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[Vendredi 29 janvier] Théâtre-forum issu d’un atelier sur les discriminations à l’emploi

[Spectacle de théâtre-forum] Ce vendredi 29 janvier à 14h, la Compagnie NAJE vous invite à un spectacle de théâtre-forum sur le thème des discriminations à l’emploi. Créé à la suite d’un atelier avec des demandeurs et demandeuses d’emploi à la « Boutique club emploi » de Gennevilliers (92).

C’est ouvert à toutes et tous, venez nombreux !

Espace des Grésillons (salle polyvalente)

40, rue François KOVAC à Gennevilliers
(métro Gabriel Péri, ligne 13)

Présence à confirmer au 01 40 85 67 80

INVITATION THEATRE FORUM 2016

[Le Chantier 2014-2015 sur le travail] En images et en sons, quelques personnages du spectacle !

A quelques semaines du spectacle « Le Chantier » et pour vous mettre l’eau à la bouche, voici, en « teasing », un diaporama sonore qui vous livre un peu de ce spectacle de théâtre-forum sur le travail, quelques-uns des visages des 60 citoyens qui y jouent, quelques-unes de nos problématiques… Le reste est à découvrir le vendredi 5 juin à 20 h et le samedi 6 juin à 15 h à La Parole Errante de Montreuil ! Le spectacle est gratuit, les réservations obligatoires : resanaje@gmail.com

 

 

Urgent : aidez-nous à financer « Le chantier » !

Nous sommes à moins d’un mois des deux représentations de notre spectacle «Le chantier», consacré au travail, et l’argent manque encore pour financer l’ensemble de ce grand chantier annuel. L’opération de financement participatif (crowdfunding) que nous avons lancée sur Ulule n’a pour l’instant recueilli que le tiers de l’objectif fixé (10 500 € affectés à payer les transports des participants qui viennent de loin, la nourriture, les décors, la location de la salle…). Alors, à vous de jouer et de diffuser largement notre appel à dons ! Rappelons que ceux-ci peuvent bénéficier d’une déduction fiscale.

Ce projet est soutenu financièrement par la Région Île-de-France, le CGET (Commissariat général à l’égalité des territoires), la Fondation de France et la Fondation Syndex. Leurs subventions sont précieuses… mais nous avons aussi besoin de votre appui !

Le chantier sur Ulule

Car faire participer 60 citoyens ce n’est pas rien ! Même si la compagnie et sa dizaine de comédiens professionnels relèvent chaque année ce défi, celui-ci a forcément un coût. Et les subventions publiques, tout le monde le sait, deviennent plus rares, plus difficiles à obtenir. Pour que le projet reste accessible à tous, il est souvent difficile de joindre les deux bouts. Pour pérenniser cette riche aventure, nous avons besoin de vous !

Les 60 participants viennent des quatre coins de la France (Marseille, Angers, Lyon, Rennes, Blois, Tours, Paris et sa banlieue…) : ils sont chômeurs, travailleurs, au RSA, retraités, jeunes, vieux, pauvres ou moins pauvres et ils sont tous animés par cette même volonté : construire ensemble, grâce au théâtre de l’opprimé, une société plus juste. Nous sommes attachés à ce que cette grande aventure soit accessible à tous, et sans conditions. Nous voulons que ces grands chantiers d’éducation populaire et de création collective, qui sont l’âme de la compagnie, perdurent!

Les grands chantiers de la Cie Naje. Chaque année depuis 1997, en parallèle de ses autres activités (spectacles, ateliers et formations), elle mène son « grand chantier national », une aventure hors-normes où des citoyens d’horizons différents se mêlent pour créer ensemble un spectacle de théâtre-forum. En novembre 2014, plus de 60 citoyens se sont embarqués dans l’aventure d’un nouveau grand chantier sur le thème du travail. Le spectacle, intitulé « Le chantier », aura lieu les 5 et 6 juin 2015 à La Parole Errante de Montreuil. Et ces deux représentations seront gratuites, afin que tout le monde puisse venir y assister et y participer.

