[La Patrie] Quatrième week-end du grand chantier 2016-2017

Pour le quatrième week-end du grand chantier « Patrie », les 19 et 20 novembre, nous avons retrouvé nos bases habituelles, à la Fabrique des Mouvements d’Aubervilliers (93). Le samedi après-midi, le groupe a reçu l’historienne Sophie Wahnich, spécialiste de la révolution française.

Le samedi après-midi, nous avons commencé notre travail par un grand jeu d’Espace-stop qui nous a permis de nous regrouper en « minorités », puis nous avons chanté avec Catherine avant d’accueillir l’historienne Sophie Wahnich. Spécialiste de la révolution française, Sophie nous a éclairés sur le rapport entre l’idée de patrie et les aspirations démocratiques, la place faite aux « étrangers », le rapport avec la religion…

Après son départ, en fin d’après-midi, cinq groupes de travail se sont constitués sur :

  • l’article 21 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 (qui prévoit le droit au travail et aux moyens de subsistance suffisants) ;
  • le mouvement Nuit debout et son rapport avec la Révolution française ;
  • qu’est-ce qui fait la force d’un collectif militant et comment peut-il être amené à se détruire ?
  • quand est-ce qu’on choisir de désobéir à l’Etat ?
  • la question des droits culturels.

Le dimanche matin, les cinq groupes constitués la veille ont continué leur échanges, leurs récits, leurs improvisations… Et nous nous sommes montrés en grand groupe les scènes issues de ce travail. Puis nous avons constitué de nouveaux groupes de « minorités opprimées » :

  • les Juifs ;
  • les habitants des cités du 9-3 ;
  • les « non-blancs » ;
  • les « non hétéro-normés » ;
  • les « précaires confortables » ;
  • les malades chroniques et handicapés ;
  • les femmes qui vivent seules.

Le dimanche après-midi, nous nous sommes échangés les scènes issues de ces histoires de « minorités opprimées ». Enfin, nous avons constitué trois nouveaux groupes – de plus grande taille – pour traiter de trois nouveaux thèmes :

  • quand j’adhère et quand je suis en colère par rapport à mon pays ;
  • le nom des gens ;
  • appartenir à un groupe et se sentir exclu.

Nous avons pu échanger des récits sur ces thèmes, mais n’avons pas eu le temps suffisant pour passer à des improvisations.

La matière s’accumule. Après notre cinquième et dernier week-end de formation (3 et 4 décembre), toujours à Aubervilliers, le travail d’écriture du spectacle pourra s’engager.

 

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