Une formation professionnelle aux démarches participatives à l’ENACT d’Angers en 2006

Il s’agit d’une formation professionnelle de 8 journées menée conjointement par Cette formation a été dirigée par : Suzanne Rosenberg -consultante- et NAJE pour l’ ENACT d’Angers (Ecole nationale de formation des cadres territoriaux).

Cette action de formation est menée une fois par an à l’ENACT d’Angers et a semé ses graines ailleurs aussi puisque nous avons mené en 2006 des formations similaires pour la ville de Brest, pour le CNFPT de la Réunion… 
Le compte rendu ci dessous est celui de l’action de 2003. Chaque formation menée depuis est différente bien sur mais menée selon le même schéma

JOURNEE 1

Présentation de la thématique et du stage par Laurent Sochard, cadre pédagogique (1h)
Présentation de la démarche du théâtre-forum et de la session par Fabienne Brugel et Jean-Paul Ramat. 
Jeux et exercices : 
Les jeux et exercices permettent de mettre chacun en situation d’exploration. Ils sont d’abords mis en œuvre puis suivis d’un temps de retour et d’analyse en groupe. 

 L’espace stop qui permet la rencontre entre les personnes, la constitution du groupe et permet également de travailler sur la notion de co-construction collective avec les différentes subjectivités de chacun. 

 L’aveugle au prénom : il s’agit d’un jeu où l’un ferme les yeux et est guidé par l’autre. Cet exercice permet d’aborder la question de la confiance : comment elle peut être donnée, comment faire pour que la confiance de l’autre arrive, comment être en capacité de changer de rôle dans la relation avec les habitants. 

 Les trois bombes : mise en œuvre d’un type de moteur des groupes et structures (je me protège d’un tel, je protège tel autre, je veux rester à égale distance de deux autres…)

Récits de situations problématiques concernant la participation des habitants par le stagiaires.
Ces récits se font deux par deux dans un premier temps puis sont mutualisés en groupe. Quatre histoires sont choisies par le groupe pour être travaillées. Mise en scène de ces quatre situations en quatre groupes, chaque groupe étant dirigé par le porteur de l’histoire qui met en scène la situation dans laquelle il est impliqué. 
Présentation et travail d’une des quatre séquences théâtrales au grand groupe. Il s’agit d’une réunion publique organisée par la mairie dans laquelle le protagoniste n’est pas présent avec un statut ni une fonction de professionnel mais est là comme habitant. Il s’agit d’une réunion sans thème et sans cadre précis où s’institue un jeu de questions réponses entre le maire et les habitants perçus individuellement. Une habitante monopolise la parole. Le protagoniste ne trouve dans cette réunion publique ni un réel lieu de parole, ni un lieu d’échange, ni un lieu de co-élaboration. Il a le sentiment d’être au cœur d’un système bien rodé dans lequel il n’a pas sa place. 
Une fois la scène jouée, le groupe fait l’analyse de ce qu’il a vu. Puis il se place tour a tour dans la place du professionnel animant la réunion aux cotés du maire et de l’habitant et verbalise de cette place ses sentiments, désire, volontés…