 

[Le chantier] Témoignages de l’aventure !

Ils ont rencontré la Compagnie Naje et l’aventure du grand chantier sur le travail ! Témoignages.

Brigitte « Je suis là parce que c’est l’endroit où je peux allier ma passion pour le travail théâtral, pour la création en équipe et pour le militantisme, pour changer le monde, pour changer la vision des spectateurs, en direct, avec des histoires vraies, touchantes, fortes et émouvantes, des histoires qui les remuent et les baignent dans la vérité, dans la souffrance, la dureté, les joies des personnages que nous montrons au grand jour, les sans voix. Et ça les secoue, ça les réveille. C’est une grande aventure que nous vivons tous ensemble, une grande histoire d’amour qui ne finit jamais puisqu’on se retrouve tous les ans si on le veut, pour construire un nouveau monde, un monde où rien n’est caché, où je suis fière d’exister. »

Marysa « Je me sentais prête à réveiller les bons et mauvais souvenirs d’une « carrière » dont je n’aurai en fait maitrisé ni le début ni la fin (imposé-e-s tous les deux) ni le milieu d’ailleurs, qui, lui, fut plutôt improvisé… Beaucoup d’émotions, souvent désagréables, que le travail avec les ombres en papier et les marionnettes me permet de faire surgir, tout en les maitrisant à peu près, pour vraiment les dissiper… Agréablement. La magie du groupe opère, et génère l’effort à fournir pour se respecter parmi les autres, pour respecter les consignes, pour respecter les autres ,mais aussi pour s’écouter et écouter l’autre en soi et en face de soi… »

Muriel « Ca fait quelques années que je participe au projet national de NAJE et c’est à chaque fois une vraie bouffée d’oxygène par rapport au « travail » habituel justement, celui que l’on fait en guise de gagne pain mais dont on se passerait volontiers pour faire un autre travail, comme ce que NAJE propose, qui apporte du sens, du savoir (à la fois grâce aux interventions de sociologues, chercheurs…mais aussi grâce à ce que nous amenons chacun-e), du plaisir, des rencontres nouvelles et des retrouvailles, avec les ancien-ne-s. En plus, on peut jouer des rôles liés au travail que l’on ne choisira jamais dans sa vie de salarié-e par conviction, comme celui d’un-e chef ! NAJE nous donne aussi l’occasion de travailler le théâtre : la voix, la posture, les émotions. Ca donne confiance en soi et c’est super important pour livrer des batailles syndicales sur nos lieux de travail. La compagnie NAJE porte bien son nom parce qu’elle nous redonne justement espoir ! »

Oré « Je suis doctorante, vacataire enseignante dans une université. Sans contrats et sans rémunération pour les cours que j’assure depuis des mois. Quand le chantier a commencé, j’ai bien cru que j’allais renoncer à y participer. Parler du TRAVAIL les WE quand ça se passait si mal avec le mien, c’était trop dur. Et puis avec mes collègues nous nous sommes organisé-e-s pour défendre nos droits et exiger des améliorations autour de nos conditions d’emploi. En quelques mois nous avons obtenu une première série de victoires. Je suis revenue dans le groupe fière et forte, avec l’envie de redistribuer le bénéfice de ces réussites. Une certitude : parmi tout ce qui a contribué à nourrir notre lutte, il y avait l’énergie du groupe et les ressources amenées par le chantier national. »

Nora : « Le théâtre forum est un très bon outil de thérapie sociale. Il enseigne, Il libère la parole, il déconstruit des schémas de pensée et il met toujours en débat ce qu’il a produit en nous. La compagnie Naje maîtrise cet art incroyablement bien. Mais, ce qui est encore plus fort, les concernant, c’est d’arriver à rassembler sur leur projet des personnes aux origines sociales réellement diverses. Le défi de la mixité sociale n’est pas évident à relever. Comment font-ils ? »

