans une association comme les restos du cœur ou autre, mais en mettant bout à bout les choses que l’on peut changer dans notre quotidien, on peut arriver à une société plus juste.
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Je ne suis pas une gueuse, loin de là, je me range dans la classe moyenne.
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Je sors de cette soirée sensibilisée à la question de la pauvreté, et que malheureusement, ce ne sont pas forcément les premiers concernés par la pauvreté que l’on consulte pour apporter des solutions. Je découvre également que quand on parle de pauvreté, on ne parle pas seulement de manquer d’argent, on parle également de pauvreté affective lorsque l’on est seul et isolé, de pauvreté intellectuelle quand on n’a pas les moyens de s’exprimer correctement ni d’écrire un courrier pour pouvoir demander quelque chose ou pour se défendre. La pauvreté c’est un tout, c’est ce que l’on appelle l’exclusion.
 
 
Autres commentaires :
 
44
 
Bonsoir,
__Je tenais brièvement à vous préciser par politesse que ma non réponse ne s’explique aucunement par l’indifférence générée par cette initiative mais bien plutôt par le manque de temps. Je m’engage toutefois à le faire d’ici la fin de semaine. _Sachez d’ores et déjà que cette initiative fut riche et de grande qualité. J’ai regretté après coup qu’elle se tienne à 18h00 ; en effet, en après-midi, nous aurions disposer de temps en premier lieu, pour prolonger le débat et l’échange riche avec la salle et par suite, après le spectacle. _Les scènes sont jouées avec humour, force et maîtrise. Le spectateur est interpellé et en même temps confronté par le biais de la scène à l’actualité, à son contexte professionnel, …_Nous devons faire face à tant de contradictions dans notre quotidien, questionner les limites de notre action et la façon dont nous pouvons le contester, … pas simple. Le spectacle aura eu le mérite de le soulever et d’interpeller chacun sur sa conscience citoyenne et sur la force du collectif … _Dans l’attente de vous faire un retour plus exhaustif, _Bien sincèrement. __
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
Oui, j’ai appris quelque chose. La grande difficulté dans laquelle vivent les personnes en souffrance. Et la maltraitance de notre société via les professionnels du secteur privé, public, associatifs….
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales?  Si oui, quoi ?
 
En tant que travailleur social auprès des personnes accueillies en CHRS, je connais la condition des pauvres dans notre société. Toutefois, ce spectacle met en évidence le traitement social de la pauvreté par des formes diverses de  maltraitance, et surtout montre très clairement les inégalités sociales.
Devoir sans cesse se justifier pour une personne pauvre…. Une intrusion dans la vie des personnes de la part des professionnels et surtout des jugements de valeur et des décisions prises sans écoute de l’autre, sans concertation, sans négociation,  Un manque évident d’empathie…
 
Quelle est la scène que vous le plus aimée et pourquoi ?
 
Celle du travailleur social qui dit à un jeune : « tu veux revoir ton père »?????  Dénoncer le traitement fait aux jeunes accueillis par l’A.S.E et l’archaïsme de la prise en compte et de l’accompagnement effectués, dans certaines situations, par les professionnels me semble importants car en CHRS, 20 % des personnes accueillis ont bénéficié d’une prise en charge A.S.E et se retrouvent ensuite SDF…. Pour moi, c’est inadmissible.
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses et comment ?
 
En premier, ce spectacle augmente mon envie d’agir et de faire changer les choses par l’action collective…. à rechercher….
En second augmente mon espoir que les choses changent car VOUS, vous vous êtes déjà mobilisés, et ça c’est super ?????
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et  vous, dans quelle classe sociale vous rangez vous ? ou comment définiriez vous votre place dans la société ?
 
Pour ma part, je suis française d’origine marocaine avec un parcours du combattant tant professionnel que social,  pour lequel je pense avoir été relativement bien armée par mes parents.
 Ainsi, ma place dans la société est toujours remise en cause, car la société me renvoie sans cesse à mes origines, depuis 55 ans….
 Compte tenu de mon statut professionnel et celui de mon époux, tous les deux cadres moyens, la société dit que nous sommes dans la classe moyenne.
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 
Une grande admiration pour les acteurs et actrices qui ont joué ces scènes de la vie quotidienne des pauvres, des étrangers…
 Un travail formidable qui a été fort bien démontré lors du temps théâtre forum, avec de la répartie, de l’aplomb…
 
Autres commentaires :
 
Bravo et Merci de nous révéler des réalités que parfois nous avons du mal à nous avouer et à reconnaître. 
 
Bonne continuation à vous
 
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Bonjour,
Je suis venu avec trois amis et nous avons bien aimé le spectacle .
Je n’ai malheureusement pas pu m’attarder dans le hall d’accueil à l’issu de la représentation pour te saluer.
Effectivement, il y avait beaucoup de monde et c’est normal car la qualité de votre prestation le mérite.
Félicitations pour toute la troupe que vous êtes et pour les thêmes abordés.
Très bien joué, belle interactivité avec la salle, vous avez su marier humour, dérision, gravité, colère devant les discordances inégalitaires, charme des négociations entre IRP et PATRONAT
 » pas tjrs évident! », regard pertinent sur les détresses humaines et dénonciation des attitudes antisociales des employeurs.
Pour les élus que nous sommes, ce spectacle fait véritablement office de formation sur toutes ces problématiques sur lequel nous devons tous travailler pour améliorer les conditions de travail de chacun .
Je t’embrasse et encore BRAVO et MERCI!
Tchô!
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Etant formatrice dans un centre de formation au travail social, et après une longue pratique de terrain, j’étais plus en situation de partager que d’apprendre
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 Celle où le « patron » tourne à la dérision les revendications des salariés. Déjà pour le talent du comédien, ensuite pour la justesse de la situation qui montre à quel point c’est difficile d’être dans un rapport de force
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 Celle où un jeune demande à l’assistante sociale de retourner chez son père. Les situations de protection de l’enfance sont trop complexes et graves pour être abordées de cette manière. Les vrais problèmes d’enfants en danger et de placement mobilisent des affects profonds et restent difficiles à exposer en grand public; une loi réformant le dispositif est appliquée depuis 2007 et tente de faire avancer les choses. Le métier d’assistante sociale, d’autre part, est en danger. Je crois qu’on peut le faire évoluer sans l’attaquer de front et de façon caricaturale.
Est ce que ce spectacle  
augmente votre colère ?
 Non
augmente votre espoir que les choses changent ?
 oui dans la mesure où il amène à échanger et partager
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ? non car je suis déjà dans l’action, sur le plan professionnel et personnel
 
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
j’ai la chance d’avoir un emploi intéressant et de cadre. Mais je vis mal les inégalités et je suis une angoissée au quotidien face à l’état du monde.
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Bravo ! Continuez en faisant attention toutefois aux risques de caricature.
 
Autres commentaires :
J’ai été ravie de voir dans la troupe un ancien étudiant de mon école.
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
La réflexion sur les sentiments qui nous empêchent d’agir – le sentiment de peur, d’impuissance, d’inutilité, d’isolation… ça me donne envie de travailler là-dessus.
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Pas vraiment.
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
La scène de réunion du personnel au supermarché. Peut-être parce qu’elle raisonne avec d’autres problématiques (comment s’organiser ensemble en milieu professionnel ?)
Ou la scène avec la femme congolaise et la jeune femme de la Citizen. Parce qu’elle était touchante, et même drôle au début. Et qu’elle permet de réfléchir de façon pas trop manichéenne.
J’ai bien aimé aussi les « photos » du centre social. Globalement, l’humour est important aussi dans ce genre de spectacle.
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Je ne sais pas.
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
Oui, il confronte à des situations que je ne vis pas directement, et qui sont intolérables.
augmente votre espoir que les choses changent ?
Il faudrait que les choses changent, j’espère qu’elles changeront. Mais à d’autres niveaux, je constate la difficulté de s’organiser collectivement, pour lutter ensemble contre d’autres formes d’oppression, et bien que travaillant dans un milieu censément militant… Et pour d’autres raisons, je ne suis actuellement pas très optimiste (« sentiment d’impuissance » ?)
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Je ne sais pas. Il rappelle que certaines choses sont intolérables, et qu’il faut lutter contre, s’organiser… collectivement.
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ? ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Dans la classe moyenne.
 
