[Classes sociales] Deuxième week-end du chantier national

Les 7 et 8 octobre a eu lieu le deuxième week-end du grand chantier de la Cie sur les classes sociales. Nous étions 60 à 70, selon les moments, à nous retrouver à La Fabrique des Mouvements d’Aubervilliers (93).

Le samedi, nous avons commencé par faire connaissance avec René Baratta, un documentariste qui, à la demande de la compagnie, a accepté de réaliser un film sur le grand chantier de cette année. Puis nous avons accueilli Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, les « sociologues des riches », qui nous ont livré avec générosité et chaleur humaine quelques résultats de leurs trente ans de travaux sur la grande bourgeoisie. Une belle rencontre. Voir ici leur intervention.

Après une petite pause, nous avons fait le jeu des « trois bombes ». Puis, nous nous sommes séparés en petits groupes pour partager des récits et commencer à les improviser. Les thèmes proposés étaient les suivants :

  • les questions de classes sociales à Nuit Debout ;
  • quand on a été séparé de quelqu’un à cause d’un problème de classes sociales ;
  • le fonctionnement de l’argent dans la famille ;
  • quand on est assigné à sa classe et qu’on ne s’y reconnaît pas ;
  • les valeurs de la noblesse ;
  • quand on trahit sa classe ;
  • les familles de la bourgeoisie
  • la réunion sur le centre d’hébergement de SDF au Bois de Boulogne.

Toutes ces impros ont été montrées au grand groupe en fin d’après-midi.

Le dimanche, nous avons commencé par le jeu « Le vent se lève sur… » autour de la notion de classe sociale pour aborder nos polarisations (un participant a proposé comme phrase : « celles et ceux qui sont contre le revenu universel » ; une autre : « celles et ceux qui pensent que les services publics sont un rempart contre les inégalités »…).

Puis nous nous sommes séparés en sous-groupes de récits et d’improvisations sur les oppressions vécues ayant à voir avec les classes sociales, soit en tant que personne concernée, soit en tant que militant•e allié•e. Des improvisations ont été jouées par chaque groupe pour le grand groupe. 

Après un repas partagé, nous avons refait de nouveaux groupes de récits et d’improvisations sur : qu’est-ce qui nous empêche de « faire l’omelette », selon le poème dit par les Pinçon-Charlot.

Nous avons fini par un bilan collectif sur le travail en cours et le fonctionnement du groupe. 

Le prochain rendez-vous du chantier aura lieu les 4 et 5 novembre prochains, toujours à Aubervilliers. Le dimanche, nous accueillerons l’urbaniste Sawsan Awada. Le dernier intervenant du chantier sera le militant de l’éducation populaire Anthony Pouliquen (le samedi 16 décembre). Ensuite pourra démarrer l’écriture du spectacle.

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