Le troisième week-end du grand chantier « Travail »

Toujours autant de ferveur et d’enthousiasme pour ce troisième rendez-vous du grand chantier sur le travail ! Et toujours autant de participants… une bonne soixantaine ! De nombreuses histoires ont encore été improvisées les 13 et 14 décembre derniers…

Le samedi, pas d’intervenant, l’occasion de se consacrer pleinement à des exercices autour du corps, des jeux d’occupation de l’espace, ainsi qu’un temps avec des bâtons en petits, puis grands groupes. Les participants se sont ensuite répartis en petits groupes de travail autour de ces thématiques :

  • le collectif dans le travail : pour le meilleur et pour le pire ?
  • les conflits de valeurs ;
  • comment vit-on la situation de non-travail ?
  • l’implication du corps dans le travail ;
  • l’étonnement.

Autour de ces thèmes, de nombreuses histoires ont pu être racontées et improvisées.

Dimanche, nous avons reçu Damien Cru, ancien tailleur de pierres, puis ingénieur de prévention dans le BTP, aujourd’hui consultant et militant syndical (il a écrit « Le risque et la règle », aux éditions Erès, 2014). Ils nous a parlé de son expérience de tailleur de pierre, ce qu’il l’a ensuite conduit à se consacrer à la sécurité et la prévention dans les métiers du BTP. Il s’est exprimé sur plusieurs points : la prudence au travail, la langue de métier, les règles de métier. Son intervention était ponctuée de multiples anecdotes liées à son travail…

Le compte-rendu de l’intervention de Damien Cru

L’après-midi, certaines histoires racontées par Damien Cru ont été improvisées. D’autres thématiques ont aussi été travaillées comme « les légendes liées à mon métier ».

Rendez-vous les 10 et 11 janvier pour le quatrième week-end du grand chantier. Avec pour intervenantes Sophie Prunier-Poulmaire, ergonomie (le samedi), et Danièle Linhart, sociologue du travail (le dimanche).

Le grand chantier sur le travail : c’est parti !

Le coup d’envoi du grand chantier de la Cie Naje, c’était ce week-end, les 8 et 9 novembre. 80 participants se sont lancés dans cette nouvelle aventure sur le thème du travail. Un premier rendez-vous pour faire connaissance et commencer dès maintenant à réfléchir à notre rapport au travail, nos histoires à improviser et rencontrer des spécialistes. 

Le samedi, les jeux, les ateliers en petits groupes ont permis de faire émerger les premières histoires : ma dernière joie au travail, ma dernière colère au travail, la fatigue de mon travail, mon dernier découragement au travail… Certaines ont pu être improvisées.

Pierre Lenel, sociologue, est intervenu dans l’après-midi autour de la notion de travail vue par des philosophes, économistes ou sociologues dans l’Histoire, sur la différence entre travail, emploi et activité. L’intervention a été interrompue trois fois avec des « questions à foison » : un outil pour questionner et mettre en débat les différentes notions de l’intervention.

Lire le compte rendu de l’intervention de Pierre Lenel.

Dimanche, toujours en petits groupes, les participants ont réfléchi à la question « Ce que j’aime dans mon travail ». Pour certains, c’est le fait de pouvoir bien réaliser leur tâche, leur œuvre, ne pas être surveillé ou en tension; pour d’autres, ce sont les collègues et le collectif qui comptent… Il y a aussi ceux pour qui la relation aux usagers ou clients est importante, d’autres parlent des moments de lutte collective, d’autres encore du sentiment d’avoir été utile à une personne ou un groupe, d’autres de reconnaissance…

Dans l’après-midi, les groupes se sont attachés à analyser plus en détail le métier d’une seule personne de leur groupe, notamment en jouant une journée-type ou seulement un moment précis : caissière, chef de service, doctorante…

Lors de ces premiers week-ends de « formation », au-delà de nos propres réflexions et histoires, nous recevrons des spécialistes, chercheurs, ergonomes, syndicalistes, militants… Ils nous apporteront leur point de vue pour enrichir la réflexion sur le travail.

