Le bilan de l’action fait le 1er juin par le groupe

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Bilan de Voyage en grande normalie fait le 1er juin 2014
 
Le bilan se fait en deux parties :
1/ Bilan individuel autour de la question : Qu’est ce que vous avez gagné , qu’est ce qui a été difficile ?
2/ Bilan collectif : pour le prochain chantier, que conserver comme mode de travail et quelles propositions pour améliorer
 
Nota : 3 participants n’ont pas pu faire le bilan avec le groupe.
 
1 / Les bilans individuels :
 
Par rapport au boulot, ça m’a reboostée, ressourcée. Bizarre car moments aimés, dans la partie création : les filages, mais un peu paumée selon les comédiens avec qui on bossait. Les sons de cloches sont différents. Peut-être serait-il bon de s’expliquer en amont entre les comédiens.
Relations humaines : C’est étrange car j’ai passé beaucoup d’heure avec 50 personnes et je ne les connais pas plus qu’au début. Est-ce que ça vient de moi ? Je sais pas. Avoir joué avec ces personnes, ça crée du lien, j’ai développé une sorte d’affection à leur égard, peut-être elles ne le savent pas. Avec d’autres, pas de lien, j’ai ressenti parfois une sorte d’hermétisme, ça m’a même fait pleurer.
 
J’ai aimé ces moments à 50. Pas toujours évident de communiquer mais ça m’a fait du bien ces temps hors du travail. J’ai approfondi avec certains. Le travail de théâtre me fait du bien, mais je suis un peu frustrée par le forum, envie de plus. Les poissons, c’était magnifique, j’ai adoré la musique et en faire. J’ai pas tout compris dans les interventions du début de projet et c’était difficile de rester longtemps assis en silence.
 
J’ai fait 2 grandes découvertes : Naje – cette forme de théâtre -, et comment c’est dirigé -l’intelligence des choses, les règles qu’il faut etc. je ressens une harmonie. J’ai aimé le respect entre les gens, et la distance aussi , pour ne pas s’immiscer.
 
Je ne connaissais pas Naje. Mère au foyer depuis longtemps, après avoir été bibliothécaire aux USA, j’ai réappris le travail ensemble. J’ai découvert le théâtre. C’est un travail fantastique de Fabienne. Je n’imaginais pas la musique ainsi. Seulement 3 personnes de mon asso sont venues (Dédale) – comment communiquer pour que les gens viennent, pour que les choses bougent ?
 
Je suis très contente cette année car j’ai eu un rôle solide (viticultrice). Chaque année je prends de plus en plus confiance en moi. Pour la première fois, ma voix a porté. Fabienne ne m’a jamais dit : Christine je ne t’entends pas !
 
J’ai apprécié le parcours. Je ne comptais rester qu’au début du projet – réflexion, nourriture apportée par les intervenants, et je me suis décidée à cause de la diversité des gens. Et puis on partait de rien et on est arrivé à quelque chose de collectif et d’artistique. Je suis fascinée de voir l’avancée, d’avoir participé en tant que petit rouage à cette machine. Nous avons créé un vrai spectacle au niveau esthétique, pas seulement dans l’engagement politique. J’ai beaucoup de peine à croire qu’elle n’existe plus aujourd’hui. J’ai bien aimé le respect et la vitalité pour aller vers cette œuvre, chacun a mis sa vie personnelle de côté.
 
J’ai gagné un bonheur d’un travail collectif. La personne qui est intervenue dans la scène de la cuisine hier (un élu) m’a rappelé la médiocrité de nos dirigeants. La Cie Naje, c’est extraordinaire, c’est du travail, du bonheur par rapport à mon travail dans la vie professionnelle. Je suis un peu hermétique, j’ai pas pu échanger parfois – ce sont des restes de timidité, et puis j’ai envie avec certains, pas avec d’autres. J’ai aimé les petits groupes sur la psychiatrie où on a raconté des choses.
 
Cette année encore j’ai pris une grosse claque, comme l’année dernière. Un grand plaisir à bosser avec des gens différents, retrouver des personnes de l’année dernière et des nouvelles.  Seul truc difficile, me lever le dimanche.
 