JOURNEE 2

Temps d’échange du groupe et des formateurs sur la journée de la veille. Jeux et exercices : aveugle code, qui permet de travailler sur l’élaboration d’un code commun entre deux personnes qui n’ont pas à priori les mêmes codes subjectifs. 
Reprise de la séquence vue la veille. 
La séquence est remise en jeu et, en se plaçant à la place de l’habitant, le groupe essaie de faire évoluer la situation. Nous travaillons alors sur les marges de manœuvre possible pour les habitants. En effet, il apparaît que le cadre institué de la réunion publique ne permet pas un travail sur le rôle du professionnel dans la séquence, que ce travail de positionnement du professionnel ne peut être imaginé qu’ en amont (comment préparer le cadre et l’organisation d’une réunion publique). Le forum permet ainsi de travailler sur la place des habitants, sur la question de la politisation et l’élargissement des thématiques locales aux thématiques globales (la transformation du service pubic à l’échelle nationale par exemple, sur la place et la fonction de l’animateur professionnel, sur la question du contre pouvoir, sur la question de l’ordre du jour et l’intérêt d’en établir un ou non, de le tenir ou non…
Travail en théâtre image
Une image de la réunion est proposée par l’animatrice et le groupe est appelé à modifier cette image pour proposer ce que pourrait être une image idéale de cette réunion publique.
Points abordés avec la recherche d’images idéales sur cette séquence : 
Nécessité de clarifier les différents types de réunion et leurs objectifs. Préciser la place et le rôle de l’élu dans une réunion publique. Comment accompagner comme professionnel l’élu dans sa compétence Nécessité ou non d’un ordre du jour. Nécessité de définir clairement l’offre de participation, Peut on proposer la participation sur tout ? Quels habitants sont invités, lesquels viennent ? Comment accueillir les nouveaux arrivants dans une démarche en cours Que faire des prises de parole hors cadre des habitants ? Quels techniques de travail proposer en réunion ? Un habitant peut-il co-diriger la réunion publique ? et comment s’y préparer avec lui ? Comment travailler en amont entre élu et technicien pour préciser ce qu’on attend de cette réunion et ce qu’on propose aux habitants ? 
Présentation de la deuxième séquence théâtrale préparée la veille intitulée « la peur du contre pouvoir » et mise en forum de la séquence. 
Il s’agit d’une séquence qui se joue entre les élus et les techniciens en bureau municipal. Le technicien essaie d’obtenir la mise en place de comités d’usagers. L’élu référent a peur que ces comités deviennent des lieux de contre pouvoir et veut choisir lui même les habitants qui y auront accès. Un autre élu est d’accord avec la proposition du technicien mais ce n’est pas lui qui décide.

Les interventions de forum ouvrent plusieurs pistes et questionnements :

 Comment le technicien peut il élaborer et proposer une méthode de travail qui soit en mesure de sécuriser l’élu et pour autant d’aboutir à un réel comité d’usagers . 

 Comment décider ensemble (élu et technicien) de la liste des gens qui seront invités

 Comment travailler avec l’oppsition municipale. 

 Comment différer la mise en place d’une opération et prendre le temps de la préparer avec son élu. 

 Comment faire « alliance » avec les élus convaincus.

Présentation de la troisième séquence théâtrale préparée la veille.
Il s’agit d’une séquence mettant en question l’après consultation des habitants. Un grand nombre de propositions ont été faites par les habitants et un grand nombre ont été actées, plus qu’il n’est possible de mettre en place du moins à court et moyen terme. 
La mise en forum de cette séquence amène le groupe sur plusieurs thématiques : Comment mettre en place de nouvelles actions lorsque les salariés municipaux sont débordés ou non volontaires ? Comment négocier de nouveaux moyens pour les services afin qu’ils soient en capacité de répondre à la commande du maire ? Comment prioriser des actions et en retarder d’autres ? Fuit il reconvoquer les habitants pour faire cela avec eux ? Comment travailler avec les habitants a l’élaboration d’un calendrier de mise en place une fois la consultation faite ? Quand ?

Présentation de la quatrième séquence théâtrale préparée la veille. 
Il s’agit d’une rencontre de différentes structures après la mise en place d’une action par l’un des services pour les jeunes et qui souhaite que cette opération soit également prise en charge par d’autres structures. 
Le forum fait apparaître que les autres services n’ont pas été consultés avant la mise en place de cette opération et que se confrontent là des points de vue très différents sur la question des jeunes et de l’argent.

Bilan de la session 
Le bilan fait apparaître plusieurs questions à mettre en travail : La question du temps : celui de l’élu, celui du technicien et celui de l’habitant. La notion d’accompagnement des différents protagonistes d’une action (élus, administratifs, citoyens , techniciens) Comment interroger sns cesse les concepts et ce qu’ils contiennent Le positionnement du technicien et sa capacité de dire non La necessité de développer sa créativité pour imaginer des pistes nouvelles en se dégageant des jugements à priori et des contraintes intériorisées Comment avancer en respectant la spécificité de chacun Le travail dans la complexité.