Prochain rendez-vous les 29 et 30 novembre à la Fabrique des Mouvements, à Aubervilliers. Nous recevrons Selma Reggui, conférencière gesticulante sur le travail, ex-experte pour les CHSCT.

 

La conduite de ce chantier est rendu possible grâce aux financements de l’ACSE, la Région Ile de france et la Fondation de France. 

Un spectacle créé avec des salariées de l’Acsé en novembre


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Le 6 novembre, nous avons joué le spectacle préparé avec dix salariées de l’Acsé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) réunies par l’Association des personnels de l’Acsé et quatre comédiens de Naje.

L’Acsé (ex-Fasild) est fusionnée avec l’ex-DIV et la Datar pour donner le CGET (Commissariat général à l’égalité des territoires). Notre spectacle a été écrit par Naje à partir des récits des salariées sur ce qu’elles ont vécu au FAS puis au Fasild puis à l’Acsé, ce qu’elles ont produit avec leur structure comme transformations de notre société (par exemple, l’accès à des places de cimetières tournées vers La Mecque pour que les migrants musulmans puissent enterrer leurs enfants et parents sur notre terre, le concept de discrimination raciale, les recherches qui ont fait avancer, les films qui ont diffusé des images de la diversité, etc.) et ce dont elles peuvent être fières. Il traitait aussi des conditions dans lesquelles s’est passée la dernière restructuration afin de s’entraîner en forum à agir plus efficacement et plus collectivement lors de la prochaine restructuration (qui ne manquera pas de leur arriver d’ici moins d’un an !).  P1010969 La soirée a été riche en rires (on rit toujours quand on reconnaît ce qu’on vit, quand on se reconnaît), en larmes, en rappel de la grande et de la petite histoire, et en pistes de forum. 90 personnes réunies dans une belle assemblée humaine, émouvante, digne, intelligente et créative.     P1010933P1010923P1010974P1020068P1010997P1010992P1010952

Le prochain chantier sur le travail commence le 8 nov

Ca y est c’est décidé, il y aura un nouveau chantier de NAJE qui démarrera en novembre 2014 et se terminer début juin 2015.

Le sujet, ce sera le travail (le sens du travail, le métier, le salariat, les autres formes d’organisation du travail, les scop par exemple, travail et bénévolat ou militance,  travail et utilité sociale, santé au travail, revenu minimum d’existence, organisation du travail, conditions de travail, CDI, Cdd et autres emplois précaires …etc…

Le travail est en grande transformation :  il se fait rare, il s’étend à l’espace jadis privé, il change de forme, nous changeons dans notre manière de l’appréhender comme nous changeons dans notre manière de voir le monde et de nous y situer ….
Nous avons envie de nous questionner ensemble entre gens qui travaillent beaucoup ou pas ou peu ou pas encore ou plus, entre gens qui ont un bon salaire ou le SMIC et moins, entre gens qui se réalisent à leur travail ou qui y souffrent, entre gens qui pensent qu’il faut travailler ou qui font d’autres choix, entre gens salariés ou à leur compte, entre gens qui pensent que c’est là qu’on agit sur le monde ou qui pensent que c’est ailleurs qu’au travail qu’on fait société, entre gens qui veulent faire bien leur travail ou qui le bâclent consciencieusement, entre gens pour qui leur travail a du sens ou pas, entre gens qui se sentent utiles ou non, entre gens qui ont un métier et gens qui n’ont qu’une fonction… 
 
Les participants :
-Ceux qui ont fait le Voyage en Grande Normalie et veulent repartir dans cette nouvelle aventure (nous étions 70 sur la première période de récolte des matériaux puis 50 pour la création proprement dite)
– Ceux et celles qui n’ont pas encore fait de chantier avec nous et veulent faire celui-là (qu’ils ou elles soient jeunes ou vieux, gros ou maigres, blancs ou noirs, avec ou sans-papiers, avec ou sans emploi, avec ou sans diplômes, riches ou pauvres, pourvus qu’ils ou elles en aient le désir et savent ce que veut dire s’impliquer dans un groupe). 
 