J’ai été piquée par la mouche Naje l’année dernière, mais je crois que c’est piquée à vie. Je suis jamais déçue. Il y a de la bienveillance, notion qu’on a perdue dans le boulot, la vie. Et même dans les stages Naje, je retrouve toujours cette bienveillance. Je suis frustrée par rapport à l’année dernière quant aux rôles, et puis, après avoir participé à l’exploration musicale, de n’avoir pas pu jouer à cause de l’enchaînement des scènes. Il y a une diversité à Naje, une mixité qui fonctionnent. Je ne connais ça qu’ici.
 
J’ai fait 10 ans de Cie Naje, j’y suis encore et pourtant je suis instable. Les débuts de projet sont toujours difficiles pour moi, il faut être improviser des scènes en fonction des intervenants, être productif en peu de temps, aller vite….je fais pas trop attention aux gens, je suis speed, un peu rouleau compresseur.
 
Je recommencerai l’année prochaine parce-que je peux me dire que je suis fière de moi. Cela m’a demandé beaucoup de travail, surtout de rentrer dans un groupe, ça m’a fait peur. Je sens ^plein de chaleur et d’accueil. Merci aux comédiens. Je ne me suis pas sentie trop perdue car j’ai compris que ce travail, c’est de la recherche permanente et ça me convient parfaitement. On peut se contredire, c’est bien. Le spectacle était magnifique – poétique, musical – j’ai adoré la musique. Le forum est très compliqué pour moi. Je n’ai pas compris pourquoi on ne s’entraîne pas plus avant. C’est super intéressant mais je n’étais pas prête à monter sur scène pour un forum.
 
J’ai eu du mal à me mettre dans le projet. Quand j’ai reçu le texte, j’ai senti que j’aurai du mal. J’y suis arrivée. Les gros, les handicapés, j’ai aimé, c’est marrant, j’ai pas eu envie de me moquer parce-qu’à une époque j’avais grossi et tout le monde se moquait de moi. Même quand on est gros, on peut être bien.
J’ai été désagréable à un moment parce-que j’ai reçu des mauvaises nouvelles, je m’en excuse. Certaines personnes, je peux y aller facile, d’autres non, c’est comme ça.
 
 
Nous apprenons et de ce savoir, nous faisons une œuvre d’art. Nous sommes un groupe très mélangé et nous nous rencontrons.
 
J’ai été absente pour maladie et je m’en excuse mais j’ai retrouvé ma place automatiquement quand je suis revenue. J’ai adoré : apprendre à souffler dans une bouteille, aller dormir chez les uns et les autres, que des jeunes arrivent cette année dans le groupe.
 
J’ai appris que je suis capable de jouer, de faire sortir des émotions alors que je ne croyais pas. J’ai trouvé intéressant d’être coatchée par plusieurs comédiens pour interpréter de différentes manières mes personnages. J’ai appris à faire partie d’un chœur. C’était dur de se bouger pour être là tous les wends et ca m’a été difficile de dire des choses difficiles à quelques uns par peur de rentrer dans une engueulade.
 
Je suis heureuse que mes 4emes segpa aient fait les poissons et je regrette de ne pas les avoir emmenés au spectacle car il était accessible pour eux. Les enfants qui ont été là ont accroché.
 
Ca a été une découverte, Je me suis lancé un défi. J’ai eu beaucoup de mal. J’ai appris beaucoup. J’ai passé de très bons moments. C’est une bonne expérience.
 
Ca m’a fait du bien de me retrouver dans un groupe de gens qui ont les mêmes idées, qui « parlent la même langue ». Ca m’a fait réfléchir sur des trucs. J’ai parlé des conférences du début en famille, ave mes amis et ça a fait plein d’échanges et de débats. J’ai eu des moments de fatigue. Ca reste une super aventure pour moi.
 
J’appréhendais la fréquence des wends. Finalement, ça s’est fait naturellement. J’ai beaucoup aimé la bienveillance pour nus coatcher. J’ai beaucoup appris en écoute. J’ai adoré le travail de la musique, me plonger dans cet univers. Ca n’a pas été facile mais je suis heureux de m’être bousculé. J’aurais aimé faire plus de temps de forum et plus de temps de petits groupes.
 