JOURNEE 3

Présentation de chacun à travers l’une des quatre histoires mises en scène au cours des deux premiers jours

1. Conseil de quartier

2. Création d’un comité d’usagers dans un centre social

3. Assises : 94 propositions en ressortent

4. VVV

Questions soulevées ou débattues :

Participation et partage du pouvoir

Maîtrise de la démarche et peur du contre-pouvoir

Tous les sujets peuvent-ils être participatifs ?

Rapports temps courts/temps longs, temps des uns et des autres

Rapport entre problèmes locaux et problèmes nationaux (complexité et compétences respectives)

Rapports intérêt général/intérêts particuliers

Sincérité versus communication publicitaire

Rapports aux élus (démocratie représentative/participative)

Définition de la démocratie participative (n’est-ce pas plutôt démocratie consultative ?)

Obligations légales

Au-delà de l’information, la concertation comme socle minimum de la participation ?

Comment défendre l’idée que l’on ne sait pas où l’on va ?

Méthode et organisation

Quel cadre ?

Différents types de réunions et objectifs

Différents modes de fonctionnement

Ordre du jour

Prise de décision et suites données,

savoir dire non

Partenariat
 Rôle et place des habitants 
S’agit-il de clients ? de citoyens ?

Bénévolat versus rétribution ou indemnisation

Place des nouveaux habitants (par rapport aux habitués des réunions)

Rôle et place des professionnels

Rapport aux collègues

Rapports entre élus et techniciens

Qui doit animer ?, gestion de la parole

Transversalité des services

Types d’accompagnement possibles 
Interventions

Le cadre 
La délibération

Représentation et participation

Objectifs de participation en rapport avec les 4 histoires

En 4 groupes, travail sur les objectifs supposés des différents partenaires

OBJECTIFS DE PARTICIPATION SELON LES HISTOIRES MISES EN SCENE

poursuivis par les élus : 

 

s’impliquer dans le quartier, (re)nouer le dialogue 
 diffuser l’information aux citoyens 
 favoriser un climat de paix sociale, changer les perceptions des uns sur les autres 
 impliquer les usagers

repérer les besoins 
 moderniser l’action publique 
 changer les pratiques de l’administration municipale

s’affirmer comme élu, être en représentation 
 se faire réélire 
 repérer ses faiblesses 
 ne pas perdre le contrôle 
 connaître l’état de l’opinion des habitants 
 se rassurer

faire passer ses valeurs 
 respecter son programme électoral, mettre en œuvre une politique 
 (re)définir un projet de ville

Poursuivis par les fonctionnaires :

observer, mieux connaître la ville 
 s’informer, se tenir au courant 
 écouter et comprendre

élaborer en commun un projet 
 donner la parole à ceux qui la demandent comme à ceux qui ne la demandent pas

mettre en œuvre la politique en fonction des attentes 
 repérer les besoins de la population 
 faire évoluer le service en fonction de ces besoins 
 adapter le projet

instaurer un climat d’échanges élus/habitants

valoriser une population 
 faire connaître le travail des services à une population 
 que le prochain projet du service associe les usagers (CCAS)

Poursuivis par les habitants les citoyens

être informé 
 faire des rencontres 
 s’investir individuellement 
 s’exprimer (y compris un mécontentement), se faire entendre 
 rompre l’ennui 
 se donner de l’importance 
 se faire reconnaître individuellement et collectivement 
 porter des projets

En cas d’indemnisation : 
 avoir de l ‘argent (indemnisation) 
 avoir (ou donner) une activité, une occupation 
 donner un sens à son temps de vie (utilité sociale, reconnaissance) 
 NB Il y a également des objectifs de non participation à cause de l’indemnisation (cela casse l’économie parallèle, cela prend l’emploi de vrais travailleurs, l’argent va être utilisé pour favoriser des conduites addictives)

défendre des intérêts particuliers 
 contester le pouvoir en place 
 faire la taupe

NB Il y a également des objectifs de non participation à cause de l’indemnisation (cela casse l’économie parallèle, cela prend l’emploi de vrais travailleurs, l’argent va être utilisé pour favoriser des conduites addictives)

JOURNEE 4

Rencontre d’Hervé Carré, maire-adjoint à Angers, chargé de la solidarité Préparation

Dialogue

Repères 
Démocratie participative/représentative. 
Inversion offre/demande de participation.
 Démocratie délibérative. 
Offres de participation et politiques publiques. 
Exposé.
 Une méthode de formation-action : la qualification mutuelle.