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bonjour
je vais faire une réponse globale
 
j’ai beaucoup apprécié le spectacle : textes – comédiens – mise en scène …..
j’y suis venue sans m’être beaucoup informée et je m’attendais à quelque chose « d’historique » – le terme « gueux » m’ayant guidé dans ce sens
mais aucun regret (bien au contraire)
j’y suis venue avec différentes « casquettes » : citoyenne, alliée d’ATD depuis 1981 et coordinatrice familles dans un centre social
donc aucune raison de ne pas m’y retrouver
cordialement
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Personnellement j’ai appris que l’union fait la force, le capitalisme ( les riches) ont le pouvoir matériels et les humains(les ouvriers) ont le pouvoir des compétences du savoir faire , et ils ont le temps (time is money ) . donc il faut rester grouper , ensemble, ..les choses change…
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Le travail, émietté, le travail en noir , le travail précaire, le travail des sans papiers font le bonheur de certains. Je suis très sensible à ce phénomène, et en tant que intervenant social je je suis confronté souvent à ce problème. Mais , il faut l’avouer quand on n’a pas 1 euros dans la poche , me disait un sans papier , on est prêt à accepter tous !!!et n’importe quoi !!!! 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
J’ai aimé toute les scènes, mais une, lorsque l’employeur préfère les sans papiers que le travail précaire.
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Je vois pas
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
 NON
augmente votre espoir que les choses changent ?
 OUI
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
je suis salarié , ….LA PEUR !!!!!. oui possible. Je ne suis pas cadre et pourtant ….j’ai des compétences pour !!! diplôme et formation superieur
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Travailleur social
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Un dicton dit  « il vaut mieux avoir un demi pain que rien de tout !!!
Autres commentaires :
 merci au peuple tunisien qui nous a donner une leçon de courage pour changer meme un président ….mais en France ….c la France…. Ya pire ailleurs.
 
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j’ai été transporté samedi soir par le spectacle, la force des gueux.
Je suis sorti avec le sourire de la colère, plein d’énergie !
Merci à tous ceux qui ont construit ce spectacle.
Pensées à Christian,
Amicalement,
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
J’ai appris des techniques de mobilisation collective possibles, pour lutter collectivement contre une injustice.
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 Non, je suis d’autant plus révoltée par la société dans laquelle on vit.
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
Hmmm.. difficile à dire. J’hésite entre deux scènes, celle où une dame rwandaise raconte son histoire à Adrienne (mobilisatrice pour les luttes collectives) qui faisait passer beaucoup d’émotions et puis la scène de l’action collective à la banque.
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Hmm.. toujours du mal à me prononcer. Je dirai peut être celle où sont montrées les photos de la marche pour la paix dans le centre social. Ce n’est pas tellement en termes de contenu, mais plus, parce qu’à ce moment là de la pièce, j’avais peut être besoin de quelque chose avec un peu plus de mouvements. 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
augmente votre espoir que les choses changent ?
 ça me rend peut être plus optimiste, c’est vrai, parce qu’on a vu pendant le théâtre forum qu’il y a des idées, qu’il y a des réactions… mais je pense qu’on manque toujours de cette effervescence collective qui donne envie de s’organiser.. Mais on se rend compte qu’en la titillant un peu, il y a très certainement moyen de faire des choses bien pour réformer ce système!
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Oui, parce qu’on se sent moins seul dans l’envie de faire bouger les choses.
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Pour le moment, on peut dire que je viens de la classe moyenne, je suis encore jeune,23 ans, et j’ai la chance d’avoir des parents qui me donnent encore un petit coup de pouce financier. En revanche, étudiante, stagiaire, et décidée à travailler dans les associations, la précarité risque d’être mon lot quotidien.. Je vais prendre l’ascenceur social à l’envers! En revanche je suis curieuse et militante, et je regarderai pas cela d’un oeil passif, je crois au collectif!
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Je retiens que le théâtre forum c’est un bon exercice pour tenter de s’organiser collectivement, pour mettre sur scène sa révolte, ses problèmes et essayer de trouver ensemble des solutions en faisant fonctionner l’intelligence et la créativité collective!!Continuez cette expérience!! En revanche, j’aurai aimé avoir un peu plus d’échanges, de retours avec les personnes qui ont participé à la réalisation de ce spectacle: qu’est ce que ça leur apporte, comment en ressorte t elle, qu’elles ont été les difficultés. Je trouve intéressant d’avoir un retour sur toute la démarche aussi. Mais bon, on ne peut pas tout faire en une soirée, j’en suis consciente! Pas un reproche, juste un ressenti!  
Autres commentaires :
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
J’ai appris sur des initiatives telles que celles sur HSBC ou la marche des pauvres.
 
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Grace au travail sur un précédent spectable ma vision s’est déjà beaucoup enrichie.
 
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
La scène avec les Services sociaux/administration en fond. ça montre bien la difficulté d’accompagner, de proposer des choses cohérentes et qu’on est contraint par la politique, la lourdeur administrative.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle : 
 
augmente votre colère ?
 
augmente votre espoir que les choses changent ?
Oui, il motive à se réunir pour agir.
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
proche des gueux. Mi-gueux mi-?. Gueux par rapport à la précarité au travail mais avec un statut cadre.
 
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 
Que les pauvres doivent prendre la parole et être outillé pour ça.
 
 
Autres commentaires :
Merci à tous,
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 Non, mais entendre les paroles des « gueux » eux-mêmes et leur vision permet de retrouver le sentiment d’une certaine cohésion dans la société. « gueux » ou pas, là n’est peut-être pas la question, nous sommes tous membres d’une même société et un certain nombre à vouloir autre chose qu’un monde capitaliste.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 Non
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
la scène de la banque, qui montre bien en quoi si nous sommes acteurs et ce collectivement, nous sommes une force.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 la scène des travailleurs sociaux avec les gueux, d’une part parce que cela fait obligatoire écho, et d’une façon ou d’une autre pour un ex-travailleur social – aujourd’hui formateur dans le travail social –  (on voit des collègues dont on refuse les pratiques, on se voit soi-même parfois, même si on ne veut pas, le système est parfois plus fort !), et d’autre part, parce que proportionnellement dans le spectacle, j’ai ressenti qu’on s’attardait plus sur les acteurs de terrain que sur les décideurs et le système qu’il crée (les politiques sont extrèmement peu présents, les dirigeants des structures un peu plus, mais…).
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
Oui
augmente votre espoir que les choses changent ?
Oui,
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Oui
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?  ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 quelle classe ? cela doit dépendre des jours et du moral, si je m’attarde un peu plus sur mon statut ou sur celui de mon mari, intérimaire et l’incertitude que cela crée…
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
encore plus convaincue pour continuer à travailler les représentations des « gueux » en formation, représentations qui laissent parfois sans voix, et en même temps fragile pour un engagement sur lequel je réfléchis depuis un petit moment (après avoir été engagée syndicalement pendant un certain temps)…
 
 
Autres commentaires :
 Merci aux gueux et à vous-mêmes pour la qualité de la représentation et de l’animation
 
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Merci pour ce très beau spectacle que je suis allé voir avec mon petit-fils et mon gendre L’un des plus réussi sur le plan théâtral.
Les deux scènes que nous avons le plus aimé sont celle de « La congolaise », vraiment hilarante et celle de « La marche de la paix »… les photos de groupe avec arrêt sur image sur une petite musique… Une mise en scène très réussie. Des comédiens que l’on revoit d’un spectacle à l’autre avec toujours autant de plaisir et de sympathie.
 Merci pour votre travail et votre investissement.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
– La congolaise et La marche pour la paix
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
– Aucune
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
– certainement
augmente votre espoir que les choses changent ?
-Je le souhaite de tout coeur
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
– Je suis retraité (cadre technique dans un bureau d’étude de travaux publique)
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 Un spectacle qui donne du coeur, qui rend solidaire et rapproche des autres
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Oui, j’ai appris qu’une marche avait été organisée par les travailleurs sociaux : avec grand plaisir !
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Non, je me suis juste dis que peut être, ce spectacle ne donnait comme image de la pauvreté et de la souffrance que la pauvreté économique, qui n’est pas la seule. Peut être le théâtre forum pourrait il aussi être un lieu de discussion autour d’autres pauvretés (solitude, manque d’education scolaire…) sans les mettre forcément en rapport avec la pauvreté économique (comment réagir face à quelqu’un de seul et qui s’exclu, je ne sais pas). Peut être pour éviter de donner cette impression que j’ai ressentie, même sije sais que c’est plutot dans un positionnenent opposé que vous vous posez, qui nous fait voir dans ce spectacle : les pauvres sont malheureux parce qu’ils sont pauvres et les riches mechant parce que riche. On sait que c’est faut, mais comment montrer cela aussi, que c’est parfois aux « pauvres » d’aider les riches, et comment ?
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
La scène entre julienne et la congolaise. Elle fait se poser de vrai question sur comment aider, jusqu’à quel point intervenir, jusqu’à quel point faire intevenir…
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Celle des travailleurs sociaux « mechants » parce que justement elle laisse une idée trop pessimiste et déprimante: je veux croire que la majorité ne sont pas comme ça.
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
non, déjà bien grande
augmente votre espoir que les choses changent ?`
 oui, toujours
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Oui, toujours, et le comment reste une question. Car, je me demande toujours comment rassembler les gens, comment se retrouver et se rencontrer entre ceux qui veulent, et ou trouver des actions qui me plaisent et qui donnent envie. (qu’on fait quand on en entend parler)
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Dans la classe moyenne, mais c’est une question vraiment dure, surtout pour une ado qui n’a pas encore sa propre place et qui est dans celle de ces parents.
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
.Quand même, avec un peu de bonheur et de rage au ventre, un peu plus révéillée.
 