Je suis hyper contente. J’ai trop aimé. Pendant les conférences, j’ai bondi souvent car je trouais qu’on n’abordait pas les choses comme il faut ; j’en ai parlé beaucoup a plein de gens. Ici je grandis en humanité. Je me suis éclatée à jouer. J’ai plein de préjugés sur les hommes et j’y tiens politiquement mais j’ai trouvé les hommes du groupe géniaux.
 
C’est une aventure humaine. Je n’ai rien de négatif à dire. Je suis venu chercher de la théorie et je me suis vu embarqué dans une aventure humaine et théâtrale incroyable. Le mot ici c’est bienveillance. Ca porte le groupe. J’ai pu dire des choses négatives à des gens grâce à cette bienveillance. Vis à vis de cela, j’ai beaucoup appris. Pour moi les we de naje ca a été décompression et bien être avec les autres.
 
J’ai beaucoup apprécié les moments partagés, les touches subtiles de recherche ensemble. Nous avons été dans l’originalité cette année. Y’avait une lumière et de la légèreté. J’ai beaucoup aimé faire les poissons avec Benoit et j’ai réussi à courir sur scène.
 
Je suis là depuis longtemps. En mars, j’ai eu peur de ne pas y arriver à cause de ma santé. J’ai fait beaucoup de fauteuil roulant pour être là. Trois jours avant la représentation, j’ai lâché la peur. J’ai du beaucoup travailler, en chier mais j’y suis arrivée. Vous êtes durs pour me faire faire vite alors que j’ai du mal à marcher mais ça finit toujours par un sourire. Cette année encore je vais vous écrire un slam dans le groupe auquel je participe et qui est mixé comme ici.
 
Cette année, je me suis sentie libre et libérée, y compris de re-rentrer dans des cadres. Ca m’a beaucoup fatiguée mais fait du bien. Il y a eu une précieuse synergie de tous.
 
Quand j’ai reçu le texte du spectacle, j’ai senti que je ne pourrai pas le jouer, je ne rentrais pas dedans. Petit à petit, je suis rentrée dedans. J’ai aimé les maigres, les gros, les handicapés. J’ai trouvé marrant sans avoir envie de me moquer. On s’est tellement moqué de moi quand j’ai grossi et là, je me suis dit que même quand on est gros, on est bien. J’ai été désagréable vers la fin parce que j’ai eu des mauvaises nouvelles personnelles.
 
Des choses difficiles cette année. Mais j’attends de continuer l’an prochain.
 
Je recherchais une activité pour me ressourcer et pour la mener avec mon frère. C’est une période de crise surtout professionnelle pour moi et le théâtre demande beaucoup de travail et d’énergie. Je suis fière d’être allée jusqu’au bout. Je me réinscris pour l’an prochain. Merci aux comédiens.
 
J’adore les aventures humaines et c’est ce que j’aime dans le théâtre que je pratique depuis longtemps. J’ai aimé être sur scène avec vous tous ? la première étape de réflexion, retrouver les personnes de cette première étape. Je suis un peu frustrée de ne pas avoir fait plus de forum.
 
C’est un peu dur d’arriver dans un groupe en plein milieu de l’année. Les deux premiers wends ont été difficiles. Petit à petit, je me suis intégrée et j’ai parlé avec tout le monde. Au début je prenais des notes le soir pour ma recherche puis j’ai abandonné de faire cela. J’ai déjà fait du théâtre et d’habitude j’ai le trac mais pas là, ça a été agréable.
 
J’ai eu 4 mois d’absence et je regrette de n’avoir pas pu donner ce que j’avais envie de donner. Le projet, pour moi c’était d’abord philosophique et politique. J’ai créé de nouveaux liens avec des gens qui ne sont d’habitude que derrière des mails.
 
J’ai gagné de découvrir NAJE, j’ai compris que jouer n’est pas seulement de dire son texte. C’était pas facile pour moi de m’exposer devant 350 spectateurs. Merci à tous.
 
J’ai été parfois stressé. J’ai pas été passionné par les intervenants. Le rôle de pompier m’a fait très plaisir. Merci Fabienne de ma l’avoir donné. Au début c’était pas facile d’imaginer les personnages en lisant le texte.
 