JOURNEE 5

Temps d’échange autour de ce qui ‘est passé sur les terrains de chancun en rapport avec la première session de formation.
Bon nombre de situations sont relatées posant quelques questions que nous retenons :
Comment former les élus à la démpocratie participative ?
Comment aider les habitants à passer du récit de leurs porblèmes personnels à du collectif ? Qu’est ce que l’interêt collectif ? 
Comment entendre les idées formulées par les habitants en sortnt de son propre cadre mental ? 
Comment avancer avec les habitants sur la notion de confiance ? 
Comment passer de la démocratie participative sur la couleur de la moquette aux grands enjeux internationaux et politiques ?

Jeux et exercices : 
Le massage du boulanger : Il s’agit d’un massage tonique qui se pratique par deux et permet de se confronter au toucher de l’autre mais aussi il constitue un temps de bien être qui semble nécessaire à tous après la mise à plat des situations problématiques dans lesquelles bon nombre de stagiaires sont impliqués. 
Se placer dans l’espace : Un espace fort est proposé par les formateurs construits avec une table, des chaises et une poubelle organisés en un espace signifiant. 
Chaque participant doit symboliser cet espace pour eux mêmes puis s’y placer selon trois consignes : là ou j’ai le senitment d’être, là oùm je voudrais être et là où je ne voudrais pas être. 
Après avoir pris ces trois places différentes, les stagiaires sont invités à expliquer pourquoi au groupe. Un échange des positionnements professionnels et déontologiques de chacun s’ouvre alors. Il s’agit d’un temps très fort entre les participants. 
La bouteille et l’évanouissement : cet exercice permet de travailler sur la question de la confiance et du lacher-prise.

Mise en scène de quatre situations retenues parmi les récits faits en première partie de matinée. (en quatre groupes) et travail d’analyse de deux de ces situations
 : Une réunion de quartier prévue pour présenter les projets urbanistiques sur l’ensemble de la ville. Les habitants ont tendance a ne parler que de points concernant leur propre rue ou de leurs factures EDF. Ils sont venus là non pour s’informer sur les projets de la ville mais pour poser au maire leur problème personnel. 
Une réunion avec des représentants d’associations et des familles sur un thème particulier . Les présents parlent de leur situation personnelle et les techniciens ne savent pas que faire avec cela. Les techniciens ont invité un représentant de la ville qui arrive avec une demande de participation à une opération de la ville. Les habitants posent alors d’autres questions concernant la circulation et non l’urbanisme. les techniciens se demandent comment diriger le travail pour qu’il soit productif.

JOURNEE 6

• Temps d’échange sur le travail fait la veille afin de réorienter si nécessaire le travail de la sixième journée. L’accent est mis sur la nécessité de travailler l’articulation du positionnement professionnel/personnel sur la mise en travail de la question de la neutralité du fonctionnaire. 
Jeux et exercices : 
Le 8 aveugle : un temps d’expérimentation esur le fonctionnement du groupe sans leader pour se déplacer dans la pièce les yeux fermés, réaliser une figure particuliere tous ensemble sans abandonner des personnes en route et en faisant en sorte que le groupe soit mobile, souple et prenne en compte chacun. 
L’hypnose : une expérimentation de la reltion égalitaire dans un premier temps puis de la prise de pouvoir sur l’autre et de la résistance possible. 
Travail d’images : 
Chaque participant construit une image symbolisant la problématique professionnelle la plus importante selon lui à laquelle il s’affronte dans l’exercice de sa mission. 
Quelques images sont ensuite présentées au grand groupe pour être mises en travail dans le but de sortir de l’impasse et de poser la problématique d’une manière différente. 
Comment puis je permettre à mon élu de prendre sa place vis à vis d’un tehnicien qui a pris le pouvoir ?
Comment rendre vivant et joyeux un groupe d’habitans que j’anime et lui permettre d’intégrer de nouvelles personnes ?
Comment permettre aux habitants d’avoir accès aux informations dont ils ont besoin pour être force de proposition et qui leur sont cachées.
Comment me situer vis à vis de la notion de contre pouvoir ?