Autres commentaires :
Merci.
 
 
57
 
Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 non
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
non
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
le magasin à cause de la dimension collective
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
les assistantes sociales à cause de la dimension trop particulière et je trouve qu’on tombe vite dans des cas individuels avec trop de choses du domaine du privé qu’on ne peut pas traiter dans un lieu comme un théâtre;
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
non elle est déjà bien grande…
augmente votre espoir que les choses changent ?
 plus de personnes auront envie que ça change plus il y a a d’espoir que ça change vraiment.
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Je crois faire ce que je peux à ma place
 
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ? 
 ou comment définiriez vous votre place  dans la société ? je fais partie de ceux qui sont un peu cassé par des combats sans issus, qui ont du mal à y croire encore et donc ça fait du bien de voir qu’il y a encore des gens qui y croient
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
j’ai rechargé mes batteries…
.
 
Autres commentaires :
 
58
 
j’ai  adorée le spectacle. je ne fais pas parti des « gueux  » au sens ou finacièrement je peux faire face sans trop de soucis. Mais je sens que je fais partie de cette communauté car je suis en permanence révoltée contre la bureaucratie idiote, les lois indignes d’un minimum d’hospitalité, la souffricance et le mépris infligés à certaine personnes.
 
J »ai adoré la scène de prise d’assaut d’une banque et lors du forum ll’investissement d’un magasin. Cela redonne de l’espoir et fait penser que oui on peut à plusieurs agir et faire changer les choses.
 
C’est un spectacle qui m’a redonné de la confiance et de l’espoir . Le peuple peut prendre le pouvoir et se faire entendre.
 
Il faudrait plus de théatre forum et je demande kl’autorisation de me servir du petit livre que j’ai acheté , pour éventuellement essayer de faire aussi un spectacle militant dans ma petite ville bretonne.
 
Encore merci et à très bientôt.
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Qu’a eu une marche de lutte contre la pauvreté.
Est-ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Qu’il existe une force inouïe. Qu’exprimer sa rage permet de relever la tête, de ne pas se laisser abattre par notre système qui cherche, trop souvent, à individualiser les problèmes. 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi 
La scène entre une organisatrice et une Congolaise. Pour avoir lu Saul Alinski, vivre un moment si puissant, avec l’appui des Congolais dans la salle, donne des frissons…il a fallu que je me cramponne. La situation congolaise est d’une telle violence qu’il faut se rendre à l’évidence. Ce qu’ont décidé les Congolais, c’est de se battre, se défendre, vivre !!!
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Est-ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
À l’évidence oui.
augmente votre espoir que les choses changent ?
Les luttes progressent, se répandent. La lisibilité des écarts de richesse n’a jamais été aussi visible. Je sens que cette injustice commence à entrer dans les têtes. Qu’elle fait de plus en plus débats. J’ai bon espoir qu’un soulèvement puisse, dans un futur proche (je l’espère), se faire.
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
C’est sur, ça augmente mon envie d’agir. J’espère modestement faire changer les choses en m’impliquant davantage dans les luttes qui donne à voir, dénonce, l’oligarchie au pouvoir.
Et lorsque je me sentirai la force, lorsque le moment sera venu, m’inscrire dans un mouvement de type Alinsky…
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Dans la classe moyenne, mais au côté des gueux. Je ne cesse de m’informer et d’être affecté par cette problématique.  
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
La force des gueux existe…organisons-nous pour obtenir de nouveaux droits bien plus ambitieux que ceux déjà acquis (et qu’on supprime de façon indigne) 
 
 
Autres commentaires : Merci a toutes l’équipe de NAJE pour cette soirée. Continuons le combat !!!
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
J’ai l’impression que j’apprends toujours quelque chose lors des spectacles de théâtre forum ! J’ai appris (ou ré-appris !!) qu’on pouvait être radié du Pôle Emploi, se voir supprimer son RSA, se voir refuser des lunettes de vue… . .
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Je crois que j’ai une vision assez lucide des choses, engagée au quotidien avec des gens dans la merde ! Mais ce que cette soirée me permet de me re-dire, c’est que c’est eux qui ont la force, et qu’ils doivent s’unir …. .
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 je crois que c’est la scène sur les centres sociaux car elle a permis de bien parler de la marche !!!  Elle fait également beaucoup écho à ce que j’ai vécu et que je peux encore vivre aujourd’hui : j’ai fait une année de développement social et ai travaillé avec plusieurs centres sociaux + je suis en formation d’éduc spé, ce qui m’amène à pas mal m’interroger sur les objectifs d’une structure. . .
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
je ne sais pas ??
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère
non elle est déjà très grande !!! . . >
augmente votre espoir que les choses changent ?
 peut-être… le fait de voir cette salle remplie et toutes ces personnes révoltées, ces AS mobilisées me donnent de l’espoir, même si je suis parfois assez pessimiste sur l’évolution des choses…. . .
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 J’ai déjà une grande envie de faire changer les choses, mais ce spectacle me rappelle l’urgence avec laquelle nous devons agir… et agir ensemble !  C’est peut-être ça que je retiens : comment mobiliser le plus de personnes possible pour que ça bouge enfin ! . .
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
j’suis étudiante et j’gagne actuellement 200 euros par mois en tant que stagiaire… mais je suis issue d’une famille de classe plutôt moyenne, du coup, je me considère comme chanceuse, car mes parents peuvent me filer un coup de main. J’pourrais me définir comme « étudiante  un peu précaire » !!
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Je suis très heureuse d’avoir fait découvrir le théâtre forum à 10 copains que j’ai amené avec moi…
Ca donne la patate, et en même temps c’est  assez triste parce qu’on se demande toujours combien on est à vouloir faire changer les choses. La salle était super, public averti et révolté… mais si on jouait dans la rue, ça donnerait quoi ???
MERCI à tous et BRAVO… il faut que ce spectacle tourne… c’est une belle arme non violente !! . .
 
61. .
Merci pour votre spectacle fort intéressant.
S’il ne m’a rien appris, il ma rappeler l' »inhumanité » et l’injustice de l’administration devant la précarité.
De plus j’ai été admirative de la qualité de votre spectacle.
 
La scène que j’ai préférée est celle de la fin : « Les gueux rentrent en scène » : souffle épique, espoir, force des minorités silencieuses….
 
Le spectacle n’a pas « augmenté » ma colère car je l’ai trouvé assez retenu. Par contre la chaleur humaine qui se dégageait de ce moment
m’a semblé porteuse d’espoir.
 
Enfin, je fais partie des « nantis » : j’avais un travail bien payé. .
 
Encore merci pour cette soirée. . .
 
62
 
La valeur de base, la seule, la première dont sont issues les autres : .
 
c’est l’EXISTENCE de chacun, un à un en particulier, .
 
(avant même qu’il n’ouvre la bouche pour distinguer la valeur marchande des autres éventuellement plus liées à l’humain) .
 
mais comme possibilité de penser et de décider,de mettre un pied devant l’autre. .
 
C’est pourquoi et c’est dans l’après-coup que la marche finale m’est apparue comme la scène qui m’avait le plus émue (la marche finale non pas vers le public mais, pour moi, vers l’avenir). C’est celle qui m’est restée en tête. .
 
C’est, me semble-t-il, ce qui n’est pas pris en compte par ce qu’on dit « citoyenneté » qui pour le moment quand on la convoque reste dans l’Imaginaire (pas ancrée dans l’existence effective pour tous). .
 
C’est ce que j’essaie de montrer dans mon texte. .
 
La suite de ces commentaires un peu plus tard, je suis à la bourre. . .
 
63
. .
Salut Marie-Odile,_Oui, j’étais bien parmi les spectateurs, avec trois amis que j’avais entraînés avec moi (et qui ont voulu repartir assez vite après le spectacle). Nous sommes tous sortis très… je ne sais pas trop comment dire: émus, mais d’une émotion inhabituelle, heureux, en quelque sorte, d’avoir vécu un moment comme ça. C’était beau, et souvent drôle, ce qui est déjà tout un art, mais c’est surtout la dimension de la création collective, où chacun trouve sa place sans s’effacer dans le collectif, qui m’a touchée. _Je voulais d’ailleurs t’envoyer bientôt un message de remerciement. Pour l’invitation, et pour le boulot que vous avez fait. Est-ce que c’est une pièce en évolution?_J’ai déjà répondu aux questions de Fabienne._S’il y a d’autres représentations en vue, pourras-tu me les signaler, j’aimerais bien en faire profiter d’autres. . .
 