Une grande année pour moi même si je n’ai commencé qu’en janvier. Il fallait que je voie si j’étais capable de jongler entre mon travail, mes enfants, le théâtre et c’était pas facile. Heureusement que je ne travaillais pas le vendredi pour organiser toute la semaine suivante et me préparer aux we. C’était super fort de retrouver des personnes de l’an passé et d’en rencontrer de nouvelles. Je ne suis pas sure de pouvoir continuer l’an prochain à cause du travail. J’ai continué à gagner en force, en confiance. Je n’ai plus de migraines et cette année, je n’ai quasiment pas pleuré alors que je pleurais tous les we l’an dernier. Et merci aux accueillants qui nous ont fait manger des choses qu’on ne mange pas chez nous. Et merci aux comédiens.
 
Chacun dans le groupe a été facilitateur, proposait de faire… heureusement car le projet a été difficile à mettre en place. La pièce est arrivée avec une fin non faite mais la disponibilité du groupe a permis de surmonter les difficultés.
 
Je me suis fait chier lors des conférences comme en amphi de fac. C’était trop universitaire. Ensuite, vous m’avez donné la confiance pour chanter alors que je suis considéré comme une casserole dans ma famille. J’ai exploré des terrains très nouveaux pour moi en jouant.  Cette année j’ai fait des stages à NAJE, j’ai beaucoup pleuré. A naje, on est tout nu mais on n’a pas froid. Ma compagne m’a dit ce matin : tu vas retrouver ta famille. Et oui c’est vrai.
 
Je ne sais pas si je vais trouver les mots justes pour dire mon contentement. J’ai trouve quelque chose dans ce groupe et dans ce travail. Les intervenants m’ont intéressée. J’ai une grande confiance dans le travail de ce groupe. Le travail séquencé est devenu un tout. Les spectateurs nous ont aidé à jouer. J’ai amené des gens différents à ce spectacle et ils ont tous été sensibles à ces bouts de vie. Même la personne qui n’a pas aimé être assaillie de questions avant le spectacle et n’a pas aimé les masques a dit que tous les gens du groupe avaient l’air épanouis et heureux sur scène.
 
10 milliards de choses me sont passées par la tête en écoutant les autres. Bof pour els intervenants même si on apprend beaucoup de choses. La position d’animatrice n’est pas facile au départ quand il faut exiger du groupe des improvisations aussi rapides mais j’ai adoré faire travailler les rôles et voir ce que cela donnait dans les filages. J’ai eu du mal avec le tango. J’en avais fait puis j’avais cessé à cause des rapports hommes femmes et là danser en scène, c’était très stressant.
 
L’année a été très difficile pour moi pour des raisons hors naje. A l’époque ou j’étais participante simple, c’était plus facile, je pouvais aller vers les autres, rigoler, papoter… en tant qu’animatrice, cela demande plus de responsabilité et comme je suis très très fatiguée, je n’ai pas pu aller vers les autres parce que j’avais besoin des pauses pour retrouver un peu d’énergie. Du coup je suis passée à coté de ce que j’aime dans ces chantiers : les échanges. J’ai aimé que tout le monde ait des rôles égalitaires. J’espère que ma convalescence sera terminée l’an prochain et que je serai plus disponible.
 
Je ne sais pas trop quoi dire. Désolé pour mes retards. J’ai trouvé chouette d’avoir un personnage d’oppresseur. J’ai aimé que ça devienne poétique. A la fin ça devenait plus fort, plus rassembleur.
 
Rien à dire.
 
Mon but était de m’exposer, me mettre en danger. J’aime pas trop les groupes, ça me fatigue et en même temps ce qui m’intrigue c’est que j’ai envie de recommencer. Comment des gens aussi différents peuvent produire ensemble un beau projet
 
J’ai gagné de la sérénité. Celia m’a apporté plus de choses, de la poésie, des choses de l’enfance. Le groupe m’a aussi permis d’accepter ces choses. Le groupe a été sécurisant et mature.
 
Ce qui m’a le plus poussé à intégrer le groupe, c’est le nom de la compagnie. Ce que j’ai aimé c’est la diversité, l’amour de tout un chacun, la compréhension, le respect, ça te donne beaucoup de courage dans la vie. Avec NAJE j’ai appris a avoir du courage.
 