Bilan du groupe sur les journées 1, 2, 5 et 6 : 
Je retiens la nécessité de me positionner clairement dans la notion de démocratie participative.
J’ai été très sensible au travil en images notament sur celle mettant en scène des handicapés car je ne les ai jamais intégé dans mes actions. 
J’ai trouvé de nouvelles pistes à mes propres questions et des réponses pour avancer.
Nous avons travaillé sur les comportements des acteurs et je continue à chercher comment faire évoluer ces comportements et jeux d’acteurs.
C’était très intéressant de creuser les choses autour de la parole des habitants qui dérange, qui n’entre pas dans notre cadre…
C’était interessant de me rendre compte que je peux être acteur dans une foule et non noyé
Je reste très sensible à la nécessité de trouver les moyens de rester créatif dans mon travail
La mise en question du rôle de chacun de nous et de notre liberté à bouger les comportements et nous même me semble fondamentale.
J’ai apprécié l’approche systémique et la complexité des images sur lesquelles nous avons travaillé. 
Je conserve en tête le travil fait sur le positionnement de chacun et le repérage de ce que peut induire notre propre attitude.
Je prends conscinece de la nécessité de se donner du temps pour analyser la situation et organiser l’action.
Les deux premiers jours ont permis d’aborder des problèmes très concrets et les deux derniers ont permis de prendre du recul pour chercher les lieux de blocage, définir ce qui lie les personnes en présence et trouver des pistes de résolution.
Intérêt de se mettre à la place de l’autre pour voir commment il vit les choses et pouvoir travailler à partir de cela.
L’interêt du théâtre-forum est que nous pouvons aborder de grandes questions de fond et en démystifiant les choses.
Après un temps de déprime et de perte d’espoir, je repars bien car, dans la complexité du système, la résistance et le changement sont possibles pour moi.
J’ai des débuts de réponse sur comment faire avec « la parole de l’habitant qui dérange ». 
J’ai expérimenté la fonction de bourreau et c’était très riche pour moi de mettre cela en jeu. 
Le groupe est riche : les autres voient des choses qu’on n’aurait jamais pensé et qui élargissent notre champ de vision.
J’ai le sentiment d’avoir beaucoup travaillé sur la notion de place et sur comment elle peut bouger. 
La démocratie participative nécessite autant du savoir faire que du savoir être. Très interessant de voir qu’on peut faire évoluer des situations sans tout conaitre d’elles et que le travail en image reste très près de la réalité. 
Je reps avec la confirmation qu’il m’est nécessaire de prendre du recul pour anlaylser et de me questionner en permancence sur mon propre positionnement. C’est encourageant de vor qu’il y a toujours une alternative même s’il faut de l’audace et du courage pour la trouver.
Le travail fit sur nos situations les dédramatise.

JOURNEE 7

Transition avec le Théâtre forum

Deux images non travaillées avec NAJE la veille sont exposées et des solutions recherchées.

Commentaires sur les objectifs et les moyens de la participation.

Repères :

Principes éthiques (confiance, confidentialité, prise de risques, croyance dans la démocratie participative)

Dispositifs participatifs : tension entre lieu professionnel pour les uns

(fonctionnaires) et lieu d’expression personnelle pour les autres (habitants).

Techniques d’animation (« yeux bleus, yeux noirs », petits groupes pour faire parler les timides)

Moyen : partir de la colère, du négatif

Intérêt général/intérêts particuliers

3 arguments pour défendre la délibération (informations nouvelles, montée en généralité et citoyen vertueux, légitimité de la décision).