64
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ? .
 Oui. je ne savais pas que les services sociaux pouvaient à ce point maltraitrer les gens en difficulté. .
Je ne savais pas ce que signifiait l’annualisation du temps de travail pour les salariés, c’est à dire une fléxibilité invivable… .
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ? .
Non, je cotoye depuis des années des personnes qui sont dans la mouise…je sais leur dignité, leurs ressources intérieures et aussi leurs difficultés à vivre… . .
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi .
La scène dans le centre socioculturel avec la projection des diapos de la marche contre la pauvreté, c’était comme une bouffée d’air de résistance qui m’a fait beaucoup de bien. .
J’ai aussi aimé le dernier tableau avec les pauvres en marche sur le poème de Michaux. Ils étaient beaux tous, et les paroles du poème, nuancées, sur l’être humain en révolte, étaient comme un baume sur mon coeur serré par trop de compassion, là j’étais fière d’eux (je parle aussi bien des acteurs que des pauvres puisqu’ils étaient tous devenus de magnifiques gueux). . .
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ? .
Celle sur les services sociaux avec tous les pauvres à terre et les autres au-dessus, elle était très parlante visuellement, mais la dernière intervention  plus ouverte n’arrivait pas à m’enlever l’impression que c’était trop, trop chargé…je sais que c’est l’état des témoignages, mais c’était trop pour moi…j’espère qu’il n’y a pas autant de mépris, rejet, pater-maternalisme, refus, incompréhension du côté des travailleurs sociaux…. . .
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ? . oui. .
augmente votre espoir que les choses changent ? .  oui. .
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ? .
oui, j’aimerais créer une structure qui propose une formation qualifiante et du travail à des personnes qui n’en ont pas et sont partantes pour apprendre à cuisiner bio… . .
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ? .
Classe moyenne moyenne avec un héritage de gueuse très forte, ma grand-mère bretonne était bonne chez les riches, fille d’ouvier agricole, les récits sur la pauvreté j’en ai entendus pas mal…. . .
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ? .
Construisons ensemble un monde plus solidaire, résistons en faisant chacun(e) ce que nous pouvons pour construire ce monde plus humain, continuons à nous écouter et à nous aimer malgré la haine et l’avidité des dominants. . . <br
Autres commentaires : .
Merci pour ce spectacle magnifique et bouleversant qui donne sa place à plein d’humains tellement différents…je suis vraiment très touchée. . .
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ? .
     Etre très attentifs aux demandes exactes des gens mais aussi bien réfléchir aux ébauches de réponses qui doivent tenir compte des réalités très concrètes : Ex. donner des pâtes alors que la personne n’a pas de quoi les faire cuire !!! . .
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ? .
     Les pauvres eux-mêmes peuvent se solidariser et exprimer l’essentiel de leurs attentes, croire qu’ils peuvent eux-mêmes se mobiliser… Si nous sommes proches, c’est pour les encourager, les soutenir mais ne pas faire à leur place ! . .
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi.
    La marche ! Le fait de marcher, c’est avancer ensemble, croire, espérer envers et contre tout que tout peut encore changer ! Ca se voit, ça dérange…Il en restera des traces ! D’autant plus positif si les médias reprennent bien les attentes ! . .
  Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ? .
 Celle où les responsables se regroupent pour des nouveaux plans néfastes, plus restrictifs… Ils sont néanmoins présentés comme un mieux – mais tout n’étant pas dit – les lendemains sont encore plus difficiles, restrictifs ! Tromper, aveugler…Les personnes ne comptent plus ou si peu !!! . .
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ? . OUI. .
augmente votre espoir que les choses changent ? .  OUI. .
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ? Mes engagements de retraitée sont déjà dans ce sens mais il est essentiel de toujours être informés d’événements concrets qui touchent tant de personnes…Il est primordial de toujours se renouveler et de voir que nous ne sommes pas seuls dans ce combat ! . .
     Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ? .
    Je suis religieuse, de ce fait j’ai choisi librement de vivre une vie simple, c’est essayer de vivre avec ce qui est nécessaire, de là des choix s’imposent et c’est toujours à revoir ! Mais il y a tous ceux qui n’ont pas choisi d’être pauvres…Avec d’autres j’essaye d’être proches, avec ! Là aussi il faut sans cesse se ré interpeler, avancer, marcher, risquer de se tromper, de repartir !!! . .
     Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ? .
J’aurai envie que chacun dans notre société puisse s’exprimer, être entendu… . .
Autres commentaires : .
 Que les élus (tous ceux qui sont en poste de responsabilité) se rappellent -en permanence- qu’ils sont élus pour être justes pour tout le peuple et surtout pour tous ceux qui aujourd’hui ne se sentent pas citoyens à part entière ! . .
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ? . non. .
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ? . non. .
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ? . Adrienne et la citizen – questionner la limite de nos actions et rappeler l’importance de l’action collective. .
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ? .  parce qu’il faut en citer une : je n’ai pas tout entendu du texte de Jacques Prévert. . .
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ? .  oui. .
augmente votre espoir que les choses changent ? . non. .
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ? . oui et collectivement. .
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ? .  (une réponse à une telle question demanderait plus que 10 minutes)
Sinon, même si aujourd’hui beaucoup de débat public évite  le terme de classe sociale, je crois qu’on peut toujours en parler. Je suis fille d’ouvrier breton et aujourd’hui travailleur social. Et ma place dans la société ? Elle est fragile, elle peut changer, basculer. . .
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ? .
.J’en suis sortie très en colère car la scène des travailleurs sociaux (entre autre) résonnait avec ce que je vis dans la structure où je travaille. Je retiendrez qu’il faudra que jamais je baisse les bras ou m’éloigne de mes valeurs. . .
Autres commentaires : .
Nous n’Abandonnerons Jamais l’Espoir. .
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ? .
oui ,
le nombre et le collectif peuvent apporter plus de force. .
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ? .
 en tant que ts la soirée m’ammène à me poser et reposer et rereposer la question sur la force des echanges au cours des entretiens … rien n’est anodin … . .
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi .
         la première. .
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ? .
         les humanitaires. .
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ? .  non. .
augmente votre espoir que les choses changent ? .  oui. .
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ? .
   oui en donnant la parole aux personnes concernés car elles savent se qu’elles veulent mieux que nous ….. votre démarche  favorise le pouvoir d’agir …. . .
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ? .
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ? .
 la route sera longue …. mais nous pouvons amener et porter des changements.. . .
 
Autres commentaires : . .
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 J’ai expérimenté le fait qu’à plusieurs on réfléchit vite et bien comme faire le tour ou presque d’une question en 20 minutes
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 non
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
J’ai particulièrement aimé la scène au centre social car je travaille au sein d’une association qui a un centre social et que je m’y suis cru en direct
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle : 
augmente votre colère ?
oui
augmente votre espoir que les choses changent ?
oui
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 oui
 en investissant des groupes d’action militantes en tant que travailleuse, consommatrice, voisine
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Classe moyenne avec conscience politique
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Enthousiaste pour ce type de théâtre là
 
Autres commentaires :
Bonne continuation à la troupe ; bonne marche
 
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Ce à quoi j »ai plus directement affaire d’abord, dans mon travail, c’est la peur, l’inutilité, l’impuissance.
 
J’avais du mal à lui expliquer que la valeur marchande, qu’elle évoquait d’emblée,  n’était pas celle dont il fallait démarquer les autres, qui s’enracinaient aussi dans l’échange. En  effet, avant même qu’il ne parle, la construction du sujet (ce que je dis dans mon texte : individu-sujet-personne-citoyen)  se fait dans l’échange, dans les échanges.
 
« Mes propos existentiels » sont issus de la discussion que nous avons eu à l’issu du spectacle. Mon texte ne se présente pas sous la forme thèse, antithèse, synthèse. Elle a dû mal à y rentrer. Mais tout ce qu’on m’en dit me pousse vers d’autres formulations possibles.
 
J’en parlais encore hier avec une collègue. Ce qui est difficile pour le moment, c’est la mobilisation  des classes moyennes, une mobilisation et une organisation en tant que citoyens, à travers les institutions où ils ont une fonction (pas nécessairement un statut), une compétence pour les faire fonctionner. Ce qu’on pourrait faire en réseaux. Ce sont les chemins du détricotage des lois et des Institutions, éventuellement de la corruption ; pourquoi ce ne serait pas les chemins de la remobilisation de ce qui va à l’encontre du détricotage.
 
C’est ce que j’aurais attendu de l’Appel des Appels, mais cela à l’air de se « corporatiser » plutôt que de se « citoyennetiser ».
 
Voilà pour le moment et bien amicalement (vous en faite ce que vous voulez)
 
 
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Bonjour,
Un petit retour rapide sur la Force des Gueux.
1 et 2) Pas vraiment pour un vieux militant, mais certainement pour un public plus conformiste.
3) Quand les deux groupes se retrouvent en chantant, s’embrassent et dansent : très beau et encourageant par son dynamisme.
Puis les caissières et les femmes de ménage qui campent très bien leur rôle.
Les tableux sont beaux, la scène sur la marche en Inde est très dynamique et agréable à suivre.
4) L’écrasement des pauvres par les assistantes sociales : faits réels et très dûrement ressentis, mais il ne faudrait surtout pas généraliser.
5) Le spectacle ravive ma colère, et montre qu’avec la solidatité tout n’est pas perdu.
6) Dans le spectacle, « notre colère » est poignante, et la marche finale des gueux est très forte.
7) Cette soirée permet de mieux comprendre des situations d’exclusion, et des réactions des exclus.
Un peu dûr quand on a travaillé  quarante années au service des exclus en s’efforçant d’aider les personnes et non l’ Etat.
8) Le spectacle encourage la solidarité, et montre l’ urgence d’agir,
nous conforte dans l’espoir d’un changement possible.
Il confirme ce que disait Victor Hugo, la nécessité non de développer l’action sociale, mais d’éradiquer la pauvreté.
 