 Les intervenants : 
Le 8 nov : Pierre Lénel, sociologue pour ouvrir le sujet. 
Les 29 et 30 nov : Selma Régui, conférencière gesticulante sur le travail, ex-experte pour les CHSCT… 
Le 13 décembre : Damien Cru , ancien ingénieur de prévention dans le bâtiment (avec présentation éventuelle de son film co-réalisé avec René Baratta « Aucun risque! Paroles de compagnons »)
Le 10 janvier :  Sophie Prunier Poulmaire, ergonome

Le 11 janvier : Danièle Linhart, sociologue du travail.

Le 1er février : Eric Beynel et Bernard Bouché (syndicalistes Solidaires).
 
Les lieux : 
entre Aubervilliers et Montreuil
A Aubervilliers : La Fabrique du Mouvement, 5 rue de Valmy à Aubervilliers, RER La Courneuve-Aubervilliers)
1 Montreuil : La Parole Errante, 9 rue François Debergue à Montreuil, Métro Croix de Chavaux
 
Les dates prévisionnelles
Première phase : récolte des matériaux du spectacle : 
 8 et 9 novembre 2014 (le samedi de 13 à 19h, le dimanche de 10 à 17h) à Aubervilliers
29 et 30 novembre (le samedi de 13 à 19h, le dimanche de 10 à 17h) à Aubervilliers
13 14 décembre (le samedi de 13 à 19h, le dimanche de 10 à 17h) à Aubervilliers
10 11 janvier 2015 (le samedi de 13 à 19h, le dimanche de 10 à 17h) à Aubervilliers
31 janvier et 1 février 2015 (le samedi de 13 à 19h, le dimanche de 10 à 17h) à Aubervilliers 
2ème phase : création du spectacle
7 et 8 mars 2015 (le samedi de 13 à 19h, le dimanche de 10 à 17h) à Aubervilliers
21 et 22 mars (le samedi de 13 à 19h, le dimanche de 10 à 17h) à Aubervilliers
4 et 5 avril (le samedi de 13 à 19h, le dimanche de 10 à 17h) à Aubervilliers
18 et 19 avril (le samedi de 13 à 19h, le dimanche de 10 à 17h) à Aubervilliers 
1, 2 et 3 mai  (le 1er mai de 13 à 19h, les 2 et 3 mai de 10 à 17h) à Montreuil
16 et  17 mai (le samedi de 13 à 19h, le dimanche de 10 à 17h) à Aubervilliers 
30 et 31 mai (le samedi de 13 à 19h, le dimanche de 10 à 17h) à Montreuil
 1, 2, 3, 4 juin à Montreuil (dernières répétitions en après midi avec filages le soir)
Les spectacles : 
Le vendredi 5 juin à 20h et le samedi 6 juin à 15h à La Parole Errante de Montreuil
Et enfin le bilan collectif le 7 juin à Montreuil
 
 Le cout
C’est gratuit en termes financier mais ça demande du temps, de l’énergie et de faire marcher ses méninges et son coeur et son corps.
Ah oui, il faut aussi cuisiner quelque chose et le partager chaque dimanche de chantier (et gouter ce que les autres ont préparé). 
 
Pour tous renseignements : compagnienaje92@gmail.com
 

La conduite de ce chantier est rendu possible grâce aux financements de l’ACSE, la Région Ile de france et la Fondation de France.