Objectifs de la participation, retour sur le travail fait en journée 3
Intérêts de ce travail : 
Intérêt : vous aider à vous positionner, à être efficace et critique dans un dispositif de participation auquel vous prenez part, en décryptant ce que chacun poursuit à travers la mise en œuvre de la participation.
Autre intérêt : pouvoir en discuter avec les participants et les collègues pour faire expliciter ou préciser ce qu’on recherche et inclure les collègues dans la réflexion Du coup, rechercher les techniques adaptées, se fabriquer les outils adéquats. Tableau « typologie des objectifs de participation » 
Avez-vous rempli la case « fonctionnaires » ?
Si 3 oui maxi, restitution orale et suite débat en commun
Si plus de 3 oui, travail en 3 groupes de 6 ou 7 et synthèse en grand groupe

Distribution de la synthèse de J3 « objectifs de participation… »
Mise en évidence des manques et apports par rapport au tableau « typologie » (notamment renforcement du lien social)
Présentation de la typologie de Sintomer (en précisant qu’il s’agit d’un chercheur qui fait de la comparaison internationale) : les 3 buts de la participation, (plutôt des élus) commentaires.
Essai de classification de chaque paquet de la synthèse de J3 dans les 3 types de Sintomer
Passage de la réflexion à l’opérationnel
Distribution et lecture commune de la grille d’évaluation de Sintomer

Repères méthodologiques et débats
Des habitants problème aux habitants solution
Modernisation des services et supplément de démocratie (Roubaix)
Coproduction de diagnostic et diagnostic en marchant (Tourcoing)
Conférence de consensus
Observatoire des engagements
Jury de citoyens

Travail sur les expériences ou projets de 4 stagiaires
Travail en 4 groupes de stagiaires intéressés par l’une de ces expériences
Projet d’écrit public (webzines de quartier à Tourcoing)
Conseil nantais de la jeunesse
Réforme de proximité (Orléans)
Assises de la ville (Bonneuil sur Marne)
Visionnage de « 12 hommes en colère » ou la démocratie retrouvée

JOURNEE 8

Repères et débats :

Temporalité : utilisation des mêmes principes pour une réunion d’une heure et demi ou pour une démarche de 8 journées ?

Comment constituer un groupe, règles et cadre, les énoncer et ne pas craindre de les rappeler, éviter les rapports interindividuels mais privilégier le groupe comme le seul interlocuteur valable, éviter le maternage par rappel téléphonique individuel Arguments pour convaincre de la nécessité d’une présence constante ou d’une explication sur le motif de départ (clivage professionnels/habitants, non valeur de l’habitant si cela est indifférent, rapport au groupe et non pas à l’animateur, donc besoin de savoir les motifs de départ et les conditions auxquelles il reviendrait) Trucs utilisés : assouplir la règle de l’engagement par remise de la décision à la fin du premier jour en cas de défiance, considérer la participation comme une journée de travail, donc remettre à plus tard un rendez-vous avec un employeur mais si un emploi est trouvé d’ici la prochaine réunion, absence possible mais fête en commun, considérer cette participation comme une formation professionnelle pour l’habitant

Comment sortir un groupe de l’impuissance (demander un soutien à la hiérarchie, restitution intermédiaires et portes ouvertes)

Impact des croisements des récits personnels sur la compréhension d’une organisation ou d’une population (ex. assistance sociale/usager)

Restitution des 4 expériences travaillées la veille

Débat et questions creusées
Comment rendre les habitants acteurs, comment les mobiliser ?
Comment convaincre les élus ? les services ? de mettre en œuvre une participation des habitants
Validation politique (rendu, suivi, pilotage,…)
Imbrication des échelles territoriales
Maintien de la dynamique dans le temps
Informations ascendantes et descendantes (comptes rendus, mémoire de l’action, technique de Moderniser sans exclure)
Est-ce qu’un intervenant extérieur peut stimuler un dispositif pérenne ?

Evaluation du stage : 
Chats/poissons
 Tour de table 
Evaluation écrite

 

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