Merci pour ce spectacle à la fois très beau et très fort.
C’est du vrai théâtre engagé.
(On a un peu honte de ne pas avoir payé sa place.)
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 Je ne sais pas si toutes les situations évoquées sont des situations qui existent (certaines scènes sont-elles exagérées?). Mais vu le but de la troupe je pense que oui.
Dans ce cas oui j’ai appris des choses : je ne pensais pas certaines réponses de conseillers sociaux possibles (les lunettes…).
M’a renforcé l’idée qu’il est possible de faire qqchose et que les gens fonctionnent trop dans la peur.
Deuxième partie du spectacle intéressante, découverte de ce type de théâtre. Intéressant de voir ce qui existe, ce qui peut se faire concernant les intervenants).
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
M’a rappelé que lorsqu’on est pauvre cela touche tous les aspects de la vie (touchée par la mère qui dit à son fils de tout manger à la cantine), qu’ils sont très dépendants et que leur venir en aide si on le voulait vraiment n’aurait rien de trop compliqué.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
-J’ai bien aimé la scène qui montre les différents types de difficultés rencontrées par des gens pauvres (le père pour noel, la mère qui élève seule son fils)
-Bien aimé aussi la scène de la femme enthousiaste qui raconte en images la journée de marche (..) : d’un point de vue artistique car l’idée du tableau vivant est originale et fort sympathique à regarder, et puis par rapport au contenu: la force de l’enthousiaste et aussi le risque de ne pas se faire suivre…. (donc réflexion qui suit: comment rendre cela contagieux)
-Et la scène des employeurs peu scrupuleux : l’effet en chaîne (tout début)
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
à peine
augmente votre espoir que les choses changent ?
oui : découverte d’initiatives que je ne soupçonnais pas
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 M’a confirmé dans l’idée qu’il faut être organisé et réfléchi pour agir et qu’il vaut mieux avoir des arguments simples qui rendent directement caduqs le point de vue de la force en face plutôt que d’essayer de se faire comprendre
Oui c’est possible.
Devriez peut-être insisté sur des pistes pour faire changer les choses (en même temps l’interaction de la deuxième partie du spectacle n’est pas forcément évidente à gérer)
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Heu… dans la classe moyenne intellectuelle (je suis prof des écoles)
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 Touchée par le fait que dans les acteurs il y ait des gens qui soient réellement pauvres dans la vie, la présence d’une jeune femme ayant un handicap…. Je trouve ça super.
Je pense notamment à une des actrices qui a des qualités super pour le théâtre (aisance, voix qui porte, humour)…
 Contente de voir qu’il y a plein de gens qui veulent que les choses changent. En même temps plein de façons de faire et voir…. tout un programme d’harmoniser tout ça!
 
Autres commentaires :
 Je pense que l’animatrice (deuxième partie) devrait lâcher le micro quand les intervenants le prennent spontanément, pour plus de gestuelle spontanée 🙂
 
 Bonne continuation
 
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Je ne réponds pas strictement au questionnaire et m’en excuse. Je vais essayer de répondre quand même aux questions mais ce que j’aimerais vous dire ne rentre pas bien dans les cases.
D’abord je veux vous remercier de la belle soirée, vous dire mon admiration devant votre capacité à réunir autant de gens. Un grand bravo pour votre travail, dont on sent combien il repose sur des relations humaines très profondes et respectueuses et sur un vrai travail abouti tenant compte des différences. En soi, ce spectacle, monté par des personnes différentes, qui n’ont pas la même formation, la même expérience, les mêmes capacités par rapport au théâtre, est une mise en œuvre de ce que peut produire le fait d’y croire, de s’y donner et de faire ensemble.
Ca, c’est pour la forme mais elle est très importante.
 
J’étais allée voir le spectacle à Montreuil, et j’avais été absolument emballée. On en ressort avec la pêche, une espèce de sentiment de liberté, et une envie de communiquer et de se mettre en marche avec les autres, de s’engager. La force, les convictions que dégage le spectacle sont très communicatifs et ça fait beaucoup réfléchir. On est aussi admiratifs de ceux qui se lancent sur la scène.
 
Samedi, j’ai éprouvé un sentiment un peu plus mitigé qui me fait réfléchir moi-même et je vous fais part de mes réflexions, puisque vous nous invitez à nous exprimer, au cas où elles peuvent vous intéresser, et sinon, ça n’a pas d’importance et sachez que j’espère que vous allez continuer parce que le théâtre forum est un outil formidable et que votre façon de le défendre lui donne toute sa valeur.
 
Le point de départ de mon malaise a été le traitement des assistantes sociales. Il se trouve que je suis assistante sociale (j’ai fait d’autres choses pendant ma vie dont volontaire permanente à ATD Quart Monde), et, est-ce l’âge ? l’usure ? j’ai de plus en plus de mal à supporter les attaques en règle contre les assistantes sociales. Ca me blesse profondément, personnellement mais surtout professionnellement. On dit qu’il n’y a que la vérité qui blesse ! J’espère que non.
 
Alors je m’interroge sur le pourquoi.
Je pense qu’on se trompe un peu de cible en s’attaquant aux assistantes sociales et qu’on prête aux travailleurs sociaux des pouvoirs qu’ils n’ont pas, des responsabilités qu’ils n’ont pas, et surtout des intentions, des objectifs qui ne sont pas les leurs. Après, que les conditions de travail ne permettent pas de remplir au mieux les missions telles qu’elles sont définies par leur métier, et selon des règles protégées par un code de déontologie très fort, c’est une autre question.
Par ailleurs je suis un peu agacée par les clichés caricaturaux dans lesquels je ne reconnais aucun des collègues avec lesquels j’ai pu travailler, même si les travailleurs sociaux sont comme dans tous les métiers plus ou moins engagés. Mais j’imagine bien que ça doit être difficile de mettre à jour des systèmes qu’on essaie de changer, sans que ça passe par des acteurs, donc des humains.
Je crois que la fonction d’accueil, d’écoute et le respect de la personne sont des valeurs fortes dans le social et que, même si je ne peux pas nier des exceptions qui doivent exister, en faire une généralité me parait contestable. Du coup, dans les solutions, on aboutit à des relations un peu violentes de l’usager qui va prendre de haut le travailleur social qui l’humilie et tenter de le rabaisser à son tour, et je ne trouve pas qu’on soit sur la bonne voie.
Personnellement (et donc je ne dis pas que j’ai raison), je suis mal à l’aise avec l’opposition qu’on peut faire entre les travailleurs sociaux qui se mobilisent, contestent ouvertement, s’opposent, et le travail plus silencieux à la base. Les deux sont utiles et efficaces et il n’y a pas le bien, le pur d’un côté et le mal, l’impur de l’autre.
Je sens enfin, et là aussi je ne suis pas sûre d’avoir raison, qu’il y a un risque à dénoncer sans arrêt les professionnels de l’éducation, de la santé, de l’éducation, un risque de les décourager. Pour moi, le travail avec les familles, il est aussi au quotidien, dans la relation et le travail de fourmi .
 
Je me suis aussi dit : tu réagis mal à la critique, est-ce que tu n’aurais pas aussi été blessée, si tu avais été chef de rayon dans un magasin, responsable d’un centre social ? et est-ce qu’on est prêt à changer si on se sent blessé ou humilié ?
 
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Oui, à vrai dire certaines phrases chocs m’ont particulièrement touchée car je pense qu’elles m’ont au moins traversé l’esprit un jour ou que je les ai même peut-être déjà prononcé. J’ai réalisé à quel point dans ces moments là je pouvais oublier ce que pouvais ressentir ou vivre l’autre.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Je pense que oui. En fait, ça a été un élément supplémentaire pour me dire que chaque être humain devrait avoir les moyens pour rester digne face à la société, de tel sorte qu’il ne soit pas dans une situation aussi confortable que celle qu’on a pu voir._J’ai pu aussi ressentir une forte compassion pour ces gens. J’ai réalisé que certaines personnes peuvent passer beaucoup de temps à résoudre des problèmes d’ordre matériel causés par la société, les empêchant de vivre pleinement une vie normale.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
J’ai beaucoup aimé la scène avec les assistants sociaux. En effet, on prenait bien le temps de percevoir les désirs des personnes pauvres, leurs problèmes du quotidien. Une certaine tendresse et compassion en ressortait. A côté de ça les assistants sociaux contrastait totalement avec une violence dans les propos qui ne peut pas laisser indifférent (c’était vraiment bien joué, bravo)._Les choeurs en arrière plan incitaient d’autant plus à la compassion._Je dois dire que pendant cette scène j’avais les larmes aux yeux et je me suis vraiment dit « pourquoi, pourquoi agissons-nous comme ça? ».
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
J’ai moins accroché la scène avec la Congolaise. En fait je ne voyais pas trop la finalité de la scène. Ceci dit, elle permettait de faire malgré tout une transition en douceur avec les scènes précédentes qui étaient un peu tragique.
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ? Non
augmentevotreespoir que les choses changent ?  Oui
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 Oui, il m’a donné envie de changer les choses. De m’impliquer plus dans des associations qui oeuvrent auprès de personnes qui sont dans la pauvreté ou dans un vrai besoin. Je ne sais pas encore exactement la forme que prendra mon engagement. Je suis aujourd’hui chef scout auprès de jeunes qui ont tout pour eux, mais je me rend compte qu’il y a des gens qui ont vraiment besoin d’un soutien ou d’une prise de considération. J’y suis sensible.
 Ce spectacle a augmenté ma compassion envers eux et c’est mon coeur qui parle quand je pense à eux.
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Dans une classe moyenne. Je ne suis pas dans le besoin mais je vis simplement, sans faire de folies. J’ai la chance d’avoir un train de vie équilibré je pense. 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Une ouverture sur le monde, des émotions, de l’amour, de l’espoir et un moment réellement partagé avec tous les gens présents. Merci beaucoup!
 