Ce que j’ai gagné c’est la confiance du groupe. Ce qui m’a manqué c’est de ne pas avoir bossé avec certains d’entre vous.
 
Quand je suis arrivée au début je ne savais pas ce que je venais faire la. Au début c’était peinant pour moi, je pataugeais vraiment. J’attendais de jouer, la mise en scène. J’étais flippée aussi de voir autant de monde ; est ce qu’ils vont m’accepter ? Désolée pour les retards. J’ai beaucoup aimé le spectacle, j’ai réussi mon challenge. Le plus dur pour moi c’est la séparation,. Dans ce groupe j’ai trouvé beaucoup de douceur, de gens disponibles, sympathiques.
 
Ce qui a été extraordinaire c’est de transmettre quelque chose, chercher ensemble. Ce qui m’a bouleversé c’est les demandes, l’écoute. Il y a eu un partage très riche pour moi.
 
Qu’est que j’aime pas me mettre en danger et qu’est ce j’aime qu’on me mette en danger. J’ai appris qu’il ne faut pas tirer sur la salade avant de la faire pousser. Il faudrait expliquer au départ les intentions du texte. Le boulot se ferait plus vite. Cette année ça m’a beaucoup gêné les échanges entre fabienne et jp
 
Très touchée par ce qu’a dit N. Y a pleins de gens avec qui j’aurai aimé partager plus. En tant qu’animatrice je dépense beaucoup d’énergie à bosser, pendant les pauses j’ai envi de souffler. Moi j’ai été en difficulté au niveau du jeu, pas le temps de répéter.
 
C’est la 2eme année que je fais ce projet. Naje a pris une place très importante dans ma vie et je ne veux pas que ça s’arrête . Cette année j’ai fini sur mes 2 jambes. J’ai beaucoup aimé travailler avec pleins de personnes . Je voulais vous remercier pour cette dernière scène.
 
Ce qui a été difficile, j’ai été a un point d’extremesaturation vis a vis des groupes, ça m’a fait comprendre hors nage que je développais beaucoup de relations. Je me dis qu’il faut que je revienne un peu plus a nage.
 
Je suis dans une période de ma vie ou je suis très fatiguée. J’essaye d’imaginer ma vie sans nage ,c’est top j’ai plies de temps mais en même temps c’est un bout de ma famille qui n’est pas la. La 1ere phase un peu chiante, abstraite. Pas assez de jeux. J’ai beaucoup aimé la poésie parce que c’est politique.
 
Beaucoup de bonheur, de plaisir. Ca m’a bousculé dans mes idées(le genre) dans ma vie privée. J’ai très envi de continuer l’année prochaine. Je suis moyennement contente de la scène des gros(trop froid) et merci pour le rôle de Jean Rameau.
 
J’ai beaucoup aimé ce projet, ça posait des questions quotidiennes. On a tout le temps la questions des normes dans la tête. Je regrette de ne pas prendre le temps avec les gens. Des fois je suis un mur j’ai pas envi de tout donner comme ça. Ca passera par un sourire ,un regard..
 
Vous avez pas aimé ma gelât rose, verte. J’ai rien à dire c’est trop neuf pour en parler
 