Autres commentaires :
C’était ma première participation au théâtre forum et je trouve le principe vraiment génial. Merci de faire vivre ce genre d’événements. Merci aussi pour la qualité de la mise en scène et des jeux d’acteurs.
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Je connaissais vaguement le principe du théâtre Forum. J’ai véritablement pris connaissance samedi du principe et de ce qu’est cette forme de théâtre.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Cela accentue mon besoin et envie de m’investir davantage dans le milieu associatif, pour les aider, par exemple. Aussi à travers les arts vivants, faire prendre conscience aux gens que la misère est à nos portes et que nous ne sommes pas tout seul…
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
La première scène m’a marquée. J’ai bien aimé la scénographie.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle :  augmente votre colère ?
Surtout mon envie de faire bouger les choses !
augmente votre espoir que les choses changent ? Oui
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ? Oui
 
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Classe moyenne. J’ai connu avec ma famille des situations financières très difficiles. Aujourd’hui, je m’en sors bien. Je ne suis pas dans le besoin.
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Beaucoup d’émotions !
Mobilisons-nous, ensemble, afin de faire bouger les choses, de rendre la vie moins difficile à certaines personnes…
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi
-que nous sommes nombreux à avoir  la même révolte
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 priorité à donner à ces situations qui vont encore s’agraver
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 lla marche et la personne congolaise(pour le jeu scénique) toutes les scènes avaient un sens aussi important les unes que les autres
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ? oui
augmente votre espoir que les choses changent ? aussi
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 garder toujours présents dans  la tête ce situations
en parler le plus possible
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
classe moyenne qui devrait être le sort commun à partager avec les gueux
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 encore plus révoltée mais sans perdre l’espoir
 
Autres commentaires :
 merci pour ce travail exemplaire
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 Naje m’a permis de découvrir le théâtre forum qui est un outil d’une grande qualité pour animer un débat citoyen participatif.
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 Cette soirée nous a montré comment les pauvres subissent des systèmes de prise en charge ou d’accompagnement qui excluent et opposent les individus.
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
 La scène avec les travailleurs sociaux. Elle montre qu’il y a aussi urgence à redéfinir le rôle de ces accompagnateurs. Bien qu’ils ne soient que des executants de procèdures.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 La scène avec le responsable de l’entreprise de nettoyage et les propositions faites par certains participants : trop d’opposition, pas constructif.
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
 Elle confirme l’ampleur des chantiers à mettre en oeuvre.
 
augmente votre espoir que les choses changent ?
 Elle montre que des énergies sont prêtes à travailler ensemble.
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 Oui cela nous encourage à continuer à travailler pour faire société.
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
 Au croisement de ces mondes.
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Il y a urgence à travailler au respect des personnes et à développer des logiques associées et contributives.
Autres commentaires :
Courage et confiance.
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
Beaucoup de choses, ce spectacle aborde les questions dont on ne veut jamais parler…Et surtout elle articule le théorique et le pratique. Il m’apparait plus clair que la lutte et ses leçons viennent de l’expérience. Et surtout que nous disposons tous d’un vécu utile aux autres permettant à terme d’envisager une fédération des luttes à travers l’expérience et les avis de tout le monde..
 Pour l’intervention sur scène, du théâtre forum, ce spectacle me pousse à m’interroger que faut il pour se mettre à bouger sur scène et dans la vie. D’ou vient cette inhibition qui empêche d’agir si facilement.
 
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
 Justement en abordant la question sociale ou plutôt en abordant la vie réelle par les gens qui le vivent eux mêmes, en leur donnant la parole, on prend conscience des difficultés qui rendent la vie impossible. Plus qu’un périple, c’est une épreuve permanente avec une ligne qui est vite franchie pour arriver au plus bas. Et pourtant quelle énergie s’en dégage. De plus, le spectacle n’idéalise jamais les gueux. Bien au contraire. Il force à se poser la question de la proximité comme celle de la séparation fictive ou tangible entre eux et nous, c’est à dire entre les gueux et la classe moyenne, « classe »  qui fait tampon et qui empêche les changements de société. Et pourtant, il me semble, sans que je puisse le certifier, que les gueux s’émancipent par eux-mêmes. Il n’y a pas d’interventions extérieures d’agents donnant un coup de main. On voit la main de l’Etat qui à travers le contrôle social contient la rage et l’indignation de ce qui auront pourtant le plus besoin d’aide.. En réfléchissant d’ailleurs aux débats lors du spectacle, on voyait dans les réactions se dessiner deux approches, peut être complémentaires, ceux qui faisant de la résistance de l’intérieur à travers des aménagements  pour essaye comme ils peuvent de faire reculer le rouleau compresseur et ceux qui attaquaient directement à la source, le capital et la revendication pleine et entière de nouveaux fondamentaux. Ceci permet justement d’approfondir cette question concernant la résolution des inégalités sociales. Peut-on attendre des plus opprimés et affamés qu’ils puissent par eux mêmes faire changer les choses au sens le plus radical. A opposer à la vision plus bourgeoise au sens d’une nécessité d’une élite « éclairée »…Je pense que c’est entre les deux qu’il faut chercher. Ceci pour dire que les relais de solidarités et les poches de résistance sont à tous les niveaux. Mais clairement, le spectacle donne la parole à ceux qui ne l’ont jamais et pour cela c’est bien une position révolutionnaire qu’il sous tend. Enfin, concernant les inégalités, je ne suis pas sur que le lien soit exactement fait entre ceux qui ont rien et qui se sont appropriés plus que nécessaire. Je suis toujours étonné que les gueux tire à vue sur leurs voisins que sur ceux qui les spolient réellement.
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 DE nombreuses scènes m’ont marquées mais  la plus intense et la plus marquant et celle sur le rassemblement des gueux souffrant tous à leurs façon. La scène commence par l’histoire de chaque personnage qui est crue et pesante. Au sens noble du terme, la souffrance ne laisse pas indifférent mais rapidement s’installe en tout cas pour ma part une sorte de sentiment de pitié associé à l’anesthésie. Mais ce qui est fabuleux est le renversement qui s’opère. D’un regard misérabiliste sur sa situation, chacun partage son expérience et inverse le regard qu’il a de lui même pour se rassembler et commencer la lutte…Une sensation de rage envahit l’atmosphère et la quelque part on a plus du tout le même regard. C’est la noblesse de la décence ordinaire.
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
 
Oui très clairement même si parfois certaines situations loin de son vécu semblent trop invraisemblables. Comment faire pour se mettre en colère quand on n’a pas été touché directement. Certaines interventions de spectateurs s’inspiraient du vécu individuel alors que d’autres tournent plus à l’improvisation. J’avais noté la même chose lors d’une formation syndicale réalisée à SUD Santé avec l’intervention d’une troupe de théâtre de l’opprimé. Les personnes étaient plus à l’aise pour monter au créneau sur des situations qu’ils connaissaient. L’essentiel étant de pouvoir se mettre en colère pour des  choses qui nous révoltent alors qu’elles ne nous touchent pas personnellement
 
augmente votre espoir que les choses changent ?
Forcément dans la mesure ou la lutte ne peut amener du changement. Voir les personnes prendre en charge leur problèmes par eux mêmes sans attendre que la mairie ou le centre social vienne résoudre leur problèmes ne peut rendre qu’optimiste. Comme disait Brecht «Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.»_
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
 
 Tout autant. Pour le comment, c’est plus complexe même si contrairement aux autres pièces de théâtre, il n’y pas de réel distanciation ou de mise au scène au sens d’accentuer la dramaturgie..C’est du concret que l’on a en face. Pour autant, ca donne envie d’aller plus loin et de s’y essayer pour voir si le théâtre forum permet de modifier son comportement dans l’agissant. Ainsi, je reviendrais plutôt vers vous et ceux dont l’expérience en la matière est plus riche.
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
  Au sens purement économique, je dirais faire partie de la classe moyenne petit bourgeois. SI par contre, on se place par rapport à la capacité d’exercer un réel pouvoir et d’exploiter pour vivre de la sueur des autres, je suis un gueux parmi les autres qui ne peut se satisfaire des choses établies sous la forme d’injustices iniques sans fondement véritable.
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
 Un moment d’extase ou la communion apporte un réel moment de bonheur et ponctué d’un mal être au sens ou elle question ma part dans les luttes du quotidien.
 
Autres commentaires :
 
Enfin, j’ajouterai que mêler acteur professionnels et amateurs est une idée géniale, on ne distingue pas d’antagonisme, une belle réussite
 
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Entrer dans les CA : voila avec quoi je suis sortie le 15
…et travailler, dans le foyer où j’ exerce, la mise en place des conseils de la vie social même si c’ est  : « trop complexe, laisse tomber.!!.. », …pour que les jeunes et leur entourage puisse y donner leurs avis, leurs désirs.
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
la marche
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
non
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
la scène du centre social , dans sa forme théâtrale et son contenu
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
aucune
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
non
augmente votre espoir que les choses changent ?
j’ai envie de la croire en tout cas
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
oui par le collectif mais aussi , chacun à son niveau au travers les « petits riens  » de la vie
cad  en tâchant de rester éveillé
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
en marge( pas intégré dans une structure et dans le temps ) par choix de vie
et précaire au niveau financier mais tellement riche par ailleurs !
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
. une vague de chaleur humaine qui m’accompagne 
 
Autres commentaires :
 
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La scène que j’ai le plus aimée, c’est celle des assistantes sociales car j’en ai pleuré de la manière dont les gens un peu plus haut que els pauvres peuvent les traiter.
La scène aussi sur la sous traitance car c’est terrible ces gens qui ne peuvent pas se battre, qui n’ont pas de contrat et peuvent être renvoyés comme ça.
J’aime bien la scène de la banque aussi parce que ça met du baume au cœur, ça dit qu’on peut quand même faire changer des choses.
 
Je ne dirai pas que le spectacle augmente ma colère, c’est plutôt ma révolte qu’il augmente. Ma révolte oui.
 
Moi je suis assez pauvre mais pas dans la misère, j’ai un toit. Ce que je me dis c’est que je voudrais parler autrement avec ceux qui sont dans la misère. Le spectacle les rapproche de moi, je me dis que je peux être en relation avec ceux que je rencontre.
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?  
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?  
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?  J’ai beaucoup aimé la 1ère scène avec la restructuration de l’entreprise qui se solde par des conditions de travail encore plus dures et le mépris des droits des travailleurs. J’ai vécu cela et je trouve que c’était bien repris !
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ? 
Est ce que ce spectacle :  augmente votre colère ?  
augmente votre espoir que les choses changent ?  Oui je crois fort que ça peut aider à changer les choses car ça pousse vers une action collective et pas vers un sauve qui peut
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?  en participant à des associations, par exemple pour moi aujourd’hui à la retraite et dans le contexte actuel , pour les droits des sans-papiers ou des étrangers trop stigmatisés. 
 Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?  
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?  J’en suis sortie avec beaucoup d’espérance dans la force de tous ceux qui se bougent et ils sont nombreux, même si souvent on ne voit pas des changements spectaculaires. Déjà , l’homme, ou la femme, le jeune, qui prend en mains sa dignité, je crois que c’est une sacrée espérance. Merci beaucoup pour ce théâtre enraciné dans la vie ! 
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Nous n’avons rien appris, mais le mettre  sur scène avait quelque chose de vivifiant, d’explosif
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Cela ne modifie pas notre regard, mais pousse à vouloir agir
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ? 
 La scène du supermarché parce qu’elle est quasi généralisée et que les acteurs étaient particulièrement impliqués vis-à-vis de leur conditions de travail
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 La scène des centres sociaux : la diction n’était pas très bonne et nous y avons moins cru
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
 Oui
augmente votre espoir que les choses changent ?
 Non
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Oui, on a envie de « mettre les pieds dans le plat »
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Cadres moyens
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Cette soirée nous  force à réfléchir à des solutions, donc à des actions
Autres commentaires :
           Il a bien longtemps que nous n’avions pas vu du théâtre militant. Ca rafraîchit et redonne espoir malgré tout …
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?Les lois sont loi de la réalités du quotidien des pauvres
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
Les divers réponses r-s-a pole emploi….
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Le sans domicile fixe car travaillant moi-même dans un service social cela me renvois nos incohérence et nos manque de moyens
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ? oui
augmente votre espoir que les choses changent ?
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
l’idée de la marche
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ? a la limite des ses deux monde
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Que la pauvreté augmente en France et cela sera un vrai travail  de fond pour la voir disparaitre
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Je considère que j’ai appris plus des informations sur le rôle que assistants sociaux peuvent jouer dans la vie d’une personne pauvre ou défavorisée à condition qu’ils fassent bien leur métier.
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Non. Mais cette soirée est pour moi une occasion de connaitre tous ces histoires sur les pauvres et ca constitue un vrai enrichissement pour mon jugement personnel sur cette question.
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
J’ai aimé le plus la scène de la volontaire Citizen qui cherche des congolais pour le projet de l’association. Je trouve très parlant et même émouvant l’écart entre la naïveté de la volontaire et les rires de la femme congolaise qui sait bien que ce type d’actions peuvent pas changer par elles seules les atrocités qui se passent au Congo et qui marquent pour toujours les destins de ceux touchés.
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Il y a pas des scènes dont je pourrais dire que je n’ai pas du tout aimé.
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ? Oui
augmente votre espoir que les choses changent ? Non, augment plutôt mon espoir que les choses peuvent changer.
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
Oui, beaucoup. Je compte agir pour une meilleure information des personnes car, le plus souvent, l’accès aux bonnes informations (législation en vigueur, etc…) et l’arme dont on doit savoir faire un bon usage.
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous rangez vous ?   Ou comment définiriez-vous votre place dans la société ?
J’ai du mal à définir ma place dans la société française pour le moment, je suis étudiante d’origine étrangère. Je considère qu’il me faut plus du temps pour connaitre cette société pour mieux définir la place que je détiens au sein de cette société. 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Il faut agir, il faut garder les yeux ouverts, il ne faut pas rester fermé dans son petit monde en disait que l’action d’une seule personne va pas changer les choses. Il faut avoir confiance dans le pouvoir de changement et d’action de chacun.
 
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Je tiens vous remercier de m’avoir invitée voir cette représentation dont j’apprécie vivement la force, la qualité et la capacité d’éveiller les esprits sur qu’est qui se passe sous nos yeux chaque jour et sur notre impérieuse devoir d’agir.
Je considère qu’après avoir vu cette représentation je suis plus riche en informations sur le théâtre-forum, sur sa philosophie et ses mécanismes et biensur sur toutes ces facettes que la pauvreté peut prendre et peut nuire a la dignité humaine.
De plus, cette expérience me fournit des informations précieuses pour l’avancement de mon mémoire (  » L’art comme instrument de la transformation sociale et véhicule du dialogue interculturel ») au sein duquel le théâtre-forum occupe la place centrale.
Pour cela, je me permets de vous demander si ça serait possible pour vous de me transmettre un résumé des scènes qui font la composition de la « Force des gueux »? J’aimerais m’en servir pour décrire cette représentation au sein de mon mémoire et en faire une analyse. J’ai pris des notes lors de votre spectacle mais elles s’avèrent insuffisantes.
De plus, j’envisage consacrer une partie de mon mémoire a l’analyse de la position de l’acteur du théâtre-forum. Je veux savoir qu-est ce qu’il ressent, qu’est ce que ça change pour lui, etc.. Pour cela j’ai préparé un petit questionnaire que j’aimerais transmettre a votre équipe.
Pensez-vous que ça serai possible? Est-ce que je pourrais vous le transmettre?
Je vous remercie d’avance pour votre amabilité et vos conseils.
Dans l’attente de votre réponse je vous souhaite une excellente semaine<br
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
le rôle ambigû et le dilemme des assistantes sociales et travailleurs sociaux.
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de
voir les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des
inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
ce spectacle renforce ma conviction que plus ou moins concernés, nous sommes tous impliqués dans un choix de société
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
celle de la militante et de la congolaise : riche en émotions et la scène du magasin, scènes dans lesquelles j’entrevois mes possibilités d’actions.
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
/
 