Ce que j’ai gagné
Mieux compris le jeu d’acteur
Appris plus vite mon texte pour m’en libérer
Mieux cerner la complicité entre comédiens
Existence en évolution dans le groupe
Moins de peur avec ce que j’ai à faire
Une meilleure compréhension du poids des normes dans ma vie et dans la société
Du plaisir à jouer avec d’autres
Oser exister face au regard de l’autre
Vivre une aventure humaine riche qui fait sens
Rencontres multiples avec des personnes nouvelles passionnées par la vie, concernée et engagée…
Partage d’une nouvelle expérience avec mes amis bâtisseurs de l’année dernière
 Sentiment d’être allé au bout d’une démarche, d’un projet, d’une aventure collective sans en mesurer toujours tous ses apports dans une confiance totale et renouvelée à Fabienne et à l’équipe qui nous bichonne.
 Ce que j’ai trouvé difficile
Problème avec les normes dès le départ
Pas à l’aise avec cette thématique car elle me remuait sans trop savoir pourquoi
Problème de compréhension de cette thématique difficile
Me montrer nu devant les autres sans protection
Laisser monter des potentiels, la créativité
Laisser monter les blocages intérieurs pour les dépasser
La longueur de l’investissement, de mon engagement sur la période
Un flou dans mon positionnement personnel sur les multiples normes qui m’oppressent en ma laissant souvent sans voix
 Un flou sur le comment poursuivre cette prise de conscience dans ma vie de tous les jours dans mes lectures, mes combats, mes compétences, mes partages, mes luttes à venir
Ce que ça change d’y être
Apprendre à se dire sans peur
Dire ce que l’on est, rien que ça
Dire de soi, de son parcours, de ses erreurs, des ses joies, de ses envies, des ses apprentissages
Oser dire ses questions, ses ressentis, ses manques, ses fiertés
Partager le pain, le vin et la vie de chacun autour de cafés multiples et plus ou moins arabiqués.
Vivre une ambiance de groupe chaleureuse, humaine, constructive, solidaire.
Sentir l’amour du théâtre forum cheminer en moi et dans ma compréhension du monde dans lequel je vis
Sentir où je peux être utile et faire bouger les choses avec d’autres autour de moi et en moi.
Sentir les différences d’âge, de sexe, de posture, de place dans la société, de niveau intellectuel, d’engagement, d’humanité, de solidarité comme des richesses, des ressources humaines
Sentir des avancées malgré les freins dans ma tête
Sentir l’amour de l’encadrement de la compagnie dans la bienveillance, 
 
2 /  le bilan collectif

 A garder

Des rôles égalitaires, pas de gros et des petits.

La recherche musicale

Les filages

Le we entier pour se raconter nos histoires

L’interaction avant spectacle avec le public. Certains ont aimé les questions d’autres pas. Mais trouver une interaction est bien.

 A changer

 Trouver aussi du temps pour faire travailler les comédiens de naje sur leurs rôles car ils ont trop peu de temps pour leur travail de comédien puisqu’ils font travailler les autres.

Pour le intervenants du début :

– ne pas commencer le premier week end par des intervenants mais prendre un week end entre nous d’abord.

– ne pas dépasser plus de deux heures par intervenant

– au bout d’une heure d’intervention, interrompre, se réunir en petits groupes pour en parler, formuler nos questions, pousser ceux qui n’osent pas poser des questions à les poser,  et reprendre une deuxième heure.

– travailler en amont avec les intervenants pour préparer.

– trouver des intervenants qui ont des choses concrètes d’expérience à relater qui ont une implication sur le terrain, moins d’universitaires.

-développer les temps d’improvisations de la 1ère phase.

Faire plus de jeux avec le groupe.

Plus d’histoires de gens du groupe dans le spectacle.

Le forum : en faire chaque we de travail pour se préparer et être capables de le porter.

Faire plus de temps d’échange et de compréhension du texte, de chaque rôle.

Faire plus de travail en petits groupes, même en phase de répétition pour poser ses questions.

Remplir les temps morts de ceux qui ne sont pas en train de répéter avec un comédien qui est avec ceux qui ne répètent pas leur scène pour faire du travail de fond sur le corps, la voix, pour expliquer le personnage, travailler son rôle individuellement…

Une semaine en internat, ce serait chouette.

Faire un spectacle intermédiaire avant le spectacle final.

Les propositions qui ne sont pas partagées par tous :

Calendrier : C’est très lourd d’avoir autant de temps bloqués en mai pour certains mais pour d’autres c’est nécessaire.

Donner son avis sur la distribution serait bien pour certains, pas pour d’autres.

Avoir plus de souplesse sur les horaires surtout le dimanche matin ?

Plus d’échanges après les retours de fabienne sur les filages ?

Minuter les pauses avec une sonnerie.

1 Commentaire

  1. marysa

    Merci pour la bienveillance ,pour l’amour transcendé ,celui qui fait beaucoup de lumière et d’énergie, que chacun peut grapiller un peu pour repartir nourri pour longtemps , avec assez de force pour aborder les chantiers de la « vraie » vie et les rendre un peu moins absurdes…

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