Est ce que ce spectacle :
augmente votre colère ?
oui
augmente votre espoir que les choses changent ?
oui
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses et comment ?
oui en m’informant et en sensibilisant autour de moi sur ces enjeux ainsi qu’en m’impliquant dans un collectif engagé.
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous rangez vous ? ou
comment définiriez vous votre place dans la société ?
parmi les chanceux
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
je sors enthousiasmée par les possibilités d’agir ensemble pour transformer la réalité.
Autres commentaires :
un beau collectif en scène, moteur de réflexions et d’envies d’actions !
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
Oui, j’ai appris que les réponses que pouvaient apporter les travailleurs sociaux ( les otages des ordres de leur hiérarchie, qui eux-mêmes sont sous les ordres de leur hiérarchie, qui eux même… on va monter jusqu’ ou comme çà , ya un dieu qui dirige tous ses ordres absurdes !) face aux besoins des personnes en difficulté étaient tout simplement inadaptées et aberrantes ,  n’étaient aucunement des réponses d’amélioration de vie ou d’aide face au besoin de ces personnes en difficulté,  dans le sens du minimum dont chaque citoyen a besoin pour vivre (se nourrir, se protéger du froid, se soigner, s’éduquer,  s’informer, pour garder sa dignité d’homme) le minimum dont chaque homme a le droit au vingt et unième siècle tout de même ce serait la moindre des choses.
 Ce qui prouve bien que  ceux qui pondent les lois et les décrets ou tout autre, pour soi disant améliorer le sort de bons nombres de gens en difficulté n’ont aucune envie que les choses évoluent dans le bon sens pour la majorité de la population.
Ou bien est ce simplement de l’ignorance et çà j’en doute
Ou bien sont -il tellement au dessus de la masse  et tellement déconnecté de la réalité qu’ils ne peuvent  trouver les réponses adéquates aux besoins  du plus grand nombre (nous tous en majorité).
 Alors qu’ils partent puisqu’ils sont incapables d’améliorer notre quotidien ces grands qui nous gouvernent !
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir  les pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales ? Si oui, quoi ?
Non, je ne crois pas que cela change ma manière de voir les pauvres, peut-être si les aimer un peu plus et ne pas me faire oublier qu’en chacun de nous il y un pauvre qui sommeille.
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi ?
C’est la scène de la marche, ce petit peuple qui se lève et marche c’est l’espoir. On se dit ben finalement c’est simple on peut tout faire sans la peur, on est libre par la pensée,  par l’action, par la fraternité, libre de choisir ou de faire… l’histoire en marche.
Et aussi le forum sur les travailleurs sociaux, sur le moment de la scène de la personne qui demande de l’aide pour s’acheter des lunettes. J’ai eu à plusieurs reprises un sentiment terrible que je ne saurais réellement expliquer devant des scènes de film qui parle de la déportation des juifs dans les camps de la mort. Une scène revient souvent, à l’occasion d’une rafle,  un homme réveillé en pleine nuit dans son appartement avec toute sa famille par des SS, dans la précipitation oublie ses lunettes et le SS ne lui laisse pas les récupérer (là ou vous allez vous n’en aurez pas besoin) et j’imagine la suite de cet homme amputé d’une partie de lui-même, déjà une partie de lui-même morte avant que la mort ne le rattrape tout entier…
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
Il n’y pas de scène que j’ai moins aimé, certaines m’ont plus marquées, j’ai trouvé que le spectacle était bien construit, avec un bon équilibre entre les scènes , très vivant  au niveau de l’engagement de chaque acteur.
Est ce que ce spectacle :  
augmente votre colère ? OUI et tant mieux.
augmente votre espoir que les choses changent ? OUI, surtout.
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ? Oui, à mon échelle ce n’est que par le théâtre que je peux continuer à me battre. Bien sûr aussi dans ma vie de tous les jours développer mon écoute vis-à-vis des autres, aiguiser mon regard, rester en alerte…
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ». Et vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez vous votre place  dans la société ?
Ma place j’ai du mal à la définir, bien sûr pour «  l’instant »,  je ne peux pas me ranger dans la classe de gueuse, étant donné que mes revenus sont au dessus du minimum (RSA), que j’ai un toit, à manger, de l’amour, que je ne vis pas une pauvreté morale …
Mais peut-être quand on a plus rien, qu’on est démuni on voit mieux les choses, on gagne en simplicité, on retrouve des valeurs plus humaines, plus fraternelles. Parce qu’il a tout perdu et aussi sa carapace sociale, cet homme simple redevient lui, sans artifice, c’est peut-être cela qu’il a gagné, le fait d’être plus humain et çà, çà me parle.
 Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en sortez, que diriez vous en une phrase ?
Ce qui est sûr c’est que les changements ne pourront venir que du bas (le peuple). De plus en plus je pense que c’est de là que viendra le changement si il y a des changements et des soirées comme cette soirée me donne chaud en la croyance d’un  autre possible.  
Autres commentaires :
J’ai envie de vous faire découvrir un texte qui parle de l’absurdité du pouvoir, de ceux qui le détiennent et qui en sont eux même prisonniers, et de la peur des autres qui par leur soumission font que ce système anti humain existe.
Extrait de  Ismène de Yannis Ritsos
 Mon pauvre père
 – je me le rappellerai  toujours –
avait un visage on aurait dit une main crispée, accrochée
 à un grand rideau noir pour le faire tomber.
 Au point que je medise, parfois, que cela n’a peut-être pas été un mal qu’il se soit aveuglé – car ainsi, peut-être
  a t-il au moins pu voir à l’intérieur de lui-même, et se rappeler
peu à peu
les choses qu’il n’avait pas vues, et peut-être ainsi les aura-t-il
vues vraiment, tandis que jusqu’alors,
c’était le regard d’un maître (flatté, bien entendu) qui se reflé-
tait pour lui dans les yeux
de ses sujets égarés par la crainte – lui comme eux,
je les voyais depuis mon enfance et c’était pitié de les voir.
Car que peut-on contre cette servitude
a quoi mène de gouverner et de donner ordre sur ordre, quand
chacun, en définitive,
obéit à cela qui gouverne, en fait – et d’abord à cette immense
méfiance
qui s’étend sur tous et sur tout ? – une ombre d’oiseau qui
vienne à passer dans la salle,
à l’heure du crépuscule, et c’est un poignard qu’on brandit,
fait d’un métal silencieux. C’est pour cela que les tyrans
sont tous les jours plus tyranniques. Du moment où les autres
ont peur ou ont besoin de vous, que peut-on bien attendre d’eux?
 
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Avez-vous appris quelque chose et si oui quoi ?
 
j’ai appris quelques aspects de la sous-traitance
 
 
Est ce que cette soirée modifie quelque chose dans votre manière de voir
les
pauvres ou la question de la pauvreté ou la question des inégalités sociales
?
Si oui, quoi ?
 
elle renforce mon inquiétude et en même temps mon sentiment d’empathie
 
 
 
Quelle est la scène que vous avez le plus aimée et pourquoi
 
celle du magasin, c’est elle qui m’a le plus effrayée
 
 
 
Quelle est la scène que vous avez le moins aimée et pourquoi ?
 
 
 
Est ce que ce spectacle :
 
augmente votre colère ? peut-être , mais surtout mon sentiment d’injustice
 
augmente votre espoir que les choses changent ? non pas vraiment
 
augmente votre envie d’agir pour faire changer les choses  et comment ?
j’ai plus envie d’être attentive à ce qui se passe
 
 
 
Dans notre spectacle, il y a le groupe qui s’est défini comme « les gueux ».
Et
vous, dans quelle classe sociale vous  rangez vous ?   ou comment définiriez
vous votre place  dans la société ?
 
je me situe dans une classe moyenne favorisée, mais dans une situation
professionnelle pourtant précaire,
ma place est donc parmi les fragiles
 
 
 
Si vous deviez dire ce que vous retenez de cette soirée ou comment vous en
sortez, que diriez vous en une phrase ?
 
j’en ressors concernée, plutôt alourdie, mais contente d’avoir été présente.
 
89
 
 
                                   Premièrement, j’ai appris qu’il y a des gens comme vous et vos amis et théâtreux qui ne baissent pas les bras et dont je  peux me sentir proche et fière ,et  cela fait grand bien,je vous assure!
Ensuite ,je n’ai pas tout entendu(accoustiquement),alors j’ai sûrement raté des choses mais je crois avoir compris l’essentiel et j’ai appris cette
chose énorme de ne pas pouvoir s’acheter des lunettes!  Et aussi le fait qu’on embauche des personnes sans papiers en les soumettant à des conditions de travail révoltantes.
J’ai aussi appris que des travailleurs sociaux s’organisent pour lutter contre ce qu’ils ne veulent pas.
                                   Cette soirée renforce ma conviction que les pauvres sont des gens comme vous et moi et que la façon méprisante de les considérer qui domine dans notre société est scandaleuse; sur les inégalités sociales elle m’encourage à ne pas me taire, à me remettre en question, à ne pas fermer les yeux, à chercher des solutions, ou rejoindre des gens qui cherchent des solutions.
                                   Je crois que j’ai le plus aimé la scène de la marche parce qu’elle dégage un enthousiasme porteur, une volonté commune de faire changer les choses,un espoir.
                                    J’ai le moins aimé la scène des travailleurs sociaux et celle des gens qui sont renvoyés du supermarché,à cause de la violence du pouvoir qui écrase …en fait, le moins aimé n’est pas vraiment le mot, ce sont plutôt les moments qui m’ont été les plus insupportables.                   

 

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